mardi 15 novembre 2011

JR, Encrages, à la galerie Emmanuel Perrotin


JR, The Wrinkles of the City, Los Angeles, Robert's eye, 2011 simulation Courtesy Galerie Perrotin, Paris

Nouvel artiste de la galerie Perrotin, JR expose prochainement à travers l'exposition Encrages. 

La Galerie Perrotin a le plaisir d'annoncer la première grande exposition personnelle de JR "Encrages" du 19 novembre 2011 au 7 janvier 2012. Après avoir exposé dans le plus grand Musée du monde, les murs des villes, JR se confronte aux cimaises de la Galerie.
JR réalise des photographies souvent monumentales qui s'infiltrent dans le paysage urbain, portraits d'anonymes témoins du monde contemporain mais aussi mémoires des lieux : Women are Heroes notamment à Rio, Jaipur, Nairobi etc.(2008-2010) dont le film éponyme a été sélectionné au Festival de Cannes en 2010 ; The Wrinkles of the City à Carthagène, Los Angeles etc. (2008-2011).
JR livre un art de l'action, affichant, sans y être invité, ses tirages surdimensionnés sur les immeubles des banlieues parisiennes, sur les murs du Moyen-Orient ou des Etats-Unis, sur les ponts brisés d'Afrique ou dans les favelas, au Brésil.
JR a reçu le prestigieux TED Prize 2011 qui lui offre la possibilité de formuler un voeu pour changer le monde, avec le projet Inside Out, il cherche à réunir et diffuser des images autour de l'intime et de l'identité :
Dans ce cadre, le photomaton imprimant des autoportraits gigantesques était visible cet été à Paris (Centre Pompidou), Arles (Rencontres de la Photographie) , Tel Aviv et Ramallah.
Des photographies inédites, un assemblage et des films seront également montrés ainsi qu'une affiche sur la façade de la Galerie.
Art engageant, infiltrant, participatif, éphémère... Au-delà de tous les qualificatifs, JR invite à une réflexion en mettant en avant des héros anonymes, offrant ainsi au regard les visages d’une humanité multiple et unique.
Du 29 novembre au 10 décembre 2011, la Galerie Perrotin organisera une exposition de JR "Wall & Paper" au M Building à Miami (thembuilding.com).

Maurizio Cattelan : All, au Solomon R. Guggenheim Museum


Installation view: Maurizio Cattelan: All, Solomon R. Guggenheim Museum Photo: David Heald © Solomon R. Guggenheim Foundation

L'un des artistes majeurs de la galerie Emmanuel Perrotin, Maurizio Cattelan, expose son travail à travers une rétrospective intitulée All, au Guggenheim Museum. L'artiste est très peu exposé à Paris (la dernière fois à l'église des beaux-arts ?), le voici consacré à New York.

— communiqué de la galerie :

Le Solomon R. Guggenheim Museum présente Maurizio Cattelan : All, la première rétrospective consacrée à l’œuvre de Maurizio Cattelan, du 4 novembre 2011 au 22 janvier 2012 à New York. Maurizio Cattelan (né en 1960), artiste de renommée internationale que l’on a pu simultanément qualifier de provocateur, d’humoriste et de poète tragique de notre temps, est l’auteur de quelques-unes des images les plus mémorables que nous a offert l’art contemporain récent. Puisant son inspiration dans les sources les plus diverses – de la culture populaire à l’histoire et aux religions organisées, en passant par une médiation à la fois humoristique et essentielle sur l’être humain –, dans une veine qui peut être qualifiée d’hyperréaliste, Cattelan crée des sculptures véristes qui mettent au jour les contradictions à l’œuvre au sein de nos sociétés actuelles. Tout à la fois audacieuse et irrévérencieuse, son œuvre n’en demeure pas moins marquée par une profonde gravité, même dans sa critique culturelle la plus virulente. Rassemblant quelque cent trente œuvres – la quasi-totalité de sa production depuis 1989 – Maurizio Cattelan: All les présente flottant en masse de manière apparemment aléatoire depuis l’oculus de la rotonde du musée, dans une installation in situ conçue par l’artiste. Le visiteur découvre dès le rez-de-chaussée du musée le spectaculaire accrochage qui se prolonge sur la rampe à différents niveaux. Suspendus par des cordes comme à une potence, les objets évoquent la pensée de la mort qui est sous-jacente à toute l’œuvre de Cattelan. L’exposition même est un exercice d’impertinence, l’artiste ayant accroché son œuvre comme du linge à sécher. À l’instar de chaque pièce, cette nouvelle installation résonne de multiples interprétations potentielles. Si Cattelan a déjà eu recours au principe de la suspension, notamment avec Novecento (1997), sculpture aux prolongements poétiques qu’il a créée en mettant en scène un cheval empaillé, ce motif revêt ici des proportions épiques. L’installation suggère dans sa globalité l’idée d’une exécution de masse et constitue, pour la durée de l’exposition, une œuvre d’art à part entière, aussi essentielle que tragique.

Une application mobile – la première jamais produite par le musée Guggenheim –, offre à tous la possibilité d’enrichir leur visite par des images et des textes consacrés au œuvres ainsi que les commentaires vidéos des principaux collaborateurs de l’artiste. Outre le catalogue illustré accompagnant l’exposition, est également proposée une nouvelle édition du magazine Toilet Paper conçu par Cattelan et le photographe Pierpaolo Ferrari.

La rétrospective Maurizio Cattelan : All est organisée par Nancy Spector, conservatrice en chef et directrice-adjoint de la Solomon R. Guggenheim Foundation.

Mirit Weinstock, raffia & twigs collection




Dernière collection de bijoux de la créatrice Mirit Weinstock, en vente chez Colette je crois. La créatrice a tressé du rafia et l'a trempé dans l'or ou l'argent. Certains bijoux sont également composés de brindilles trempées dans de l'or. Toujours beaucoup de raffinement dans les attaches et les détails, Mirit fait du luxe artisanal.

dimanche 30 octobre 2011

Huit Maîtres de l'ukiyo-e, à la maison de la culture du Japon


Feu d’artifice au pont de Ryôgoku

Utagawa Toyokuni - © Museum of Asian Art Corfu, Greece. Photography by New Color Photographic Printing Co., Ltd


Trente-six vues du mont Fuji – Ôtsuki no hara, province de Kai

Utagawa Hiroshige - Photography by Ralph Paprzycki © Sainsbury Institute for the Study of Japanese Arts and Cultures


Jeune samouraï et jeune femme

Kitagawa Utamaro - © Museum of Asian Art Corfu, Greece. Photography by New Color Photographic Printing Co., Ltd


Chefs-d’œuvre du Musée national d’Art Asiatique de Corfou
Du mercredi 28 septembre au samedi 17 décembre 2011

Pour cette expo­si­tion excep­tion­nelle, le Musée natio­nal d’Art Asiatique de Corfou a prêté à la Maison de la culture du Japon à Paris plus de 150 estam­pes de sa Collection Manos. Ces œuvres, qui n’avaient jamais été pré­sen­tées en France, sont signées des huit plus grands maî­tres de l’ukiyo-e : Harunobu, Kiyonaga, Utamaro, Sharaku, Hokusai, Toyokuni, Hiroshige et Kuniyoshi.

Rétrospective Jean-Paul Goude aux Arts-décoratifs

Goudemalion, Jean-Paul Goude, une rétrospective
du 11 novembre 2011 au 18 mars 2012
communiqué :
Les Arts Décoratifs présentent la première exposition rétrospective de Jean-Paul Goude à Paris. L’un des plus brillants « faiseurs d’images » de la création contemporaine propose une vision à la fois rétrospective et créative de son œuvre à travers tous les champs d’intervention : de la mode à la photo, de la publicité au spectacle vivant. Artiste-précurseur, manipulateur d’images, tour à tour illustrateur, directeur artistique, photographe, réalisateur, Jean-Paul Goude travaille aussi bien pour la presse, la musique que la publicité. Il est avant tout un créateur qui a su inventer un style, un univers, et peut être même comme l’évoque avec humour le titre de l’exposition, une mythologie personnelle.



Mirka Lugosi, L'homme invisible, au Confort moderne à Poitiers

L' Homme Invisible, Mirka Lugosi,
du 19 novembre 2011 au 13 janvier 2012
Exposition monographique

Mirka Lugosi, personnage hors du commun, a eu plusieurs vies. Née à quelques lieues du château de Dracula, au cœur des Carpates septentrionales, Mirka grandit dans ce décor fantasmatique qui participe aujourd’hui au charme et à l’étrangeté de son univers. Figure incontournable de la scène fétiche, membre du Syndicat, groupe expérimentateur noise et activiste underground des années 80, elle est aussi éditrice du magazine Maniac avec le photographe Gilles Berquet dont elle est le modèle, la muse et la compagne. Même si elle aime à se désigner comme "peintre d'images" et qu'elle pratique la gouache, les encres sur photographies, les vidéogrammes et l'illustration, c'est au travers du dessin que Mirka exprime au mieux la complexité et la finesse de son univers. Son trait maniaque, à la mine de plomb ultra fine demande des heures, un labeur fait de souffrances physiques qui participe d'un certain masochisme. Mirka Lugosi nous entraîne dans un univers sans logique apparente ni hiérarchie ; les objets, les êtres humains, les animaux fusionnent et sont traités sur un pied d’égalité. Un monde aux apparences naïves qui pourtant transcende l'imagerie érotique pour questionner avec subtilité et impertinence nos rêves, nos pulsions et nos fantaisies. Mirka travaille en petits formats. Elle crée un univers érotique et fantasmagorique unique, tout à la fois percutant, subtile, dérangeant, drôle et personnel, flirtant avec un érotisme noir ... poudré de rose.

Souvent cantonné à un univers érotique et sans cesse ramené à des références du genre, son travail s’inscrit pourtant dans une filiation plus classique de l'art du 20ème siècle. Les surréalistes en premier lieu avec Man Ray mais aussi Bellmer pour l'étrangeté ou encore Unica Zurn pour le fond psychologique troublé qui émane de ses scénettes.

Alors que l'exposition Off Modern dans les modules du Palais de Tokyo se résume à la présentation d'un dessin exclusif, l'exposition au Confort Moderne se construit autour d'un ensemble représentatif de son travail des dix dernières années et inclut d'autres travaux comme des illustrations des années 80 et 90 ou encore des archives des lives du Syndicat. Enfin, quelques photos vintage de Gilles Berquet et des éléments mobiliers qui l'accompagnent lors de ses séances de travail donnent une vue élargie de l'œuvre et du parcours de Mirka Lugosi.

Intemporel, le travail de Mirka est unique et précieux tout comme elle. Le mystère persiste : qui sont les personnages qui hantent ses œuvres ? La tentative de projection d'une femme générique, des autoportraits fantaisistes ou une vision genrée d'un objet de désir ?

Mathématiques, un dépaysement soudain à la fondation Cartier

Mathématiques, un dépaysement soudain
Du 21 octobre 2011 au 19 février 2012

— Communiqué de presse
Du 21 octobre 2011 au 18 mars 2012, la Fondation Cartier présente l’exposition Mathématiques, un dépaysement soudain, une création originale conçue en collaboration avec l’Institut des hautes études scientifiques (IHÉS), sous le patronage de l’UNESCO. Pour cette exposition, elle a ouvert ses portes à la communauté des mathématiciens et sollicité des artistes familiers des lieux pour les accompagner et donner ainsi à voir, à écouter, à faire, à penser, à interpréter les mathématiques. En convoquant les mathématiques entre ses murs, la Fondation Cartier fait elle-même l’expérience du « dépaysement soudain » formulée par le mathématicien Alexandre Grothendieck.

mardi 11 octobre 2011

Paco Rabanne été 2012




Manish Arora apporte un vent d'air frais à la marque Paco Rabanne en travaillant sur les grands classiques futuristes du créateur. Philip Treacy a réalisé les chapeaux en soucoupes volantes. La silhouette de Manish Arora apporte de la souplesse et de la féminité au style androgyne et robotique propre à Paco Rabanne. Le créateur fait preuve de beaucoup de raffinement tout en conservant les codes de la maison.

Kimstumpf printemps été 2012, collection Black Emmanuelle





photographies : Aljocha Hamerlynck, Robert Van Dromme
Kim Stumpf s'est inspirée pour cette collection été 2012 du film Black Emmanuelle (1975) et de la sensualité féminine. La créatrice expérimente la maille et le crochet avec différentes fibres pour un résultat souple et doux comme une seconde peau. La sensualité, la douceur, la nature, les pigments naturels et le toucher sont les sources d'inspiration de la créatrice.

Communiqué de Kim Stumpf :
"THE STORY BEHIND THE S/S COLLECTION is about an adventurous woman who explores her sensuality. She fully embraces life and feels a bond with nature. Natural powder pigments like sand, terracotta red, saffron orange, butter white, cipria rose/blush and lamp black caress her body. The imaginary woman she creates for is heroic and gracious. She differentiates herself as a strong person.
THE EXCLUSIVE KNITWEAR COLLECTION. Experimentally knotted silk boleros, scarves/ stoles and dresses to drape over the body. Cardigans in mercerised crocheted cotton. All made with Italian yarn and knitted in Belgium using artisanal methods.
THE WOVEN COLLECTION "COAT IS KING". Linen perfectos/ trench-coats, suede jackets, Indian embroidered silk blazers, rain capes and ecological printed bamboo dresses.
KIM STUMPF graduated at La Cambre in 2007. She gained experience at Haider Ackermann, Bruno Pieters, Vivienne Westwood and visual artist Hans Op de Beeck. She designs pieces in a very special way, using her personal "automatic drawing" technique.
It's an abstract geometric form she draws on a small scale which she enlarges on realistic format to become a new pattern concept which leads to a free interpretation on pattern research.
Luxurious fabrics evoke a second skin feeling. It's a pure and timeless design with sustainability and high quality Belgian craftmanship. Those are elements that describe the soul behind the label. The result is a sophisticated collection."


Alexander Mc Queen été 2012





Collection virtuose de Sarah Burton pour la maison Alexander Mc Queen inspirée entre autres par le monde sous-marin. On pourra remarquer également les masques/coiffes en dentelle ajustés au plus près sur les têtes tressées particulièrement réussis. Sarah Burton apporte de la douceur, de la souplesse et de la féminité à la silhouette Mc QUEEN tout en respectant l'univers du créateur défunt.

vendredi 7 octobre 2011

Hussein Chalayan été 2012


Trois vestes oversize particulièrement bien coupées pour démarrer le défilé. Hussein Chalayan se transforme en garçon de café pour l'occasion :

jeudi 6 octobre 2011

Katrien Van Hecke été 2012


Katrien Van Hecke est une créatrice avec une démarche d'artiste plasticienne. Pour cette dernière collection d'été appelée Rust, la créatrice a élaboré un processus pour déposer la rouille sur le tissu en insérant des morceaux de soies dans des plaques métalliques enduites de pigments naturels comme le tanin. L'empreinte des plaques se dépose sur le tissu, créant un motif irrégulier et un effet de matière lié à la rouille.
La collection de Katrien est un artisanat luxueux et moderne, chaque pièce est unique.

Damir Doma collection été 2012






photographies backstage by Mike Yee
Collection d'été de Damir Doma, l'élégance même, des teintes et des matières naturelles, un style sobre, doux et puissant.

mercredi 5 octobre 2011

Sofie Claes, Wolf


Photo by Bram Van Stappen

Après une formation technique en stylisme, Sofie Claes étudie les arts plastiques à Anvers. Elle emménage ensuite à Paris pour y suivre une formation de stylisme et modélisme à Esmod University of Fashion. Elle poursuit son cursus à Amsterdam pour y étudier à l’Amsterdam Fashion Institute (AMFI). En 2006, elle est élue « Honour Student », un titre qui lui vaut d’être remarquée par des professionnels du secteur mode. Elle termine ses études en 2009 avec le projet A Perspective On Positivity.
Sofie Claes possède aujourd’hui son propre atelier à Anvers. Son label s'appelle Wolf avec comme état d'esprit ces quelques mots :
Hunting for a dream.
With powerful senses and a fast beating heart,
A sharp eye and a deep focus.
A spirit so strong and true.
Nice to meet you.
I'm Wolf.

La collection printemps-été 2012 intitulée Chapitre 1 : Le Suprématisme (Chapter 1: «The suprematist»), est inspirée de l’œuvre progressive, iconique et suprématiste de ce courant artistique Carré noir sur fond blanc (Kazimir Malevitch – 1913). Les lignes pures et géométriques sont perceptibles dans ce projet qui se construit autour de formes carrées et de diagonales. La croix noire de Kazimir Malevitch (autre œuvre célèbre du peintre russe), joue également un rôle important dans l’aspect visuel de la collection. L’utilisation de la couleur reste sobre presque comme une peinture historique. Les nuances de noir ainsi que les dégradés de gris et de blanc sont renforcés par l’importante utilisation de coloris moutarde et vert profond. Côté matières, les soies, cotons et fins jerseys sont à l’honneur.

Zoë Vermeire, une collection royale


Coup de foudre pour le travail de Zoe Vermeire, créatrice belge sortant tout juste de l'école La Cambre. Pour cette collection, elle s'est inspirée de la majesté des vêtements royaux et a remporté 5 prix (prix Rue Blanche, Prix Bruxelles Export, Prix La libre Essentielle, Prix Dior, prix RA).
« J’ai commencé à travailler sur le thème de la royauté. Les anciennes peintures anciennes représentant des reines aux vêtements très lourds et complètement retravaillés m’ont beaucoup attirée car cela représente un univers complètement différent de ce que je connais. Je voulais sutout créer l’atmosphère d’une femme forte et distinguée et à la fois montrer une certaine fragilité. Dans ma collection les soies très légères contrastent avec les lainages très lourds… comme les coquillages qui sont mous à l’intérieur mais durs et rigides à l’extérieur. J’ai créé des vestes et manteaux qui sont oversize par endroits, surtout dans les manches et le dos. »