samedi 19 janvier 2013

Salvador Dali alias Avida Dollars

"Le Centre Pompidou rend hommage à l'une des figures magistrales les plus complexes et prolifiques de l'art du 20e siècle, Salvador Dalí, plus de trente ans après la rétrospective que l'institution lui avait consacrée en 1979-1980. Souvent dénoncé pour son cabotinage, son goût de l'argent et ses prises de positions politiques provocatrices, Dalí est à la fois l'un des artistes les plus controversés et les plus populaires. C'est toute la force de son œuvre et toute la part qu'y tient sa personnalité, dans ses traits de génie comme dans ses outrances, que cette exposition sans précédent veut aussi éclairer."

Salvador et Gala, Cecil Beaton
Dali, apparition du visage de l'Aphrodite 
Dali, étude pour Le miel est plus doux que le sang
Dali, Le grand masturbateur, 1929 
Philippe Halsman, Crâne et Dali, 1951
Dali, La main de Dali retirant la Toison d'or
en forme de nuage pour montrer Gala l'Aurore,
complètement nue, très très loin derrière le soleil
Dali, Leda atomique, 1949
Dali, La persistance de la mémoire, 1931
Salvador Dali, Philippe Halsman
jusqu'au 25 mars 2013 au Centre Pompidou

jeudi 10 janvier 2013

L'impressionnisme et la mode, musée d'Orsay

Edouard Manet, Jeune dame en 1866
Edouard Manet, Henri Fantin-Latour 1867
James Tissot, Bord de mer 1878
Derniers jours pour aller voir l'exposition si convoitée l'impressionnisme et la mode à Orsay. Le vestiaire de la parisienne élégante de la fin du XIXe est mise en scène remarquablement à travers une sélection de robes et d'accessoires sophistiqués accompagnés par les toiles des maîtres de l'impressionisme. Certains chefs-d'œuvres à la qualité presque photographique semblent pris sur le vif : La dame au gant de Charles Duran, Madame Louis Joachim Gaudibert de Claude Monet, Octobre de James Tissot, Dans la serre d'Albert Bartholomé, Rolla d'Henri Gervex, Le balcon d'Edouard Manet. On ne regrette qu'une chose : le vestiaire masculin n'est pas attrayant et manque de luxuriance et de diversité à côté du vestiaire féminin.

Communiqué du musée :
Soucieux de rendre compte de la vie contemporaine, l'impressionnisme a privilégié la représentation de la figure humaine dans son milieu quotidien et saisi l'homme "moderne" dans ses activités habituelles, à la ville comme à la campagne. Bien qu'ils ne s'attachent pas à la représentation scrupuleuse de la physionomie, du costume et de l'habit, les impressionnistes n'en rendent pas moins compte des modes et des attitudes de leur temps. Ils y parviennent par leur volonté de considérer le portrait comme l'instantané d'un homme dans son cadre familier, par leur capacité à renouveler, du double point de vue de la typologie et de la topographie, la scène de genre et surtout par leur attention à "la métamorphose journalière des choses extérieures", pour reprendre l'expression de Baudelaire. De leurs positions esthétiques, la réalité de l'homme des années 1860-1880 et de son habit subit une incontestable transfiguration.