jeudi 27 septembre 2012

Through an open window à l'Institut Néerlandais

Yinka Shonibare, The Pursuit, 2007.

communiqué de l'Institut :
L’Institut Néerlandais présente pour la première fois en France les meilleures œuvres de la Rabo Art Collection. Le titre de l’exposition Through an open window est évocateur, c’est à la fois inspiré par le nom d’une sculpture de Karel Appel dans la collection et un adage qui décrit comment la Rabo Art Collection aborde la création contemporaine. Constituer une collection d’art contemporain d’un niveau exceptionnel des différentes générations d’artistes néerlandais, telle était la vaste ambition de Rabobank lors de la définition de sa nouvelle politique, au milieu des années 90. En moins de quinze ans, le projet a abouti à une importante collection, mettant l’accent sur l’art conceptuel, l’engagement et la condition humaine. L'exposition montre les œuvres de 40 artistes de différentes générations, pays et courants artistiques. Sont présentés : Carel Visser, Robert Zandvliet, Jan Andriesse, Navid Nuur, Olafur Eliasson, stanley brouwn, Jan Schoonhoven, Marc Bijl, Folkert de Jong, Michael Raedecker, Karel Appel, Daan van Golden, Marlene Dumas, René Daniels, Yinka Shonibare, Berend Strik, Viviane Sassen, Marijke van Warmerdam, Harmen Brethouwer, William Kentridge, Rineke Dijkstra, Sigurdur Gudmundssen, Aernout Mik, Alicia Framis, Charlotte Schleiffert, Arjan van Helmond, Pablo Pijnappel, Saskia Olde Wolbers, Ger van Elk, Marina Abramovic, Uwe Laysiepen, Pieter Laurens Mol, Helen Verhoeven, Fernando Sánchez Castillo, Meschac Gaba, Hadassah Emmerich, Jacqueline Hassink, Fiona Tan, Desiree Dolron et Amalia Pica.

www.institutneerlandais.com
Yinka Shonibare

Camille Vivier, Veronesi rose, à la galerie 12 mail




La galerie 12mail présente jusqu'au 16 novembre les photos de Camille Vivier dans sa salle "vitrine" rue du mail. Il est toujours intéressant de revoir l'univers singulier de la photographe teinté de surréalisme et d'érotisme poétique.

extrait du communiqué :
Née à Paris en 1977, Camille Vivier a commencé la photo en tant qu’assistante pour le magazine Purple. Après des études aux Beaux-Arts de Grenoble et à la Saint Martins, elle se consacre entièrement à la photo et travaille à la fois dans le champ de l’art et celui de la mode. En 1998, elle gagne le prix photo du XIIème Festival de Hyères, en 2002 elle obtient une bourse de la Villa Médicis hors-les-murs. Elle a contribué à différents magazines : I-D, Dazed&Confused, Another Magazine, Numéro, Purple Fashion, Double, Grey, Crystallized, Ten, Self service… Elle collabore avec des marques telles que Stella McCartney, Martin Margiela, Cartier, Le Monde d’Hermès, Isabel Marant… Elle a exposé son travail en France dans différentes galeries et institutions comme le CAPC de Bordeaux (« Jean-Luc Blanc/Opéra rock »), l’espace Electra (« Le voyage intérieur »), Galerie Kamel Mennour, à la Maison Européenne de la Photographie (« Enquête d’identité »), lors des Rencontres d’Arles ainsi qu’à l’étranger.

www.12mail.fr

vendredi 21 septembre 2012

Alt-J, Fitzpleasure / Wim Delvoye



Wim Delvoye, Au Louvre

Hernan Bas, Thirty-six Unknown Poets, à la galerie Emmanuel Perrotin

Hernan Bas, Unknown poet #12
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris. 
Hernan Bas, Unknown poet #13
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris. 
Hernan Bas, Unknown poet #15
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris.
Le peintre de Detroit Hernan Bas expose les portraits travaillés à la feuille d'or de 36 poètes maudits à la galerie Emmanuel Perrotin jusqu'au 27 octobre. Ses portraits sont accompagnés de trois paravents décoratifs.
— Extrait du communiqué de la galerie : Dans ses peintures, dessins et vidéos, Hernan Bas montre sa fascination pour la culture littéraire et artistique de la fin du XIXe siècle, ainsi que son intérêt pour l'histoire de la peinture. Les protagonistes de ses œuvres sont des jeunes hommes émaciés qui rappellent à la fois les figures neveuses d'Egon Schiele et les icônes de la mode contemporaine habitant un espace physique et mental où ils réinventent leurs identités.

www.perrotin.com

jeudi 13 septembre 2012

Klara Kristalova, Wild Thought, à la galerie Emmanuel Perrotin

Klara Kristalova, Thinker, 2012
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris.
Klara Kristalova, The invisible, 2012
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris.
Klara Kristalova, Dead hare, 2012
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris.
La galerie Emmanuel Perrotin présente le travail de l'artiste Klara Kristalova à travers l'exposition Wild Thought jusqu'au 27 octobre. Les œuvres en céramique ou en bronze patiné de l'artiste suédoise nous projettent dans un univers fantastique saisissant parfois même angoissant. Une petite fille au visage effacé, un lièvre gisant, un petit garçon à la tête de sanglier. Cela ressemble a du cadavre exquis, poétique et inquiétant.

Klara Kristalova, Fishmarket, 2012
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris.
photographies : Alice Benusiglio
Communiqué de la galerie :

L’artiste, née en 1967 dans l’ex-Tchécoslovaquie, a grandi à Stockholm ; après avoir étudié la peinture au Royal Institute of Art en Suède, elle se tourne notamment vers la céramique. Ses caractéristiques, ainsi que les possibilités concrètes de travailler rapidement le matériel tout en combinant des couleurs étonnantes à des formes tridimensionnelles, fascinent Klara Kristalova qui utilise la céramique pour créer un univers fantastique et parfois inquiétant. Comme l’explique l’artiste : « J’avais besoin de mon propre langage pour communiquer avec les autres. Un langage simple et évident qui en quelque sorte peut être universel.» 
L’univers de Kristalova, inspiré par l’imaginaire populaire de l’Europe du Nord, la tradition des contes de fées ainsi que par l’observation et la fréquentation directe de la nature, est peuplé de figures solitaires, souvent des jeunes filles ou d’animaux (lièvres, ânes, oiseaux, phalènes) et de chimères, à mi-chemin entre règne animal et végétal. Ces personnages, à la fois ingénus et étranges, évoluent dans un monde onirique, entre rêve et cauchemar. Plutôt que de mettre en scène des mythes ou de s’appuyer sur un symbolisme immédiat, l’artiste joue avec l’ambigüité et l’ambivalence de ses figures, suspendues entre innocence et danger, beauté et répulsion, attirance et peur. En effet, l’aspect gracieux et saisissant de ses sculptures, recouvertes d’un vernis brillant, rappellent le monde de l’enfance, nimbé d’une aura de mystère et d’étrangeté. Ses icônes (un homme à tête d’âne, des femmes-arbres, des jeunes filles au visage recouvert de papillons et d’oiseaux ou se noyant dans des flaques noires) issues de son inconscient, traduisent ses émotions et possèdent ainsi une puissance fascinante et impénétrable.

www.perrotin.com

vendredi 7 septembre 2012

Comme des Garçons, White Drama

White Drama, Comme des Garçons, collection été 2012, designer Rei Kawakubo

photgraphies Alice Bénusiglio
Découverte de la cité de la mode et du design, quai d'Austerlitz dans un lieu appelé "Les Docks", endroit vaguement branchouille voulant faire cohabiter culture, loisir et création , situé dans un bâtiment affreux que l'on doit aux architectes Jakob et Macfarlane. Honnêtement, cet espace est laid et manque de grâce. Pourtant, nous sommes au bord de la Seine, il y avait moyen de faire quelque chose de beau et d'agréable. L'exposition sur Balenciaga m'a tellement déplu au niveau de la scénographie que je n'ai pas pu apprécier le moindre vêtement, encastré dans des boîtes métalliques, éclairé au néon. Entasser autant d'habits dans un petit espace est absurde, on regrette le musée Galliera.

La deuxième exposition est consacrée à la collection printemps été 2012 intitulée White Drama de la créatrice japonaise Rei Kawakubo qui a créé la marque Comme des Garçons. Les vêtements sont présentés dans d'immenses bulles en plastique créant un effet cocon. Les commentaires sur la collection était succincts et parfois idiots ( "White Drama, c’est le blanc, pur, cérémonial et toutes ses nuances" non mais franchement !). Il n'était indiqué nulle part que les coiffures sculptées étaient de Katsuya Kamo et que cette collection faisait franchement penser à la collection printemps été 2009 toute blanche de Jun Takahashi pour Undercover intitulée Grace et dont les coiffures étaient également de Kamo.

Grace, Undercover, collection été 2009, designer Jun Takahashi