dimanche 28 avril 2013

Jan Fabre, Gisants

Jan Fabre, Gisant (The Brain's Secand Breath), 2012
Jan Fabre, Gisant (The golden Jelly of the Brain), 2012
Jan Fabre, Gisant (The Silk Spun in the Brain), 2012
Jan Fabre, Gisant (Hommage à Elizabeth Caroline Crosby), 2012
Jan Fabre, Gisant (Hommage à Elizabeth Caroline Crosby), 2012 
Jan Fabre, Gisant (The Sound of the Soul), 2012 
Jan Fabre, Gisant (Water-ballet of the Brain (Finale)), 2012 
Jan Fabre, Gisant (Hommage à K.Z. Lorenz), 2012
Jan Fabre, Gisant (Hommage à K.Z. Lorenz), 2012
Retour en images sur les œuvres de Jan Fabre exposées lors de l'exposition Gisants à la galerie Daniel Templon. © Photographies Alice Bénusiglio

Billet sur l'exposition
L'ange de la métamorphose
Janfabre.be

lundi 15 avril 2013

Ron Mueck à la Fondation Cartier, un regard profondément humaniste

Ron Mueck, Woman with shopping (détail), 2013
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
Ron Mueck, Couple under an umbrella, 2013
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
Ron Mueck, Woman with shopping, 2013
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
La Fondation Cartier pour l'art contemporain présente jusqu'au 29 septembre 2013 une exposition magistrale présentant les dernières œuvres de Ron Mueck. Les sculptures de l'artiste sont fascinantes et troublantes de vérité, mettant en évidence l'essence de l'homme. Elles incarnent des personnages qui semblent vivants, dotés d'une âme, d'une histoire et de sentiments. Cette illusion n'est pas atténuée par le changement d'échelle. Qu'elles soient géantes ou rapetissées, les sculptures sont proches de nous, incroyablement humaines. Cette caractéristique de l'œuvre de Ron Mueck la rend universelle.

La première exposition de la Fondation Cartier consacrée à l'artiste remonte à 2005. Elle connut un succès retentissant accompagné d'une fréquentation inégalée. L'œuvre de Ron Mueck est populaire bien que l'artiste n'ait jamais recours à la séduction. Ses sculptures représentent souvent des personnages solitaires avec un physique banal. Tous les âges de la vie sont représentés du nouveau-né au vieillard. L'artiste ne porte pas un regard esthétique sur le corps, il tente de se rapprocher du réel sans jamais le copier véritablement grâce au changement d'échelle. Certaines sculptures présentent des personnages dans des situations ordinaires : un couple de personnes âgées se prélassant sous un parasol (Couple under an umbrella), une femme portant ses sacs de courses avec son bébé attaché contre sa poitrine (Woman with shopping), d'autres situations sont parfois plus étranges : une femme nue portant un amas de branchages (Woman with sticks), un homme nu partant à la dérive sur une barque (Man in a boat). Quelques soient les circonstances dans lesquelles le personnage se trouve, le spectateur rentre en empathie immédiate avec l'œuvre, perçoit un état psychologique.

La précision des expressions ainsi que l'exactitude de la représentation du corps humain dans ses moindres détails (pilosité, ridule, transparence de la peau, etc) sont le fruit d'un long processus créatif méticuleux presque mystique. Le film de Gautier Deblonde Still life : Ron Mueck at work dévoile à travers une succession de plans fixes le travail de l'artiste au quotidien avec ses deux assistantes. L'ambiance dans l'atelier est monacale. Le réalisateur témoigne "Avant tout, c’est un film sur le temps. Le plus frappant, peut-être le plus fascinant lorsqu’on regarde cet artiste à l’œuvre, c’est ce qu’il y a de répétitif et de concentré dans son travail. Il peut passer plusieurs jours à reproduire le même mouvement : plus rien n’existe, à part son mouvement, sa terre, sa résine ou sa peinture." Le film montre également la concentration totale de l'artiste pendant son processus créatif "Techniquement, Ron Mueck est extrêmement perfectionniste, et les trois œuvres que l’on découvre sont encore plus réalistes que les précédentes. Dans le film, on le voit travailler sur la sculpture de la mère à l’enfant, posée face à nous : ce n’est encore que de la terre, il la lisse avec une éponge. Il fait la toilette de cette femme, et tout à coup on dirait qu’elle prend vie. En réalité c’est la partie la plus importante dans la réalisation de la sculpture : Ron Mueck travaille vraiment tout seul pendant ce moment parce que c’est là qu’il donne à ses sculptures leurs formes finales, jusque dans les moindres détails. C’est grâce à cette silhouette en terre qu’il crée un moule pour y couler la résine. Bien sûr, c’est sur la résine qu’il place ensuite les cheveux, les yeux, les nuances de peau. Mais la texture de la peau, les plis, la présence des rides suivant l’âge des gens qu’il représente : tout a été fait sur la terre. Si ce moment n’est pas réussi, il n’y a pas de retour possible par la suite."

Atelier de Ron Mueck, octobre 2009, © Ron Mueck
Photo © Gautier Deblonde
Atelier de Ron Mueck, janvier 2013, © Ron Mueck
Photo © Gautier Deblonde
Atelier de Ron Mueck, janvier 2013, © Ron Mueck
Photo © Gautier Deblonde

Extrait du dossier de presse :
L’INFINI SOUCI DU DÉTAIL : LA NAISSANCE D’UNE SCULPTURE PAR CHARLIE CLARKE
Ron Mueck travaille dans un atelier du Nord de Londres, où il exécute toutes les étapes de la création de ses sculptures. Charlie Clarke, qui l’accompagne depuis longtemps dans la réalisation de certaines œuvres, dévoile ici quelques étapes de la conception et de la fabrication des sculptures.
Les premières incarnations physiques d’une œuvre sont généralement des croquis griffonnés au crayon ou au stylo-bille sur une feuille A4 arrachée au bac de l’imprimante. Ils sont là pour donner une première impression visuelle, pour ensuite la prolonger en trois dimensions. Sur ces pages, des silhouettes apparaissent, changent de proportions, ajustent leur posture, jusqu’à ce qu’un trait de leur caractère, une situation particulière, coïncide avec la vision de l’artiste.
Ensuite Ron Mueck réalise de petites maquettes sculptées en cire ou en argile, de quelques centimètres de haut : ce sont elles qui permettent de tester la validité des silhouettes couchées sur le papier. Les poses sont affinées, les particularités physiques commencent à prendre forme. Pour une sculpture de petites dimensions, l’artiste peut directement passer à un personnage d’argile qui sera moulé pour créer l’œuvre finale. Les sculptures plus imposantes demanderont une maquette plus grande, plus « finie » qui permettra une mise à l’échelle pour créer l’armature et l’argile à taille réelle.
Ron Mueck doit ensuite sculpter la silhouette exacte qu’il souhaite obtenir, sans les vêtements, cheveux et accessoires qui seront ajoutés ultérieurement. Le personnage sans tête, sans cheveux, dévêtu, peut sembler fantomatique à ce stade, mais Ron Mueck voit bien au-delà : il sculpte la forme qui sera recouverte d’un T-shirt ou d’un pantalon alors même que, sur la création finale, seules les parties exposées de la peau devront être détaillées jusqu’aux moindres pores et ridules. Même à ce stade, des ajustements restent possibles. Des détails déjà très travaillés devront alors être sacrifiés et reconstruits.
Une fois fini, le modèle doit être moulé : le personnage terreux et monochrome disparaît sous des couches de laque, de caoutchouc et de plastique, dont il n’émergera probablement pas avant quelques semaines. Souvent, pour les petites sculptures, l’artiste réalise un moulage en cire ou en Plasticine à partir du premier moule. Ce sont des matériaux plus durs que l’argile et qui ne menacent pas de sécher trop rapidement. S’ils ne se prêtent pas facilement aux gestes traditionnels du sculpteur, ils restent intéressants pour réaliser les détails avec la plus grande minutie.
C’est à l’intérieur de ce moule que la sculpture se construit, couche après couche, de l’extérieur vers l’intérieur. La première surface en contact avec le moule est la peau, transparente et marbrée de colorations diverses ; les couches suivantes viendront constituer la chair. Les couleurs de la chair sont reproduites dans la peau en silicone que la lumière traverse de part en part ; l’atmosphère de la pièce fusionne avec le corps de la sculpture. 
Une fois libéré de son moule, l’objet sans cheveux, sans yeux, nu, demandera des semaines voire des mois de maturation pour devenir un personnage à part entière. Qu’il soit destiné à rester nu, avec d’innombrables poils qu’il faudra couper, peindre et insérer selon une disposition et un mouvement précis, ou qu’il soit destiné à être habillé – auquel cas il faudra créer les vêtements à partir de tissus sélectionnés pour leur poids, leur tissage, leur texture et leur motif, et adaptés aux proportions du modèle –, le travail semble sans fin. Il faudra également façonner les globes oculaires, peindre les iris avec la précision infinie des portraits miniatures et les loger dans des sphères en Perspex. Les chaussures seront sculptées de manière à reproduire le cuir patiné, durci, la toile assouplie par l’usage ou la semelle fatiguée. La montre et les lunettes apparaîtront et l’alliance ternie viendra se loger à l’emplacement exact que Ron Mueck a sculpté dans l’argile plusieurs semaines auparavant.
Ron Mueck, Couple under an umbrella (détail), 2013
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
Ron Mueck, Woman with sticks, 2009
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
Ron Mueck, Man in a boat, 2002
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
Chaque œuvre de Ron Mueck est précieuse, unique et extraordinaire. La fondation Cartier nous gâte en nous présentant le travail de cette figure majeure de l'art contemporain qui nous interroge sur notre condition humaine.

Fondation Cartier pour l'art contemporain
RON MUECK du 15 avril au 29 septembre 2013
261, bd Raspail, Paris

Still Life: Ron Mueck at Work

vendredi 29 mars 2013

Cécile Decorniquet, Enfances

Cécile Decorniquet, Lady 7, 2009
Cécile Decorniquet, Come et Capucine, 2009
Cécile Decorniquet, Midsummer, 2013
Cécile Decorniquet, Cernunnos, 2012
Les infirmières galerie présente à travers l'exposition Enfances le travail de la photographe Cécile Decorniquet. Cette exposition personnelle permet d'avoir un aperçu sur les séries qu'elle réalise depuis plusieurs années : Les Ingénues, Ladies, Frères et sœurs, Allégories. Une photographie de sa dernière série Fables est également présentée, elle se nomme Cernunnos en référence au dieu gaulois.
Cécile Decorniquet porte un regard saisissant sur l'enfance et compose chaque photographie comme un tableau. Le soin apporté à l'élégance du stylisme et des accessoires crée un univers particulier entre l'enfance et l'âge adulte. La grand-mère de l'artiste était couturière et lui a certainement retransmis ce goût du détail et du sur-mesure. Quelques ravissantes robes sont présentées au côté des photographies, elles nous plongent dans l'univers artistique tout en délicatesse de la photographe.

mercredi 27 mars 2013

Erwin Olaf, Berlin, Hasted Kraeutler gallery, NY

Erwin Olaf, Berlin, Altes Stadhaus Mitte, 8th of July, 2012
Erwin Olaf, Berlin, Clärchens Ballhaus Mitte, 10th of July, 2012
Erwin Olaf, Berlin, Rathaus Schöneberg, 9th of July, 2012
Erwin Olaf, Berlin, Porträt, 9th of July, 2012
Erwin Olaf, Berlin, Porträt 08, 10th of July, 2012
Erwin Olaf, Berlin, Porträt 05, 9th of July, 2012
Erwin Olaf, Berlin, Porträt 16, 8th of July, 2012
Les photographies récentes de l'excellent photographe néerlandais Erwin Olaf sont présentées à travers l'exposition Berlin à la galerie Hasted Kraeutler à New York. Parallèlement l'artiste expose une présentation de son installation The Keyhole à La Sucrière de Lyon.

3 question à Erwin Olaf, Le Monde
Keyhole installation Erwin Olaf
The dark Side d'Erwin Olaf

jeudi 14 mars 2013

Le style Alber Elbaz chez Lanvin, collection hiver 2013




© Lanvin, Backstage, Photography by Mark Leibowitz

Threeasfour, collection Ophiuchus, fall winter 2013





Backstage du défilé Threeasfour à NY, photographies Elisabet Davids
A travers cette dernière collection, les designers de la marque ThreeASFOUR se sont inspirés des astres et de la constellation Ophiuchus.

Alexander Mc Queen, collection automne hiver 2013




Photographies prises par les équipes de la maison Mc Queen pendant les coulisses du défilé.
Collection hiver 2013
Quelques photographies de l'incroyable dernière collection Alexander Mc Queen. Sarah Burton propose une garde robe ecclésiastique ultra sophistiquée en réinterprétant les crinolines, corsets et autres fraises. La luxuriance des broderies semées de perles est de toute merveille.

"THE ECCLESIASTICAL WARDROBE, FROM COMMUNION GOWNS TO CARDINALS’ ROBES. THE HIGH CHURCH. NUNS, POPES, ANGELS. BALLETS RUSSES. VIRGIN QUEEN. The collection comprises ten looks, presented in pairs. The waist is cinched and the hips are exaggerated throughout. Volumes are overblown but lightness is paramount. Hyper-worked embellishment demonstrates an obsessive attention to detail – and detail within detail. Sharp pressing, multiple folds, quintuple and dégrade pleats, soutache embroidery, triple bulleting, silk and metal thread embroideries, enamelled flowers and more all feature. Rhombic grids lend a sense of graphic modernity to surfaces. Pearls and teardrop pearls evoke beauty and rarity. Hoop skirts, caging and corsetry enhance and idealize a quintessentially feminine silhouette and introduce an erotic undercurrent further suggested by stockings, suspender belts and harnessing. Each look is worn with an embellished ruff: faces are framed."

voir la collection

mercredi 13 mars 2013

Jan Fabre, Gisants, galerie Daniel Templon

Jan Fabre, Gisant (Hommage à C.E. Crosby), 2012

Jan Fabre, Gisant (Hommage à K.Z. Lorenz), 2012
La galerie Daniel Templon expose les Gisants de Jan Fabre. Ces œuvres à la facture exceptionnelle sont éblouissantes. Tout comme Wim Delvoye, Jan Fabre s'intéresse à la science et à l'art gothique. Il interprète à sa façon un genre de sculptures appartenant au passé qu'il modernise merveilleusement. La splendeur des gisants est telle qu'on en oublie le sujet morbide abordé. La grâce d'une libellule posée sur un cerveau ou d'un papillon sur un front nous entraine dans un climat serein teinté de poésie.



Communiqué de la galerie :
Deux ans après le succès de Piètas à la Biennale de Venise, Jan Fabre transforme la Galerie Templon en chambre sacrée. Les deux espaces de la galerie accueillent un couple de gisants en marbre de Carrare accompagné de sculptures de cerveaux habités d’insectes et de plantes. Après s’être emparé du thème de la pièta, Jan Fabre se confronte à la tradition séculaire de la mise en scène de la mort.
L’artiste rend hommage à deux personnalités dont les découvertes ont éclairé le siècle passé : Elizabeth Caroline Crosby (1918-1983), neuro-anatomiste américaine et Konrad Zacharias Lorenz (1903-1989), biologiste et zoologiste autrichien. Fervent défenseur du dialogue entre les champs de la connaissance, Jan Fabre a déjà travaillé sur les neurosciences, notamment avec le film Is the brain the most sexy part of the body ? (2007)
Si les sculptures funéraires invitent à la méditation sur la vanité de l’existence, la mise en scène de Jan Fabre questionne les liens de l’homme avec la nature et sa propre nature. Le cerveau, siège de l’intelligence et de la créativité, apparaît comme un protecteur, un guide possible dans l’au-delà. Les insectes - papillons, abeilles, araignées, scarabées - adoptent la fonction traditionnellement dévolues aux chiens ou aux lions des sépultures royales, posés aux pieds des gisants : celle de la résurrection.
Né en 1958 à Anvers, Jan Fabre est reconnu depuis la fin des années 1990 pour son œuvre d’homme de théâtre, de plasticien et d’auteur. Il s’intéresse depuis 1976 à l’art de la performance, et se lance en 1980 dans la mise en scène et la chorégraphie. Depuis, il a réalisé une trentaine de pièces mêlant danse et théâtre, dont la radicalité déclenche régulièrement la polémique, comme Je suis sang (2000) ou L’Orgie de la Tolérance (2009). En mai 2013 il présentera au Théâtre de la Ville à Paris The Tragedy of a Friendship consacré à la relation entre Nietzsche et Wagner.
Dessinateur invétéré, Jan Fabre crée des sculptures, modèles et installations qui font vivre ses grands thèmes de prédilection tels que la métamorphose ou l’artiste comme guerrier de la beauté. Parmi ses expositions personnelles les plus marquantes ces dernières années on peut citer celle du Museum voor Hedendaagse Kunst à Anvers en 2006 et du Musée du Louvre en 2008. Récemment, l’artiste a fait l’objet d’expositions au Kröller-Müller Museum d’Otterlo au Pays-Bas (Hortus/Corpus, 2011), au Kunsthistorisches Museum de Vienne et au Musée d’art moderne de St Etienne (Jan Fabre. Les années de l’heure bleue, 1986 – 1991, 2011). Le catalogue bilingue anglais/français de l’exposition, avec des textes de Jo Coucke, Marie Darrieussecq, Vincent Huguet et Bernard Marcelis, sera disponible à la mi-février 2013.

L'ange de la métamorphose, Jan Fabre
janfabre.be
www.danieltemplon.com

dimanche 3 mars 2013

Mary Katrantzou, collection automne hiver 2013.14






Mary Katrantzou, backstage à Londres, collection automne hivers 2013.14
Retour sur les coulisses du défilé de la créatrice grecque Mary Katrantzou. Une collection avec un travail soigné sur les imprimés, des volumes XXL. Les modèles étaient coiffées avec des franges arrondies à la mode sixties.

voir toute la collection

lundi 25 février 2013

Jean-Michel Othoniel, Les Noeuds de Babel

Quelques photos de la dernière exposition "Les Noeuds de Babel" de Jean-Michel Othoniel à la galerie Perrotin.
"Pour cette exposition, Jean-Michel Othoniel présente quatre nouvelles sculptures monumentales et des aquarelles préparatoires qui empruntent aussi bien à Brancusi qu’aux formes et couleurs du Maniérisme ou du Baroque italiens, développant « la question du corps disparu. Il s’agit de créer des volumes d’absence, des constructions à dimensions variables où des corps pourraient se lover... Dans les noeuds il y a l’idée qu’il y aurait un corps au centre... Cela rappelle les nimbes ou les auréoles de mes sculptures précédentes. Dans mes dernières sculptures, il y a comme un corps au centre et un noeud autour... Le noeud s’organise autour d’un axe et définit un vide.» Ces oeuvres matérialisent la théorie psychanalytique du noeud borroméen qui structure le sujet par cet équilibre fragile entre le Réel, le Symbolique et l’Imaginaire mais elles semblent avoir été ici déformées par une dynamique invisible, capturant l’essence abstraite du mouvement." — extrait du communiqué de la galerie Perrotin

Jean-Michel Othoniel, The Knot of The Imaginary, 2013
Jean-Michel Othoniel, Le Nœud de Babel, 2013
Jean-Michel Othoniel, R.S.I Knot, 2013, Precious Stonewall, 2012
My Way au centre Pompidou