vendredi 21 juin 2013

Les Paper Dolls d'Yves Saint Laurent

Mannequin Bettina, Yves Saint Laurent 1953-1954
Robe créée pour Bettina, Yves Saint Laurent, 1953-1954
Mannequin Suzy, Yves Saint Laurent 1953-1954
Manteau soir créé pour Suzy, Yves Saint Laurent 1953-1954
Robe créée pour Suzy, Yves Saint Laurent 1953-1954
Mannequin Vera, Yves Saint Laurent 1953-1954
Manteau soir créé pour Vera, Yves Saint Laurent 1953-1954
Robe soir créée pour Vera, Yves Saint Laurent 1953-1954
"Les Paper Dolls sont les toutes premières réalisations en papier d'Yves Saint Laurent adolescent. À travers le divertissement sérieux d'un jeune homme qui joue au couturier se dévoilent la volonté, l'ambition et la force d'un destin."

La fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent propose de jouer à la poupée avec la maison de couture de papier sur son site. Une façon ludique et élégante pour redécouvrir le vestiaire fabuleux du couturier de génie. On peut ainsi habiller la célèbre mannequin Bettina, avec une préférence pour les tenues "Cocktail" et "Soir".

Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent

jeudi 20 juin 2013

James Turrell Chez Almine Rech et au Solomon R. Guggenheim Museum

James Turrell, Aten Reign, 2013. Solomon R. Guggenheim Museum. Photo : David Heald © SRGF
James Turrell, Enzu Blue, 1968
James Turrell, vue de l'exposition au Solomon R. Guggenheim Museum. 
Le travail sur la lumière et l'espace de l'artiste américain James Turrell est actuellement exposé au Solomon R. Guggenheim Museum à New York et à la galerie Almine Rech à Paris.

Communiqué de la galerie Almine Rech :
La galerie Almine Rech a le plaisir de présenter la 7ème exposition personnelle de James Turrell depuis 1999. En 1990, Almine Rech avait organisé la première exposition de galerie en Europe de James Turrell, comportant une Light Piece intitulée « Blood Lust ».
« La lumière est le matériau que j'utilise, la perception le médium, mon travail n'a pas de sujet, la perception est le sujet, il n'y a pas d'image car la pensée associative ne m'intéresse pas. »
 — James Turrell

« En 1966 et 1967, lorsqu'il réalise la série des PROJECTION PIECES [ en 1966 et 1967, elles sont blanches. James Turrell introduit des Projections en couleur en 1968 ] constituée chacune d'un projecteur quartz halogène préparé de sorte qu'il projette une forme spécifique de lumière dans l'angle de deux murs ou à plat sur un mur, James Turrell pose les bases de son oeuvre de manière fulgurante. Les Projections, sortes d'ovnis dans le monde artistique occidental des années 1960, ne furent comprises et reconnues que par un petit nombre. À cette époque, sur la carte géographique de l'art contemporain occidental, la Californie est, relativement, un territoire éloigné. "Une terre d'expériences et de liberté", souligne James Turrell, qui peut montrer l'ensemble des Projections en 1967 au Musée de Pasadena (1) et trouver un sponsor à la poursuite de ses recherches auprès du Los Angeles County Museum of Art, dans le "Art and Technology Program" en même temps que l'artiste Robert Irwin et le psychologue perceptuel Edward Wortz. Il peut notamment créer des chambres expérimentales, entièrement noires ou insonores, ou encore envahies de lumière colorée afin d'explorer les effets de stations dans ces circonstances sur notre vision. Ces travaux tiennent lieu d'études pour des oeuvres ultérieures conçues dans les années 1970 et 1980. »(2)
Cette exposition personnelle de James Turrell présentera une oeuvre historique de 1968, la projection « Prado, Red » faisant partie de la première série devenue iconique de son oeuvre et qui fut montrée au Pasadena Art Museum, ainsi que des Light Reflective Pieces créées en 2012, qui sont des captures de lumière en trois dimensions réalisées par l'artiste dans l'Arizona seront exposées et des sculptures en bronze, plâtre et résine du Roden Crater.
James Turrell est né en 1943 à Los Angeles, il vit et travaille en Arizona. En 2013, James Turrell fait l'objet d'une importante rétrospective aux Etats-Unis, qui sera inaugurée le 26 mai au LACMA à Los Angeles puis au Museum of Fine Arts à Houston le 9 juin et enfin au Guggenheim à New York le 21 juin.

1.  Exposition « James Turrell », Pasadena Art Museum, Californie, 1967. Une œuvre fut vendue et l’exposition suscita un intérêt critique auprès de la communauté artistique.
2.  Texte extrait de Rencontres 9 James Turrell / Almine Rech. Almine Rech Éditions / Éditions Images Modernes, 2005. Le regard en suspens, p. 37-144.


James Turrell, Prado, Red, 1968. Galerie Almine Rech
Galerie Almine Rech
guggenheim.org