jeudi 6 octobre 2011

Damir Doma collection été 2012






photographies backstage by Mike Yee
Collection d'été de Damir Doma, l'élégance même, des teintes et des matières naturelles, un style sobre, doux et puissant.

mercredi 5 octobre 2011

Sofie Claes, Wolf


Photo by Bram Van Stappen

Après une formation technique en stylisme, Sofie Claes étudie les arts plastiques à Anvers. Elle emménage ensuite à Paris pour y suivre une formation de stylisme et modélisme à Esmod University of Fashion. Elle poursuit son cursus à Amsterdam pour y étudier à l’Amsterdam Fashion Institute (AMFI). En 2006, elle est élue « Honour Student », un titre qui lui vaut d’être remarquée par des professionnels du secteur mode. Elle termine ses études en 2009 avec le projet A Perspective On Positivity.
Sofie Claes possède aujourd’hui son propre atelier à Anvers. Son label s'appelle Wolf avec comme état d'esprit ces quelques mots :
Hunting for a dream.
With powerful senses and a fast beating heart,
A sharp eye and a deep focus.
A spirit so strong and true.
Nice to meet you.
I'm Wolf.

La collection printemps-été 2012 intitulée Chapitre 1 : Le Suprématisme (Chapter 1: «The suprematist»), est inspirée de l’œuvre progressive, iconique et suprématiste de ce courant artistique Carré noir sur fond blanc (Kazimir Malevitch – 1913). Les lignes pures et géométriques sont perceptibles dans ce projet qui se construit autour de formes carrées et de diagonales. La croix noire de Kazimir Malevitch (autre œuvre célèbre du peintre russe), joue également un rôle important dans l’aspect visuel de la collection. L’utilisation de la couleur reste sobre presque comme une peinture historique. Les nuances de noir ainsi que les dégradés de gris et de blanc sont renforcés par l’importante utilisation de coloris moutarde et vert profond. Côté matières, les soies, cotons et fins jerseys sont à l’honneur.

Zoë Vermeire, une collection royale


Coup de foudre pour le travail de Zoe Vermeire, créatrice belge sortant tout juste de l'école La Cambre. Pour cette collection, elle s'est inspirée de la majesté des vêtements royaux et a remporté 5 prix (prix Rue Blanche, Prix Bruxelles Export, Prix La libre Essentielle, Prix Dior, prix RA).
« J’ai commencé à travailler sur le thème de la royauté. Les anciennes peintures anciennes représentant des reines aux vêtements très lourds et complètement retravaillés m’ont beaucoup attirée car cela représente un univers complètement différent de ce que je connais. Je voulais sutout créer l’atmosphère d’une femme forte et distinguée et à la fois montrer une certaine fragilité. Dans ma collection les soies très légères contrastent avec les lainages très lourds… comme les coquillages qui sont mous à l’intérieur mais durs et rigides à l’extérieur. J’ai créé des vestes et manteaux qui sont oversize par endroits, surtout dans les manches et le dos. »

vendredi 30 septembre 2011

Xavier Veilhan, Orchestra

Orchestra est une exposition regroupant des œuvres hétéroclites de Xavier Veilhan. L'artiste fait toujours référence à la statuaire, au monument, à l'histoire de l'art (référence à Calder à travers ses Stabiles, ou à Soto avec Les rayons). L'exposition Versailles était tellement magistrale et émouvante qu'Orchestra semble un peu décousue et moins cohérente. Néanmoins certaines œuvres retiennent l'attention pour leur étrangeté (L'oiseau avec ses boules de liège suspendues à l'intérieur de lui) ou les sculptures Alice et Marine pour leur conformité au modèle, véritables empreintes en 3 dimensions réalisées à l'aide des nouvelles technologies, effaçant ainsi l'empreinte manuelle de l'artiste.

Xavier Veihan, L'oiseau, 2011
Carbone, acier, liège, fil, médium, peinture polyuréthane
galerie Emmanuel Perrotin

Xavier Veilhan, Marine, 2011
Bronze, acier, peinture polyuréthane
galerie Emmanuel Perrotin


Xavier Veilhan, Alice, Arbre n°4 et n°5, 2011
Arbre : bois, peinture à l'huile, acrylique
Alice : Bronze peinture epoxy
galerie Emmanuel Perrotin

mercredi 28 septembre 2011

Jean-Pierre Raynaud à la galerie Laurent Strouk


La galerie Laurent Strouk expose prochainement (du 13 octobre au 12 novembre) le travail de Jean-Pierre Raynaud sur ses thèmes fétiches du totem et du panneau. Communiqué de l'exposition :

RAYNAUD, LE MENTAL MONUMENTAL

Raynaud est un artiste en éternel mouvement dans un art perpétuel du présent. Sérial détourneur, il désigne, consigne, assigne et signe.
Neutraliser, lisser, vivre l’absence, il conjugue la disparition, ressent le manque et l’étouffe d’une intense perfection sans faille. Mélange d’archétypes et d’objets simples, la communication de Raynaud s’est signalée au monde, immédiate, méthodique et puissante.
Chaque œuvre est une bataille rangée, une prise de position déterminée aux scandaleuses préoccupations profondes, à la conscience inquiète d’un intime déchirement, d’un talent extrême, compulsif, tragiquement amusé, ne voulant rien inventer, observateur sondeur fasciné de l’existant, de l’actualité et de ses symboles, d’une époque bouleversée et de ses restes supposés ou réels, digérés dans son implacable symbolique.
Collages, coins, cuves, fûts, niches, panneaux, épures, fragments, radiographie, fers, crochets, tessons, couronnes d’épines ou sélection de fleurs sectionnées, tout est si éphémère mais irrémédiablement dompté, compté, mesuré, intégré, dans un temps indéfini, infléchissement en devenir.
Depuis toujours, il envisage avec ferveur, envergure et austérité d’inattendues reconversions à grande échelle, installations d’esthète géomètre, prises de possessions démentielles d’endroits possiblement gérables, transposables, recouvrables, voire habitables.
Raynaud ne cache rien et depuis près de cinquante ans trouve l’intégrité de gérer son œuvre dans le temps, puisant dans un catalogue d’éléments ordinaires à charge de décharges, triés, adaptés et organisés.
Innocence, bonheurs des réminiscences enfantines, la transgression vibre aussi de cette liberté là, innée et incontestable.
Il anticipe et participe, ose la pureté, la forme originelle, l’idéal artistique avant toute autre considération, totems d’un champ d’action spatiotemporel défriché, gagné, sauvé, imposé par nécessité faisant loi, signalétique en définitive éviction d’ordinaires banalités et redites. Van Gogh, Gauguin, Monet…, tous s’invitent, s’inventent dans cette concrétisation magistrale, intercèdent pour mémoire, subliminales conjonctions audacieuses chocs, panel de panneaux chics et synthèses absolues. Plus que tout autre, Picasso attire, inspire, respire, formidable hommage d’ermite au dernier mythe.
Ses pots à fleur, fétiches récurrents déflorés, parés d’or ou de couleurs métalliques, icones précieuses auto appropriées teintées d’autobiographie, se vivent sculptures charpentées, divinités à adorer, séductrices pink, autoportraits intimés, métaphores structurées…


maison de Jean-Pierre Raynaud à Barbizon
photographies : galerie Laurent Strouk

vendredi 26 août 2011

Björk, Dazed and Confused



Dazed and Confused n° 200 est consacré à Bjork invitée comme "guest editor". Une très belle série mode est sortie pour l'occasion, réalisée par la fameuse styliste Katy England, photographiée et peinturlurée par Sam Falls. Bjork porte sur la couverture un top en papier métallique plissé vintage Paco Rabanne Haute couture A/W89. magnifique !




Xavier Veilhan, Orchestra, galerie Perrotin


L'artiste Xavier Veilhan va exposer prochainement à la galerie Perrotin ses dernières œuvres à travers une exposition intitulée Orchestra. Ses dernières expositions Versailles et Free Fall (à Tokyo) ont su marqué les esprits à travers des œuvres puissantes s'adaptant aux lieux dans lesquelles elles sont exposées. La démarche de l'artiste principalement axée sur des sculptures et des installations s'adapte aux contextes tout en faisant référence de façon moderne à l'histoire de l'art.

Communiqué de la galerie :

« Orchestra », sonne sous la direction de l’artiste Xavier Veilhan telle une polyphonie d’objets renouvelant la perception de l’espace de la galerie Perrotin à Paris. Xavier Veilhan signe ici une synthèse paradoxale de son travail. En effet, cet événement, par les oeuvres présentées — pour la plupart inédites —, marque un tournant en même temps qu’il amorce un retour introspectif dans la démarche de l’artiste. Les nouvelles formes présentées ne sont pas une négation des travaux antérieurs, mais plutôt inscrites dans leur continuité. « Le Mobile n°4 » ou les « Stabiles » se placent par exemple dans le champ ouvert par Calder et exploité de manière contemporaine à plusieurs reprises par Xavier Veilhan. Il revient aussi à la peinture, en nous présentant des images désuètes — arbres, oiseaux — de fabrication traditionnelle, qui tranchent à première vue avec la technicité de certaines oeuvres comme « Turbine » et contredisent même l’autonomie de production des «Pendule Dripping ». Xavier Veilhan rappelle de ce fait son intérêt pour la technique et son évolution au regard de l’histoire de l’art.

« Orchestra » est toutefois une synthèse paradoxale, car si les œuvres se placent dans une continuité conceptuelle ou thématique, elle marque également un tournant visuel et formel dans la démarche de l’artiste. « Marine » par exemple, n’est pas facettée comme l’étaient les « Architectes ». Cette sculpture plus vraisemblable, explicite le statut d’empreinte du réel qu’entretient la statuaire dans la démarche de Xavier Veilhan. Les dispositifs de monstration englobent l’espace et instaurent une confrontation directe entre le spectateur et les figures représentées. « Le Monument », véritable espace architecturé suprématiste — autre évolution de l’oeuvre de Xavier Veilhan — est ainsi praticable par les visiteurs.

« Orchestra » est par conséquent une œuvre en soi invitant à la déambulation et à la contemplation. Le public devient acteur de l’exposition en traversant par exemple « Les Rayons », une œuvre pénétrable qui évoque Fred Sandback et Jesús-Rafael Soto.
« Orchestra » dépeint un nouvel espace entre réalité et fiction qui voit émerger un monument, rayonner une installation ou se mouvoir une turbine... autant d’éléments qui perturbent le réel. Cette composition s’achève magistralement avec le regard hypnotique d’un gorille. Choix dont l’artiste se justifie en exprimant « qu’il y a une propension naturelle à projeter des caractères humains sur des animaux, ce qui est une aberration par ailleurs, mais une belle aberration ». Ce regard transperçant invite à la contemplation et à la réflexion sur cette symphonie d’objets inédits, et sonne la fin d’ « Orchestra » d’un titre musical « Gorilla Gorilla Gorilla ».
Thomas Fort







jeudi 25 août 2011

Terry Richardson, Mom and Dad, chez Colette



Du 26 septembre au 5 novembre 2011 chez Colette aura lieu l'exposition Mom and Dad regroupant des photos de Terry Richardson en hommage à ses parents.
"A lʼoccasion de la sortie de son livre éponyme chez Morël Books, le photographe rend hommage à sa mère et à son père, le photographe Bob Richardson. Un Terryʼs shop sera aussi installé dans la galerie avec une selection de produits inédits, les Terryʼs Favorites."

Steve Jobs démissionne


Le génial patron d'Apple, affaibli par son cancer démissionne. Tim Cook lui succède.
Avant-gardiste de génie, Steve Jobs a démocratisé l'informatique et les nouvelles technologies en inventant des ordinateurs et des objets au design soigné à la fois innovants, performants et ergonomiques. Quelques inventions remarquables :
— en 1977, l'apple II est créé, c'est le premier ordinateur a pouvoir générer des graphismes en couleur.
— dans les années 80, Apple lance le premier ordinateur à souris et interfaces (fenêtres et îcones)
— en 1997, création de l'imac, petit ordinateur performant, simple d'utilisation, avec un design coloré et ludique détonnant. Le public apprécie, succès commercial.
— en 2001, lancement de l'ipod, le baladeur MP3 extra-plat, vendu à 275 000 000 exemplaires.
— en 2007, lancement de l'iphone, le smart phone tactile permettant de se connecter à internet aisément.
— en 2010, lancement de l'ipad, la tablette électronique orientée vers les médias.

mercredi 17 août 2011

The Seabass, une exposition d'Eric Troncy à la Fondation Ricard

Corentin Grossmann, Lolo Landscape, 2010
Corentin Grossmann, Orgasme cosmique, 2010
Corentin Grossmann, Le retour au pays, 2009

Erwan et Ronan Bouroullec, Clouds, 2011

Erwan Frotin, Flaming Orbs (série Défis fantastiques), 2006


Le commissaire d'exposition et critique d'art Eric Troncy propose l'exposition The Seabass pour le 13e prix de la fondation d'entreprise Ricard. Les artistes sélectionnés sont Ronan et Erwan Bouroullec (designers), Gaétan Brunet et Antoine Espinasseau, Erwan Frotin (photographe), Corentin Grossmann, Adrien Missika, Loïc Raguénès.

du 13 septembre au 29 octobre
vernissage le 12 septembre
Fondation d'entreprise Ricard
12 rue Boissy d’Anglas
75008 Paris

jeudi 11 août 2011

Le regard d'Erwan Frotin

Erwan Frotin, Lamium purpureum, 2007


Erwan Frotin, Echium Plantagineum, 2007


Erwan Frotin, Cerinthe major, 2007


Erwan Frotin, Serapias neglecta, 2007


Erwan Frotin, Hyacinthacea, 2007


Le photographe franco-suisse Erwan Frotin présente son travail et ses séries de natures mortes (Flora Olbiensis, Défi fantastique, Sketch) à travers son magnifique site erwanfrotin.com. Certaines photographies seront prochainement exposées à la fondation Ricard lors d'une exposition collective intitulée The seabass organisée par Eric Troncy.

Erwan Frotin apporte de la poésie dans les formes du quotidien qu'il met en scène merveilleusement bien. Il a commencé en 2003 avec la série Reliques réalisée à partir de détritus (enveloppes d'oignons, pinces de crabes, peaux de bananes, etc).
La série Flora Olbiensis (fleurs sauvages) répond à une commande de la ville de Hyères à travers un inventaire méticuleux de photographies de fleurs de la région. Erwan Frotin a voulu mettre en valeur la forme esthétique des fleurs à travers une mise en scène minimale sur un fond de couleur en dégradé. Les fleurs ainsi présentées deviennent autonomes, et semblent parfois appartenir au monde animal plutôt que végétal.

dimanche 7 août 2011

Three as Four pour Bjork

Bjork, Cosmogony, photographie Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin


Three as four, collection AW 2011

Three as four, collection AW 2010

Des pièces des collections réalisées par le groupe de stylistes Three as Four basé à New York ont été choisies pour la réalisation de la pochette Cosmogony et la pochette Crystalline, il s'agit d'une robe de la collection automne hivers 2010 et d'une ceinture-harpe de la collection automne hivers 2011.

Iris van Herpen pour Bjork

Bjork, Crystalline, photographie Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin


Collection Synesthesia, Iris Van Herpen

Bjork a fait appel à la créatrice néerlandaise Iris Van Herpen pour réaliser une robe pour sa dernière création musicale/multimédia crystalline. La chanteuse a toujours su s'entourer des meilleurs créateurs du moment. L'univers onirique, surnaturel et majestueux d'Iris Van Herpen a suscité son attention.
La créatrice a présenté une collection spectaculaire en juillet 2010 intitulée crystallization (avec comme thème le Chaos comme structure, collection ci-dessous) mais Bjork a préféré choisir une robe de la collection Synesthesia présentée à la fashion week de Londres en 2010.
La virtuosité et l'univers onirique d'Iris van Herpen rappellent les traits de génie d'Alexander Mc Queen qui avait collaboré à plusieurs reprises avec Bjork, notamment pour l'album Homogénic.


Collection Crystallization, Iris Van Herpen






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