vendredi 27 septembre 2013

Sun Yuan et Peng Yu à la galerie Emmanuel Perrotin

Sun Yuan et Peng Yu, If I die, 2013
Sun Yuan et Peng Yu, If I die (détail), 2013 
Sun Yuan et Peng Yu, If I die, 2013
 Courtesy galerie Emmanuel Perrotin, Paris
La galerie Perrotin présente les œuvres des artistes chinois Sun Yuan et Peng Yu à travers l'exposition Dear. Les installations sont spectaculaires avec une facture qui rappelle l'hyperréalisme et une mise en scène surréaliste.

L'œuvre If I die est marquante car elle représente la mère de Peng Yu après sa mort, dans une sorte de procession vers le paradis. Elle est accompagnée d'animaux. Selon elle, les oiseaux représentent la liberté et les poissons incarnent la bonne santé et la force. La mère de l'artiste détaille le monde dont elle rêve après sa mort dans un film à travers lequel elle raconte sa probable réincarnation en oiseau géant et libre de toutes contraintes.

Sun Yuan et Peng Yu, Teenager Teenager, 2011
(cette œuvre s'accompagne d'une performance)

Courtesy galerie Emmanuel Perrotin, Paris
Communiqué de la galerie :

La Galerie Perrotin est heureuse de présenter l’exposition « Dear » de Sun Yuan et Peng Yu réunissant un film (If I die) quatre installations dont 3 monumentales (Teenager Teenager, Spilling out, Dear et If I die).
Leurs oeuvres aux allures provocatrices prennent comme sujet les questions complexes de notre époque contemporaine. S’ils figurent parmi les artistes les plus controversés en Chine - ayant recours à un hyperréalisme poignant et dérangeant - leurs installations donnent une vision de la condition humaine au sein du monde moderne, malmenant nos croyances et pointant du doigt nos craintes enfouies pour mieux les mettre au jour. Utilisant de la graisse humaine, des ordures ou des animaux vivants, parodiant les figures leader du pouvoir, leurs oeuvres sont autant de défis envers les systèmes de valeur, les préjugés liés au conditionnement social, les relations ambiguës entre l’Orient et l’Occident. Tandis que leurs « machines toutes puissantes », à la virtuosité technique, ont un pouvoir signifiant de la société de consommation en dérive. C’est avec un humour sombre qu’ils explorent intensément la vie et la mort dans des situations étranges, déstabilisantes. Un autre trouble, pour mieux le dépasser.
Dans le cadre des 25 ans de la Galerie Perrotin, lille3000 accueille à la Gare Saint Sauveur, l’exposition de Sun Yuan et Peng Yu Le coup du Fantôme, dont le commissariat a été confié à Jérôme Sans.

Sun Yuan et Peng Yu, Dear
du 12 septembre au 9 novembre 2013
Galerie Perrotin, 76 rue de turenne, 75 003 Paris

www.sunyuanpengyu.com
Débuts Critiques

samedi 14 septembre 2013

Inez & Vinoodh pour Valentino




Le couple de photographes hollandais, Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin ont réalisé la dernière campagne de publicité pour Valentino en s'inspirant de la peinture flamande du XVIIe siècle. La qualité des natures mortes est saisissante tout comme l'attitude gracieuse des modèles.

GOLDEN AGE ATMOSPHERE
Dutch photographers Inez and Vinoodh shot the FW 13/14 advertising campaign with the masterworks of Flemish painters from the 17th century in mind. Models in striking poses and still life with fruit, skulls, gems and other objects mixed up with the seasons must have accessories ensure that the Golden Age atmosphere is fashionably revived.

Inez et Vinoodh à la galerie Gagosian

Erwin Olaf pour le VOGUE néerlandais





A fashion shoot by Erwin Olaf for the October 2013 issue of the Dutch Vogue.

vendredi 21 juin 2013

Les Paper Dolls d'Yves Saint Laurent

Mannequin Bettina, Yves Saint Laurent 1953-1954
Robe créée pour Bettina, Yves Saint Laurent, 1953-1954
Mannequin Suzy, Yves Saint Laurent 1953-1954
Manteau soir créé pour Suzy, Yves Saint Laurent 1953-1954
Robe créée pour Suzy, Yves Saint Laurent 1953-1954
Mannequin Vera, Yves Saint Laurent 1953-1954
Manteau soir créé pour Vera, Yves Saint Laurent 1953-1954
Robe soir créée pour Vera, Yves Saint Laurent 1953-1954
"Les Paper Dolls sont les toutes premières réalisations en papier d'Yves Saint Laurent adolescent. À travers le divertissement sérieux d'un jeune homme qui joue au couturier se dévoilent la volonté, l'ambition et la force d'un destin."

La fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent propose de jouer à la poupée avec la maison de couture de papier sur son site. Une façon ludique et élégante pour redécouvrir le vestiaire fabuleux du couturier de génie. On peut ainsi habiller la célèbre mannequin Bettina, avec une préférence pour les tenues "Cocktail" et "Soir".

Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent

jeudi 20 juin 2013

James Turrell Chez Almine Rech et au Solomon R. Guggenheim Museum

James Turrell, Aten Reign, 2013. Solomon R. Guggenheim Museum. Photo : David Heald © SRGF
James Turrell, Enzu Blue, 1968
James Turrell, vue de l'exposition au Solomon R. Guggenheim Museum. 
Le travail sur la lumière et l'espace de l'artiste américain James Turrell est actuellement exposé au Solomon R. Guggenheim Museum à New York et à la galerie Almine Rech à Paris.

Communiqué de la galerie Almine Rech :
La galerie Almine Rech a le plaisir de présenter la 7ème exposition personnelle de James Turrell depuis 1999. En 1990, Almine Rech avait organisé la première exposition de galerie en Europe de James Turrell, comportant une Light Piece intitulée « Blood Lust ».
« La lumière est le matériau que j'utilise, la perception le médium, mon travail n'a pas de sujet, la perception est le sujet, il n'y a pas d'image car la pensée associative ne m'intéresse pas. »
 — James Turrell

« En 1966 et 1967, lorsqu'il réalise la série des PROJECTION PIECES [ en 1966 et 1967, elles sont blanches. James Turrell introduit des Projections en couleur en 1968 ] constituée chacune d'un projecteur quartz halogène préparé de sorte qu'il projette une forme spécifique de lumière dans l'angle de deux murs ou à plat sur un mur, James Turrell pose les bases de son oeuvre de manière fulgurante. Les Projections, sortes d'ovnis dans le monde artistique occidental des années 1960, ne furent comprises et reconnues que par un petit nombre. À cette époque, sur la carte géographique de l'art contemporain occidental, la Californie est, relativement, un territoire éloigné. "Une terre d'expériences et de liberté", souligne James Turrell, qui peut montrer l'ensemble des Projections en 1967 au Musée de Pasadena (1) et trouver un sponsor à la poursuite de ses recherches auprès du Los Angeles County Museum of Art, dans le "Art and Technology Program" en même temps que l'artiste Robert Irwin et le psychologue perceptuel Edward Wortz. Il peut notamment créer des chambres expérimentales, entièrement noires ou insonores, ou encore envahies de lumière colorée afin d'explorer les effets de stations dans ces circonstances sur notre vision. Ces travaux tiennent lieu d'études pour des oeuvres ultérieures conçues dans les années 1970 et 1980. »(2)
Cette exposition personnelle de James Turrell présentera une oeuvre historique de 1968, la projection « Prado, Red » faisant partie de la première série devenue iconique de son oeuvre et qui fut montrée au Pasadena Art Museum, ainsi que des Light Reflective Pieces créées en 2012, qui sont des captures de lumière en trois dimensions réalisées par l'artiste dans l'Arizona seront exposées et des sculptures en bronze, plâtre et résine du Roden Crater.
James Turrell est né en 1943 à Los Angeles, il vit et travaille en Arizona. En 2013, James Turrell fait l'objet d'une importante rétrospective aux Etats-Unis, qui sera inaugurée le 26 mai au LACMA à Los Angeles puis au Museum of Fine Arts à Houston le 9 juin et enfin au Guggenheim à New York le 21 juin.

1.  Exposition « James Turrell », Pasadena Art Museum, Californie, 1967. Une œuvre fut vendue et l’exposition suscita un intérêt critique auprès de la communauté artistique.
2.  Texte extrait de Rencontres 9 James Turrell / Almine Rech. Almine Rech Éditions / Éditions Images Modernes, 2005. Le regard en suspens, p. 37-144.


James Turrell, Prado, Red, 1968. Galerie Almine Rech
Galerie Almine Rech
guggenheim.org

vendredi 3 mai 2013

Riccardo Tisci crée les costumes pour le Boléro

Croquis de Riccardo Tisci
Riccardo Tisci (directeur artistique de la maison Givenchy) a travaillé pour l'Opéra de Paris en réalisant les costumes du fameux ballet Boléro, dont la chorégraphie est assurée par Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet et la scénographie par l'artiste Marina Abramovic. Les costumes mêlent l'obscurité et le romantisme qui caractérisent le style du créateur. Riccardo Tisci a voulu mettre l'accent sur la force et la fragilité du corps. Les danseurs apparaissent quasiment nus sous un voile de tulle, mais leur squelette est renforcé par des broderies blanches.

dimanche 28 avril 2013

Jan Fabre, Gisants

Jan Fabre, Gisant (The Brain's Secand Breath), 2012
Jan Fabre, Gisant (The golden Jelly of the Brain), 2012
Jan Fabre, Gisant (The Silk Spun in the Brain), 2012
Jan Fabre, Gisant (Hommage à Elizabeth Caroline Crosby), 2012
Jan Fabre, Gisant (Hommage à Elizabeth Caroline Crosby), 2012 
Jan Fabre, Gisant (The Sound of the Soul), 2012 
Jan Fabre, Gisant (Water-ballet of the Brain (Finale)), 2012 
Jan Fabre, Gisant (Hommage à K.Z. Lorenz), 2012
Jan Fabre, Gisant (Hommage à K.Z. Lorenz), 2012
Retour en images sur les œuvres de Jan Fabre exposées lors de l'exposition Gisants à la galerie Daniel Templon. © Photographies Alice Bénusiglio

Billet sur l'exposition
L'ange de la métamorphose
Janfabre.be

lundi 15 avril 2013

Ron Mueck à la Fondation Cartier, un regard profondément humaniste

Ron Mueck, Woman with shopping (détail), 2013
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
Ron Mueck, Couple under an umbrella, 2013
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
Ron Mueck, Woman with shopping, 2013
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
La Fondation Cartier pour l'art contemporain présente jusqu'au 29 septembre 2013 une exposition magistrale présentant les dernières œuvres de Ron Mueck. Les sculptures de l'artiste sont fascinantes et troublantes de vérité, mettant en évidence l'essence de l'homme. Elles incarnent des personnages qui semblent vivants, dotés d'une âme, d'une histoire et de sentiments. Cette illusion n'est pas atténuée par le changement d'échelle. Qu'elles soient géantes ou rapetissées, les sculptures sont proches de nous, incroyablement humaines. Cette caractéristique de l'œuvre de Ron Mueck la rend universelle.

La première exposition de la Fondation Cartier consacrée à l'artiste remonte à 2005. Elle connut un succès retentissant accompagné d'une fréquentation inégalée. L'œuvre de Ron Mueck est populaire bien que l'artiste n'ait jamais recours à la séduction. Ses sculptures représentent souvent des personnages solitaires avec un physique banal. Tous les âges de la vie sont représentés du nouveau-né au vieillard. L'artiste ne porte pas un regard esthétique sur le corps, il tente de se rapprocher du réel sans jamais le copier véritablement grâce au changement d'échelle. Certaines sculptures présentent des personnages dans des situations ordinaires : un couple de personnes âgées se prélassant sous un parasol (Couple under an umbrella), une femme portant ses sacs de courses avec son bébé attaché contre sa poitrine (Woman with shopping), d'autres situations sont parfois plus étranges : une femme nue portant un amas de branchages (Woman with sticks), un homme nu partant à la dérive sur une barque (Man in a boat). Quelques soient les circonstances dans lesquelles le personnage se trouve, le spectateur rentre en empathie immédiate avec l'œuvre, perçoit un état psychologique.

La précision des expressions ainsi que l'exactitude de la représentation du corps humain dans ses moindres détails (pilosité, ridule, transparence de la peau, etc) sont le fruit d'un long processus créatif méticuleux presque mystique. Le film de Gautier Deblonde Still life : Ron Mueck at work dévoile à travers une succession de plans fixes le travail de l'artiste au quotidien avec ses deux assistantes. L'ambiance dans l'atelier est monacale. Le réalisateur témoigne "Avant tout, c’est un film sur le temps. Le plus frappant, peut-être le plus fascinant lorsqu’on regarde cet artiste à l’œuvre, c’est ce qu’il y a de répétitif et de concentré dans son travail. Il peut passer plusieurs jours à reproduire le même mouvement : plus rien n’existe, à part son mouvement, sa terre, sa résine ou sa peinture." Le film montre également la concentration totale de l'artiste pendant son processus créatif "Techniquement, Ron Mueck est extrêmement perfectionniste, et les trois œuvres que l’on découvre sont encore plus réalistes que les précédentes. Dans le film, on le voit travailler sur la sculpture de la mère à l’enfant, posée face à nous : ce n’est encore que de la terre, il la lisse avec une éponge. Il fait la toilette de cette femme, et tout à coup on dirait qu’elle prend vie. En réalité c’est la partie la plus importante dans la réalisation de la sculpture : Ron Mueck travaille vraiment tout seul pendant ce moment parce que c’est là qu’il donne à ses sculptures leurs formes finales, jusque dans les moindres détails. C’est grâce à cette silhouette en terre qu’il crée un moule pour y couler la résine. Bien sûr, c’est sur la résine qu’il place ensuite les cheveux, les yeux, les nuances de peau. Mais la texture de la peau, les plis, la présence des rides suivant l’âge des gens qu’il représente : tout a été fait sur la terre. Si ce moment n’est pas réussi, il n’y a pas de retour possible par la suite."

Atelier de Ron Mueck, octobre 2009, © Ron Mueck
Photo © Gautier Deblonde
Atelier de Ron Mueck, janvier 2013, © Ron Mueck
Photo © Gautier Deblonde
Atelier de Ron Mueck, janvier 2013, © Ron Mueck
Photo © Gautier Deblonde

Extrait du dossier de presse :
L’INFINI SOUCI DU DÉTAIL : LA NAISSANCE D’UNE SCULPTURE PAR CHARLIE CLARKE
Ron Mueck travaille dans un atelier du Nord de Londres, où il exécute toutes les étapes de la création de ses sculptures. Charlie Clarke, qui l’accompagne depuis longtemps dans la réalisation de certaines œuvres, dévoile ici quelques étapes de la conception et de la fabrication des sculptures.
Les premières incarnations physiques d’une œuvre sont généralement des croquis griffonnés au crayon ou au stylo-bille sur une feuille A4 arrachée au bac de l’imprimante. Ils sont là pour donner une première impression visuelle, pour ensuite la prolonger en trois dimensions. Sur ces pages, des silhouettes apparaissent, changent de proportions, ajustent leur posture, jusqu’à ce qu’un trait de leur caractère, une situation particulière, coïncide avec la vision de l’artiste.
Ensuite Ron Mueck réalise de petites maquettes sculptées en cire ou en argile, de quelques centimètres de haut : ce sont elles qui permettent de tester la validité des silhouettes couchées sur le papier. Les poses sont affinées, les particularités physiques commencent à prendre forme. Pour une sculpture de petites dimensions, l’artiste peut directement passer à un personnage d’argile qui sera moulé pour créer l’œuvre finale. Les sculptures plus imposantes demanderont une maquette plus grande, plus « finie » qui permettra une mise à l’échelle pour créer l’armature et l’argile à taille réelle.
Ron Mueck doit ensuite sculpter la silhouette exacte qu’il souhaite obtenir, sans les vêtements, cheveux et accessoires qui seront ajoutés ultérieurement. Le personnage sans tête, sans cheveux, dévêtu, peut sembler fantomatique à ce stade, mais Ron Mueck voit bien au-delà : il sculpte la forme qui sera recouverte d’un T-shirt ou d’un pantalon alors même que, sur la création finale, seules les parties exposées de la peau devront être détaillées jusqu’aux moindres pores et ridules. Même à ce stade, des ajustements restent possibles. Des détails déjà très travaillés devront alors être sacrifiés et reconstruits.
Une fois fini, le modèle doit être moulé : le personnage terreux et monochrome disparaît sous des couches de laque, de caoutchouc et de plastique, dont il n’émergera probablement pas avant quelques semaines. Souvent, pour les petites sculptures, l’artiste réalise un moulage en cire ou en Plasticine à partir du premier moule. Ce sont des matériaux plus durs que l’argile et qui ne menacent pas de sécher trop rapidement. S’ils ne se prêtent pas facilement aux gestes traditionnels du sculpteur, ils restent intéressants pour réaliser les détails avec la plus grande minutie.
C’est à l’intérieur de ce moule que la sculpture se construit, couche après couche, de l’extérieur vers l’intérieur. La première surface en contact avec le moule est la peau, transparente et marbrée de colorations diverses ; les couches suivantes viendront constituer la chair. Les couleurs de la chair sont reproduites dans la peau en silicone que la lumière traverse de part en part ; l’atmosphère de la pièce fusionne avec le corps de la sculpture. 
Une fois libéré de son moule, l’objet sans cheveux, sans yeux, nu, demandera des semaines voire des mois de maturation pour devenir un personnage à part entière. Qu’il soit destiné à rester nu, avec d’innombrables poils qu’il faudra couper, peindre et insérer selon une disposition et un mouvement précis, ou qu’il soit destiné à être habillé – auquel cas il faudra créer les vêtements à partir de tissus sélectionnés pour leur poids, leur tissage, leur texture et leur motif, et adaptés aux proportions du modèle –, le travail semble sans fin. Il faudra également façonner les globes oculaires, peindre les iris avec la précision infinie des portraits miniatures et les loger dans des sphères en Perspex. Les chaussures seront sculptées de manière à reproduire le cuir patiné, durci, la toile assouplie par l’usage ou la semelle fatiguée. La montre et les lunettes apparaîtront et l’alliance ternie viendra se loger à l’emplacement exact que Ron Mueck a sculpté dans l’argile plusieurs semaines auparavant.
Ron Mueck, Couple under an umbrella (détail), 2013
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
Ron Mueck, Woman with sticks, 2009
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
Ron Mueck, Man in a boat, 2002
Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres
Photographie Alice Bénusiglio
Chaque œuvre de Ron Mueck est précieuse, unique et extraordinaire. La fondation Cartier nous gâte en nous présentant le travail de cette figure majeure de l'art contemporain qui nous interroge sur notre condition humaine.

Fondation Cartier pour l'art contemporain
RON MUECK du 15 avril au 29 septembre 2013
261, bd Raspail, Paris

Still Life: Ron Mueck at Work

vendredi 29 mars 2013

Cécile Decorniquet, Enfances

Cécile Decorniquet, Lady 7, 2009
Cécile Decorniquet, Come et Capucine, 2009
Cécile Decorniquet, Midsummer, 2013
Cécile Decorniquet, Cernunnos, 2012
Les infirmières galerie présente à travers l'exposition Enfances le travail de la photographe Cécile Decorniquet. Cette exposition personnelle permet d'avoir un aperçu sur les séries qu'elle réalise depuis plusieurs années : Les Ingénues, Ladies, Frères et sœurs, Allégories. Une photographie de sa dernière série Fables est également présentée, elle se nomme Cernunnos en référence au dieu gaulois.
Cécile Decorniquet porte un regard saisissant sur l'enfance et compose chaque photographie comme un tableau. Le soin apporté à l'élégance du stylisme et des accessoires crée un univers particulier entre l'enfance et l'âge adulte. La grand-mère de l'artiste était couturière et lui a certainement retransmis ce goût du détail et du sur-mesure. Quelques ravissantes robes sont présentées au côté des photographies, elles nous plongent dans l'univers artistique tout en délicatesse de la photographe.