Aya Takano, Guardian of the World in Two Hundred Years, 2017 ©Aya Takano/Kaikai Kiki Co., Ltd. All Rights Reserved. Courtesy Galerie Perrotin Paris |
Extraits du communiqué :
« Lorsque j’étais enfant, je rêvassais tout le temps, je vivais dans mon imagination, grâce à la lecture des livres et des mangas. Je détestais le design de la plupart des machines et des immeubles ; je les déteste encore aujourd’hui… J’aspirais à la liberté de l’esprit, et en ce sens, j’étais très différente des autres. J’aimerais être comme cela aujourd’hui, mais je n’en suis plus capable… »
L’exposition The Jelly Civilization Chronicle présente une sélection de 26 peintures et plusieurs dessins sur celluloïd, œuvres préparatoires à un manga de 186 pages.
Aya Takano, Encounter, 2017 |
Sur les ruines d’un réacteur nucléaire, après de multiples épreuves et métamorphoses, les héros retrouvent la société de paix qui était la leur, la “Jelly Civilization”, où se combinent la tradition, le souvenir et l’éternité: « La mémoire de tous ceux qui portent de la “gelée”, la mémoire de toute la “gelée”, la mémoire de ce qui est en train de se passer, et de ce qui pourrait se passer… » Ainsi naît le fruit d’une imagination qui se nourrit d’elle-même, pleine de toutes les possibilités de l’illusion, tel un lieu idéal, aux frontières du rêve et du désir : « cet endroit est omniprésent, explique Aya Takano. Il est en nous et partout ailleurs. » The Jelly Civilization Chronicle fut un vrai défi pour l’artiste, qui eut à cœur d’y exprimer l’histoire récente du Japon, comme d’y cristalliser pour la première fois ses angoisses et ses obsessions: un an de travail fut nécessaire pour élaborer cette œuvre inédite et ambitieuse, présentée pour la première fois à Paris, à la Galerie Perrotin.
Aya Takano, The Galaxy Inside, 2015 |
Aya Takano, A City of Jelly and Hatafutame, 2017 |
Aya Takano, The Adventure Inside, 2017 |
Malgré le chaos et l’adversité dans vos œuvres, il y a toujours la vie qui grouille, surgissant quoiqu’il arrive, avec des survivants, des animaux…
L’homme va peut-être périr, cela arrivera peut-être un jour. Mais je crois en la force de la nature et de la vie qui resurgira plus tard.
N’est-ce pas aussi le propos de cette exposition Toward Eternity ?
Je ne sais pas si cela a un lien. Mais c’est vrai que je cherche toujours l’éternité, la renaissance, le renouvellement dans mon travail.
http://aliceaupaysdesarts.blogspot.fr/2009/12/aya-takano-from-here-to-eternity.html