jeudi 13 septembre 2012

Klara Kristalova, Wild Thought, à la galerie Emmanuel Perrotin

Klara Kristalova, Thinker, 2012
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris.
Klara Kristalova, The invisible, 2012
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris.
Klara Kristalova, Dead hare, 2012
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris.
La galerie Emmanuel Perrotin présente le travail de l'artiste Klara Kristalova à travers l'exposition Wild Thought jusqu'au 27 octobre. Les œuvres en céramique ou en bronze patiné de l'artiste suédoise nous projettent dans un univers fantastique saisissant parfois même angoissant. Une petite fille au visage effacé, un lièvre gisant, un petit garçon à la tête de sanglier. Cela ressemble a du cadavre exquis, poétique et inquiétant.

Klara Kristalova, Fishmarket, 2012
Galerie Emmanuel Perrotin, Paris.
photographies : Alice Benusiglio
Communiqué de la galerie :

L’artiste, née en 1967 dans l’ex-Tchécoslovaquie, a grandi à Stockholm ; après avoir étudié la peinture au Royal Institute of Art en Suède, elle se tourne notamment vers la céramique. Ses caractéristiques, ainsi que les possibilités concrètes de travailler rapidement le matériel tout en combinant des couleurs étonnantes à des formes tridimensionnelles, fascinent Klara Kristalova qui utilise la céramique pour créer un univers fantastique et parfois inquiétant. Comme l’explique l’artiste : « J’avais besoin de mon propre langage pour communiquer avec les autres. Un langage simple et évident qui en quelque sorte peut être universel.» 
L’univers de Kristalova, inspiré par l’imaginaire populaire de l’Europe du Nord, la tradition des contes de fées ainsi que par l’observation et la fréquentation directe de la nature, est peuplé de figures solitaires, souvent des jeunes filles ou d’animaux (lièvres, ânes, oiseaux, phalènes) et de chimères, à mi-chemin entre règne animal et végétal. Ces personnages, à la fois ingénus et étranges, évoluent dans un monde onirique, entre rêve et cauchemar. Plutôt que de mettre en scène des mythes ou de s’appuyer sur un symbolisme immédiat, l’artiste joue avec l’ambigüité et l’ambivalence de ses figures, suspendues entre innocence et danger, beauté et répulsion, attirance et peur. En effet, l’aspect gracieux et saisissant de ses sculptures, recouvertes d’un vernis brillant, rappellent le monde de l’enfance, nimbé d’une aura de mystère et d’étrangeté. Ses icônes (un homme à tête d’âne, des femmes-arbres, des jeunes filles au visage recouvert de papillons et d’oiseaux ou se noyant dans des flaques noires) issues de son inconscient, traduisent ses émotions et possèdent ainsi une puissance fascinante et impénétrable.

www.perrotin.com

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