samedi 26 novembre 2011

Sempé, dessinateur d'humour


Je recommande à tous ce merveilleux documentaire de la collection Empreintes dédié à Sempé. On y découvre l'univers de cet artiste dessinateur au regard espiègle avec la voix traînante et chaleureuse. Les dessins de sempé sont à la fois précis, tendres et humoristiques. Un style identifiable instantanément pour le plus grand plaisir de nos yeux ébahis. A voir encore jusqu'au 2 décembre à ce lien :
http://documentaires.france5.fr/documentaires/empreintes/sempe-dessinateur-dhumour
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"C'est à ses parents aux impressionnants "dons pugilistiques" qui les faisaient se bagarrer tout le temps que Jean-Jacques Sempé doit sa capacité à s'évader par le rêve. Et c'est grâce à l'imagination qu'il a su développer qu'il a réussi à faire vivre ses personnages et leur univers.
Ses dessins témoignent de son regard aiguisé, mais aussi amusé sur le monde qui l'entoure.
Dans ce documentaire signé Marc Lecarpentier et réalisé par Patrick Volson, Sempé commente quelques-unes des scènes qu'il a croquées et donne aux téléspectateurs le plaisir de les redécouvrir. Il relate également des anecdotes de sa vie et évoque les moments forts de sa carrière. En toute modestie. Comme lui."
Isabelle Ducrocq
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à voir également à Paris, une grande exposition à l'hôtel de Ville jusqu'au 11 février :
Sempé croque Paris

mardi 22 novembre 2011

Robert Mapplethorpe Curated by Sofia Coppola chez Thaddaeus Ropac


Robert Mapplethorpe, Marissa Berenson, 1983,
Silver print, 40 x 50 cm (16 x 20 in)
Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac

Robert Mapplethorpe, Melia Marden, 1983,
Silver print, 40 x 50 cm (16 x 20 in)
Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac

Après Robert Wilson et Hedi Slimane, la Galerie Thaddaeus Ropac a invité Sofia Coppola à réaliser le commissariat de sa nouvelle exposition Robert Mapplethorpe.
Cette exposition participe de la même démarche que l’exposition « Robert Mapplethorpe : Eye to Eye » organisée en 2003 par l’artiste américaine Cindy Sherman à New York et « Robert Mapplethorpe curated by David Hockney » à Londres en 2005. L’idée étant de proposer à un artiste contemporain d’apporter son regard sur une œuvre aussi majeure que celle de Robert Mapplethorpe.
C’est à la Fondation Mapplethorpe à New York –partenaire de l’exposition- que la réalisatrice américaine est allée choisir les images pour son exposition. À travers des images rarement exposées et peu connues du photographe américain, Sofia Coppola a conçu un accrochage très proche de son univers. La réalisatrice dit, s’être toujours inspirée d’images pour se diriger dans la conception de ses films ; des images prises avec son propre appareil, collectées dans les albums des grands photographes et tirées des magazines. Même si elle s’en défend, en embrassant d’un regard l’ensemble des photographies, on pourrait croire qu’il s’agit du mood board en image d’un prochain long-métrage en cours de préparation. Aucune histoire n’a pourtant été brodée autour des images choisies. Reste à chacun le loisir d’imaginer les personnages d’une fiction en nuances de gris.
Sofia Coppola a extrait du travail de Robert Mapplethorpe des images tendres, contemplatives desquelles se dégage une tension fragile. Habitué aux clichés érotiques et provocants, au contenu parfois métaphysique, le spectateur découvre une personnalité de l’artiste jusqu’alors peu explorée. Des portraits d’enfants au regard pénétrant : Honey (1976), Andes (1979), des animaux alanguis : Muffin (1981), Kitten (1983), des portraits de femmes charismatiques saisies dans l’intimité d’une introversion : Annabelle’s Mother (1978), Paloma Picasso (1980), ses célèbres natures mortes aux fleurs. Un regard féminin et créatif a été posé sur ces choses et personnes immobiles chargées de grâce et de candeur. Touchée naturellement par ce goût pour la beauté qu’elle partage avec Robert Mapplethorpe, elle a su mettre en valeur dans l’œuvre de l’artiste la tendresse et l’émotion dans le silence d’un temps suspendu.
La sélection de Sofia Coppola comprend quatre prêts venant de musées prestigieux : Katherine Cebrian (1980) et Waves (1980) font partie de la collection permanente de la Tate Modern à Londres, Melia Marden (1983) fait partie de la collection du Guggenheim et Fireplace with Flowers (1986) appartient au Montreal Museum of Fine Arts.
Robert Mapplethorpe Curated by Sofia Coppola
du 25 Novembre 2011 au 7 Janvier 2012

mardi 15 novembre 2011

JR, Encrages, à la galerie Emmanuel Perrotin


JR, The Wrinkles of the City, Los Angeles, Robert's eye, 2011 simulation Courtesy Galerie Perrotin, Paris

Nouvel artiste de la galerie Perrotin, JR expose prochainement à travers l'exposition Encrages. 

La Galerie Perrotin a le plaisir d'annoncer la première grande exposition personnelle de JR "Encrages" du 19 novembre 2011 au 7 janvier 2012. Après avoir exposé dans le plus grand Musée du monde, les murs des villes, JR se confronte aux cimaises de la Galerie.
JR réalise des photographies souvent monumentales qui s'infiltrent dans le paysage urbain, portraits d'anonymes témoins du monde contemporain mais aussi mémoires des lieux : Women are Heroes notamment à Rio, Jaipur, Nairobi etc.(2008-2010) dont le film éponyme a été sélectionné au Festival de Cannes en 2010 ; The Wrinkles of the City à Carthagène, Los Angeles etc. (2008-2011).
JR livre un art de l'action, affichant, sans y être invité, ses tirages surdimensionnés sur les immeubles des banlieues parisiennes, sur les murs du Moyen-Orient ou des Etats-Unis, sur les ponts brisés d'Afrique ou dans les favelas, au Brésil.
JR a reçu le prestigieux TED Prize 2011 qui lui offre la possibilité de formuler un voeu pour changer le monde, avec le projet Inside Out, il cherche à réunir et diffuser des images autour de l'intime et de l'identité :
Dans ce cadre, le photomaton imprimant des autoportraits gigantesques était visible cet été à Paris (Centre Pompidou), Arles (Rencontres de la Photographie) , Tel Aviv et Ramallah.
Des photographies inédites, un assemblage et des films seront également montrés ainsi qu'une affiche sur la façade de la Galerie.
Art engageant, infiltrant, participatif, éphémère... Au-delà de tous les qualificatifs, JR invite à une réflexion en mettant en avant des héros anonymes, offrant ainsi au regard les visages d’une humanité multiple et unique.
Du 29 novembre au 10 décembre 2011, la Galerie Perrotin organisera une exposition de JR "Wall & Paper" au M Building à Miami (thembuilding.com).

Maurizio Cattelan : All, au Solomon R. Guggenheim Museum


Installation view: Maurizio Cattelan: All, Solomon R. Guggenheim Museum Photo: David Heald © Solomon R. Guggenheim Foundation

L'un des artistes majeurs de la galerie Emmanuel Perrotin, Maurizio Cattelan, expose son travail à travers une rétrospective intitulée All, au Guggenheim Museum. L'artiste est très peu exposé à Paris (la dernière fois à l'église des beaux-arts ?), le voici consacré à New York.

— communiqué de la galerie :

Le Solomon R. Guggenheim Museum présente Maurizio Cattelan : All, la première rétrospective consacrée à l’œuvre de Maurizio Cattelan, du 4 novembre 2011 au 22 janvier 2012 à New York. Maurizio Cattelan (né en 1960), artiste de renommée internationale que l’on a pu simultanément qualifier de provocateur, d’humoriste et de poète tragique de notre temps, est l’auteur de quelques-unes des images les plus mémorables que nous a offert l’art contemporain récent. Puisant son inspiration dans les sources les plus diverses – de la culture populaire à l’histoire et aux religions organisées, en passant par une médiation à la fois humoristique et essentielle sur l’être humain –, dans une veine qui peut être qualifiée d’hyperréaliste, Cattelan crée des sculptures véristes qui mettent au jour les contradictions à l’œuvre au sein de nos sociétés actuelles. Tout à la fois audacieuse et irrévérencieuse, son œuvre n’en demeure pas moins marquée par une profonde gravité, même dans sa critique culturelle la plus virulente. Rassemblant quelque cent trente œuvres – la quasi-totalité de sa production depuis 1989 – Maurizio Cattelan: All les présente flottant en masse de manière apparemment aléatoire depuis l’oculus de la rotonde du musée, dans une installation in situ conçue par l’artiste. Le visiteur découvre dès le rez-de-chaussée du musée le spectaculaire accrochage qui se prolonge sur la rampe à différents niveaux. Suspendus par des cordes comme à une potence, les objets évoquent la pensée de la mort qui est sous-jacente à toute l’œuvre de Cattelan. L’exposition même est un exercice d’impertinence, l’artiste ayant accroché son œuvre comme du linge à sécher. À l’instar de chaque pièce, cette nouvelle installation résonne de multiples interprétations potentielles. Si Cattelan a déjà eu recours au principe de la suspension, notamment avec Novecento (1997), sculpture aux prolongements poétiques qu’il a créée en mettant en scène un cheval empaillé, ce motif revêt ici des proportions épiques. L’installation suggère dans sa globalité l’idée d’une exécution de masse et constitue, pour la durée de l’exposition, une œuvre d’art à part entière, aussi essentielle que tragique.

Une application mobile – la première jamais produite par le musée Guggenheim –, offre à tous la possibilité d’enrichir leur visite par des images et des textes consacrés au œuvres ainsi que les commentaires vidéos des principaux collaborateurs de l’artiste. Outre le catalogue illustré accompagnant l’exposition, est également proposée une nouvelle édition du magazine Toilet Paper conçu par Cattelan et le photographe Pierpaolo Ferrari.

La rétrospective Maurizio Cattelan : All est organisée par Nancy Spector, conservatrice en chef et directrice-adjoint de la Solomon R. Guggenheim Foundation.

Mirit Weinstock, raffia & twigs collection




Dernière collection de bijoux de la créatrice Mirit Weinstock, en vente chez Colette je crois. La créatrice a tressé du rafia et l'a trempé dans l'or ou l'argent. Certains bijoux sont également composés de brindilles trempées dans de l'or. Toujours beaucoup de raffinement dans les attaches et les détails, Mirit fait du luxe artisanal.