lundi 27 septembre 2010

Le festin de Terry Richardson. Un poulpe, miam !

FESTIN
photographie Terry Richardson
réalisation Carine Roitfeld
Vogue Paris oct 2010

Une photo de Terry Richardson que j'aime dans le dernier numéro spécial de Vogue. Le magazine fête ses 90 ans en 624 pages. De belles séries ont été réalisées pour l'occasion avec notamment cette série savoureuse : le festin. Le supplément portfolio des 90 images les plus audacieuses est malheureusement décevant, on nous rabâche les grands classiques avec Guy Bourdin et Helmut Newton à haute dose.

www.vogue.fr

Philip Akkerman, I have become paint

Philip Akkerman, n°15, 2005
Huile sur bois, 40 x 34 cm


La galerie Polaris va présenter prochainement le travail de l'artiste Philip Akkerman à travers l'exposition I have become paint à partir du 16 octobre. Ci-dessous le communiqué de la galerie :

Né en 1957, à La Haye (Pays-Bas) Philip Akkerman ne peint que des autoportraits depuis 1981. Il n’est question ici que de Peinture, voire de la conceptualisation du matériau Peinture.
Akkerman ,comme Sophonisba Anguissola (Italie XVIe) utilise l’autoportrait comme terrain de recherche mais aussi base de son œuvre. Ne nous apprenant rien sur la vie de l’artiste, ni sur ses états d’âme, la richesse des techniques et des styles utilisés surprend si l’on considère qu’un seul sujet travaillé peut être trop réducteur.
Si ces portraits nous apostrophent , tout en se travestissant ( coiffes, vêtements, déformations…) l’artiste confirme qu’il ne cherche pas à reproduire mais plutôt à obtenir le meilleur de l’absence, comme l’aboutissement d’une recherche impossible de tous les êtres qui se cachent en chacun de nous. Le visage est naturellement le sujet le plus proche et le plus naturel, mais il est aussi celui qui change au plus intime du propre regard de l’artiste. Philip Akkerman aime à dire «l’autoportrait ne dit-il pas toujours la vérité ? »

Prochaines expositions personnelles de l’artiste :
Mummery + Schnelle Gallery, London, Septembre 2010
Kunstverein Ahaus, Septembre 2010
Bravin Lee Gallery New York , Hiver 2010/2011
Kunsthall Rotterdam – 2011

Philip Akkerman
I have become paint
du 16 octobre au 14 novembre 2010
galerie polaris
15 rue des Arquebusiers
75003 Paris

philipakkerman

dimanche 26 septembre 2010

vente aux enchères de mode NIPPONNE organisée avec l'Artcurial


MODE NIPPONNE
Lundi 4 octobre 2010 — salle 7 — 14H
PARIS —HOTEL DROUOT
9 rue Drouot — 75009 PARIS

COMME des GARCONS & YOHJI YAMAMOTO
Alaïa Balenciaga . Manolo Blahnik . Maud Frizon
Jean-Paul Gaultier . Marc Jacobs . Kenzo
Christian Louboutin . Maison Martin Margiela
Issey Miyake . Rick Owens . Lucien Pellat-Finet
Prada . Yves Saint Laurent . Undercover Jun Takahashi


COMMISSAIRE PRISEUR :
Isabelle BOUDOT de La MOTTE

EXPERT:
Pénélope BLANCKAERT, + 33 (0)6 13 43 29 29
penelope@pbfashionexpert.com


RENSEIGNEMENTS :
Elisabeth TELLIEZ, + 33 (0)1 42 99 16 59
Fax : + 33 (0)1 42 99 20 55
etelliez@artcurial.com

EXPOSITIONS PUBLIQUES A DROUOT— salle 7
Samedi 2 octobre de 11h à 18h
Lundi 4 octobre de 11h à 12h

www.artcurial.com

Les jardins Albert Kahn, un petit coin de paradis





photographies : Alice Bénusiglio

texte à venir

Dash Snow, Harmony Korine, Ryan McGinley chez agnès b.

Dash Snow, Untitled (Metallic trees), God Spoiled, 2007.
Photographie, dyptique.

Harmony Korine, Scumbag 2, 2010.
Technique mixte.

Ryan McGinley Raymond,
Everybody Knows This Is Nowhere 2010.
Photographie nxb. 30x45 cm

— Communiqué de la galerie —

« 3+1 », 3 c’est Dash Snow, Harmony Korine et Ryan McGinley, 1 c’est agnès b.

Un trio incontournable de la scène artistique contemporaine américaine réunit par agnès b. dans un lieu qui n’a jamais eu froid aux yeux et leur a toujours été fidèle. Ce n’est pas un hommage qu’agnès b. a voulu rendre à Dash Snow, elle a plutôt imaginé de faire vivre ses dernières œuvres au milieu de celles de ses amis et pairs. De le mettre en contexte, tout comme elle l’a connu lors de l’exposition « New York Scene » en 2003.
Lors de cette exposition, la galerie du jour s’était transformée en terrain de jeux pour une bande de jeunes artistes, pour la plupart inconnus, qui s’exprimaient à travers divers médias (vidéos, photographies,sons, graffs, dessins, installations) et puisant leurs références dans leurs modes de vie (le punk-rock, le hip-hop, le Skate) produisant au final un « art du quotidien ».

Parmi eux Dash Snow.
Son œuvre était la première à droite en entrant à la galerie, les visiteurs d’alors s’en souviendront…
Elle attire l’attention. Un amas de Polaroïds, des scènes de vie, de sexe, d’alcool, de drogue, d’états limites, de violences, le tout brûlé par endroit au briquet. Son passage marquera les esprits, il restera proche de la galerie et surtout d’agnès b. qui le comptait parmi ses amis new yorkais. Tout comme Ryan Mc Ginley qu’on ne présente plus et qu’elle a été la première à exposer en France. Grâce à la précieuse aide de Jade Berreau, la galerie du jour présentera lors de cette exposition les derniers travaux de Dash Snow disparu de manière brutale l’année dernière. Travaux qui avec le temps n’ont cessé de s’enrichir (photos, sculptures, installations) et qui vont bien au delà de la simple provocation.

Harmony Korine fidèle parmi les fidèles montrera ses derniers travaux, tirages, photocopies, peintures et dessins.

Ryan Mc Ginley revient à la galerie du jour pour la troisième fois, après un solo show en 2006 et deux participations à des expositions collectives. Il présentera sa dernière série de portraits Everybody knows This is Nowhere contrairement à ses habitudes, photographiée en noir et blanc et en studio.

« 3+1 »
jusqu'au 6 novembre 2010
Galerie du jour
44 rue quincampoix
75004 paris

Indian Summer, Sarah Braman




— Communiqué du Confort Moderne —

Exposition monographique
Entrepôt-galerie
Du vendredi 17 septembre au dimanche 19 décembre

"These sculptures are monuments to the people I love and the joy and confusion I feel in being alive, but they are not about things, they are things! They don’t exist as a reference, representation or metaphor, but as themselves. Sculpture can act as a porthole to another dimension and all the while it is in our space, real as a table or a tree". SB 2010 *

Sarah Braman est une artiste américaine qui participe avec discrétion et engagement à la vie artistique new yorkaise depuis plus de quinze ans. Au début des années 2000, elle fonde avec les artistes Phil Grauer, Wallace Withney et Suzanne Butler la galerie Canada. Ils sont parmi les tout premiers à s'installer dans le Lower east side de Manhattan au coeur du quartier chinois et développent depuis lors un programme indépendant et ambitieux proche de celui des espaces alternatifs ou autogérés.

Sarah Braman assemble des sculptures combinant le plexiglas, le bois, le tissus, la peinture, dans des agencements hétéroclites et des équilibres précaires. Son travail est assez méconnu et ses expositions rares. Quelques apparitions dans des expositions de groupe et deux expositions personnelles dans les galeries Canada et Museum52 à NY. Sa première exposition européenne met en évidence la part visionnaire de son oeuvre. En effet la recrudescence de ce type de travail ne doit pas faire oublier que Sarah Braman en est l'une des pionnières. Jusqu'à présent cantonné à des espaces exigus, son travail en résidence à Poitiers lui permet d'appréhender des volumes plus ambitieux et d'expérimenter de nouvelles formes.
Elle propose notamment de poursuivre ses dernières recherches en intégrant plus directement des élements figuratifs dans ses compositions, comme des pièces détachées de carrosserie de voiture, des morceaux de meubles, de bureaux, d’étagères et des résidus en tout genre trouvés sur site. Une formule qui rend son travail plus complexe que les utilisations unitaires de matériaux.
Elle privilégie une approche artisanale, art and craft, low tech de la sculpture qui révèle un plaisir des matériaux, des couleurs et des formes. Les pièces semblent littéralement sans façade, ni avant ni arrière, dans un équilibre aussi savant que désinvolte. Il est question de vulnérabilité et de force, de sophistication et de négligé, d’une perpétuelle inadéquation entre les arrangements les plus folk de produits de masse et les racines d’une nature ad hoc. Ses oeuvres qui peuvent apparaître au premier regard comme de simples structures abstraites et froides, invitent trés vite le spectateur à naviguer tout autour afin de multiplier les points de vue, de s'en emparer. La finesse des assemblages, le soin des matériaux, la générosité des formes appellent alors à une attention plus fine, plus physique, un soin, une envie de les cajoler.

Une approche brute et intelligente, sincère et sérieuse où le plaisir n'est jamais refoulé. Une réaction salvatrice aux récents discours intellectuels cyniques et au métalanguage autoréflexif qui semblent dominer un pan de l'art actuel.

*Ces sculptures sont des monuments que je dédie aux gens que j'aime, à la joie et à la confusion que je ressens d'être vivante, elles ne parlent pas de choses et d'autres, elles sont ces choses là ! Elles n'existent pas en tant que référence, représentation ou métaphore mais existent pour elles-mêmes. La sculpture pourrait avoir une fonction de hublot sur une autre dimension tout en restant dans notre espace, aussi vraie qu'une table ou qu'un arbre.

Indian Summer
Sarah Braman

Le confort moderne

185, rue du Faubourg du Pont-Neuf
86000 Poitiers

mercredi 22 septembre 2010

L'exposition Voyage dans ma tête présente l'éblouissante collection de coiffes ethniques d'Antoine de Galbert à la Maison rouge jusqu'au 26 septembre.

Mission Citroën Centre-Afrique, Femme Mangbetu de profil, 1924-1925
Archives du musée du quai Branly

Coiffe de jeune homme Turkana, Afrique de l'Est, Kenya ou Ouganda.
Terre, cheveux, pigments naturels, éléments métalliques, plumes d'autruche, fibres végétales, perles
Collection Antoine de Galbert

Claude Lévi-Strauss, Indien de la tribu Bororo, 1935-1936
Archives du musée du quai Branly

Coiffe murara ou myhara, Rikbatsa (?) Amérique du sud. Mato Grosso, Brésil
Plumes d'ara, de toucan, de mitu mitu, fibres de palmiers (tucum et reina), fils de coton, cheveux
Collection Antoine de Galbert

Coiffe royale Bamiléké, Afrique Centrale, Cameroun
fibres végétales, perles, tissu

Collection Antoine de Galbert

Hughes Kraft, Femme Ouzbek de Kokan coiffée du topi, 1880-1889
Archives du musée du quai Branly

Mission Citroën Centre-Asie, Acteur de Théâtre, 1930-1931
Archives du musée du quai Branly

Coiffe de théâtre Han (?), Asie. Chine
Carton, laiton, plumes de martin-pêcheur
Collection Antoine de Galbert

L.Schneiter, Officiant du Teyyam, janvier 2003
nord-est du Kérela, village de Mattanur


Les images ci-dessus sont extraites du catalogue de l'exposition Voyage dans ma tête

Extrait du petit journal de la maison rouge :

Bousculant les frontières géographiques et les repères visuels, revisitant les notions d’art populaire et d’art « primitif », l’exposition de la collection de coiffes d’Antoine de Galbert invite
à un voyage immobile à travers les textures, les matières et les couleurs dont se pare l’humanité. Avec la présentation de 350 d’entre elles, cette exposition se veut un hommage à tous les créateurs dont l’anonymat n’exclut ni le génie inventif ni l’éblouissante virtuosité. C’est aussi une façon d’appréhender les usages et les rituels de cet élément complémentaire de la parure, au côté de laquelle il faut imaginer maquillages et peintures corporelles, bijoux et costumes…
Bérénice Geoffroy-Schneiter et Antoine de Galbert (commissaires de l'exposition)

Il y a quelque temps, lors de la projection d'un film à la maison rouge sur l'artiste Tatiana Trouvé, j'avais eu l'occasion de voir par hasard une partie de la collection des coiffes d'Antoine de Galbert. Les coiffes étaient installées dans des vitrines faisant le tour de la salle de projection. Subjuguée par la magnificence de celles-ci, je ne me suis pas assise face à l'écran comme tout le monde pour regarder le film mais suis restée figée devant les vitrines. La frustration était grande quand les lumières se sont éteintes même si le film d' Alyssa Verbizh sur Tatiana Trouvé était fort intéressant par ailleurs.

Ce fût donc un grand plaisir de retrouver ces coiffes à l'occasion de cette exposition magistrale, envoutante et enrichissante. On se réconcilie avec l'humain, fasciné par la diversité de ses cultures et de ses croyances, capable d'inventer des parures fabuleuses
en matières végétales et animales pour satisfaire ses mythes. On pense à l'ethnologue Claude Lévi-Strauss (qui aurait certainement été intéressé par cette exposition) et son livre Tristes Tropiques.

L'originalité et la richesse de cette exposition sont intimement liées à la personnalité du collectionneur et fondateur de la maison rouge : Antoine de Galbert. Un homme amoureux de l'art, indifférent aux modes pailletées de l'art contemporain, se laissant guider par sa curiosité et son bon goût uniquement. Un être rare et précieux dans ce milieu, parfaitement décrit dans l'article de Valérie Duponchelle.

Antoine de Galbert au milieu de sa collection de coiffes. (François Bouchon/Le Figaro)

Antoine de Galbert, l'art en dilettante (Le Figaro.fr)
La maison rouge travaille du chapeau (Le Point.fr)
La maison rouge
Parisart

Voyage dans ma tête
jusqu'au 26 septembre
La maison rouge
10 boulevard de la bastille
75012 paris

lundi 6 septembre 2010

Inauguration de deux nouveaux espaces : galerie LOEVENBRUCK et EMMANUEL PERROTIN le samedi 11 septembre


La galerie Loevenbruck
— communiqué de presse de la galerie —

Ouverte au public en 2001 à Saint-Germain-des-Prés, la galerie Loevenbruck change de lieu et se déplace 6, rue Jacques Callot, à une rue de son ancienne adresse, dans un espace plus grand, de 130 m2. L'enseigne, raccourcie sous la forme générique de LOEVENBRUCK, vous accueille, lumineuse, sur la façade longue de 10 m. Dans ce nouvel espace, la galerie continue de promouvoir les artistes qu'elle représente, 21 œuvres singulières à découvrir ou redécouvrir. « Ces dernières années, nous avons eu la chance de présenter de nombreux artistes qui comptent aujourd'hui parmi les meilleurs représentants des scènes hexagonale et internationales. Les expositions, au sein de la galerie, ont souvent été des propositions audacieuses, jouant avec un espace limité mais toujours en mouvement, qui restera « notre premier lieu » originel, situé à l'angle des rues de Seine et de l'Echaudé. Désireux de conserver notre identité Germano-pratine, nous avons déménagé au 6 de la rue Jacques Callot en lieu et place de la Galerie Darthea Speyer (et auparavant la galerie du Surréalisme !) où furent montrés, durant plus de 40 ans, certains artistes essentiels à l'histoire de l'art contemporain tels Nancy Spero, Leon Golub, Ed Paschke, Peter Saul ou encore Georges Segal.
Grâce à l'imaginative appropriation des lieux que l'on doit à Anne-Cécile Comar, architecte associée de l'Atelier Du Pont (Membre de PLAN 01), la galerie est un « display » d'espaces lumineux et fonctionnels : un grand espace d'exposition modulable, un espace privilégié d'exposition en vitrine, indépendant et réactif, pour pièces uniques ou rares, faisant écho à notre galerie voisine « Pièce Unique ». Un bureau privatif, enfin, lieu d'échange et de présentation sur demande et lieu de découvertes en dehors de la programmation officielle.
L'inauguration de ce nouvel espace aura lieu samedi 11 septembre, de 11h à 21h. Durant trois semaines, la galerie présentera des œuvres de ses différents artistes, au sein d'un accrochage évolutif. La programmation s'articulera ensuite autour d'expositions renouvelées toutes les 4 à 6 semaines. La première exposition personnelle sera consacrée à Jean Dupuy. Depuis plusieurs années, certains historiens de l'art et conservateurs ont incité l'artiste à dévoiler ses toiles des années 60. Après le MAMAC de Nice, la Villa Tamaris, c'est actuellement le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris qui lui offre ses cimaises. Cette exposition sera la première présentation en galerie de ses œuvres.» inaugurent de nouveaux espaces samedi prochain (11.9.2010).
artistes représentés : Cristian Andersen, Virginie Barré, Alain Declercq, Robert Devriendt, Dewar & Gicquel, Blaise Drummond, Jean Dupuy, Patrice Gaillard & Claude, Fabien Giraud & Raphaël Siboni, Vincent Labaume, Arnaud Labelle-Rojoux, Lang / Baumann, Édouard Levé, Philippe Mayaux, Gábor Ösz, Bruno Peinado, Werner Reiterer, Stéphane Sautour, Børre Sæthre, Alina Szapocznikow, Morgane Tschiember.


La galerie Emmanuel Perrotin
— communiqué de presse de la galerie —

La Galerie Emmanuel Perrotin inaugure un nouvel espace au 1er étage du 76 rue de Turenne, totalisant une surface de 1500 m2 et 11 salles d’exposition. A cette occasion, une exposition de groupe est organisée du 11 septembre au 30 octobre 2010, dans tous les espaces de la Galerie où figureront : John Armleder, Tauba Auerbach, Hernan Bas, Matthew Day Jackson, Bernard Frize, Mark Grotjahn, Andrew Guenther, Sergej Jensen, Bharti Kher, Adam McEwen, Olivier Mosset, Takashi Murakami, R.H. Quaytman, Claude Rutault, Lee Ufan, Piotr Uklanski, Martin Wöhrl. Les œuvres, réalisées en majorité pour l’exposition, ont pour point commun de dévoiler de multiples facettes (non exhaustives) de la peinture abstraite aujourd’hui dans un dialogue étonnant. Certains artistes ont choisi une œuvre emblématique dans leurs parcours : Tauba Auerbach, une Fold Painting en trompe-l’œil inversé, Matthew Day Jackson, une œuvre monumentale en bois brûlé, Mark Grotjahn, un dessin de grand format, Bharti Kher, un panneau de bindis multicolores, Takashi Murakami, deux peintures abstraites de 1991, Piotr Uklanski, une encre sur toile, enfin Bernard Frize, Matthew Day Jackson et Lee Ufan proposent chacun une peinture récente. D’autres s’emparent d’une salle de la galerie : John Armleder recouvre entièrement les murs de fibre d’étoupe d’où jaillissent des toiles. Adam McEwen reproduit en graphite sur panneau d’aluminium des planches de bois ou de métal mais également des dessins de Rorschach en chewing-gum sur toile. Olivier Mosset révèle une nouvelle série de Shape Paintings géométriques au format identique. R.H. Quaytman évoque les lieux qui ont marqué son histoire personnelle mais aussi l’histoire de l’art dans des compositions à la limite de l’abstraction. Claude Rutault développe un environnement selon le principe des « Méthodes/Définitions ». Martin Wöhrl , artiste allemand, livre des assemblages en bois circulaires ou carrés, jouant avec les matériaux et conventions du design et de l’architecture.

R. H. QUAYTMAN, Silberkuppe, Chapter 17, 2010
Sérigraphie et huile sur bois enduit de gesso 63 x 101,6 cm
Courtesy Galerie Emmanuel Perrotin, Paris

Bharti KHER, The Theory of Everything, 2010
Bindis sur panneau 183 x 244 cm
Courtesy Galerie Emmanuel Perrotin, Paris

Piotr UKLANSKI, Untitled (Menorrhagia), 2008
Encre sur toile 300 x 300 cm
Courtesy Galerie Emmanuel Perrotin, Paris

Vernissage le samedi 11.9.2010

galerie Emmanuel Perrotin
76 rue de Turenne
Paris 75003

galerie Loevenbruck
6 rue Jacques Callot
Paris 75006