vendredi 28 décembre 2018
Les demoiselles de Rochefort, hymne à l’amour, à la joie et à la liberté
Arte nous offre Les demoiselles de Rochefort jusqu’au 23 janvier. Cet hymne à l’amour, à la joie et à la liberté particulièrement réjouissant rend léger comme une bulle de champagne. On se surprend à chanter comme un pinson et sautiller en marchant après l’avoir vu quelques fois. Le générique tourné sur le pont transbordeur de Rochefort est une pure merveille. Chorégraphié par Norman Maen, il n’est pas sans rappeler la modernité des chorégraphies de Jerome Robbins pour West Side Story. La splendide musique signée Michel Legrand apporte le swing, l’énergie, l’élégance et la joie. Elle porte le film plus que le scénario un peu fade et fleur bleue par moments.
à voir aussi jusqu’au 31 décembre 2018 :
Michel Legrand - Sans demi-mesure
à écouter sans modération :
Best of Michel Legrand - BnF
jeudi 13 décembre 2018
Sauvons le denim et libérons nos poils ! salvadgeDENIM collection, ThreeASFOUR
Picture by: @elisabetd Featuring @chloeblackshire @jazsalyn Hair by : @michaelforrey Makeup by : @alliesmithmakeup Shot at : @manacontemporary |
Les designers de ThreeASFOUR ont lancé au début du mois une intéressante pré-collection automne 2019 consacrée au recyclage du denim intitulée salvadgeDENIM. Le trio a collaboré avec l’artiste Stanley Casselman et la fameuse marque Levi’s. Quel plaisir de voir apparaître des poils sous les bras de la modèle ! Les poils étant en disgrâce depuis toujours dans l’imagerie de la mode et de la publicité, les voici joliment mis en valeur.
Cette campagne me fait penser à une anecdote d’Helmut Newton, lue dans Autoportrait, publié chez Robert Laffont :
‘En 1980, j'ai réalisé pour Vogue Allemagne une série de photos où Hanna Schygulla incarnait Lili Marleen. Pour présenter le résultat à la rédaction, j’ai organisé une projection dans leurs bureaux à Munich. À la fin, un silence de plomb régnait dans la pièce. Personne ne prononçait le moindre mot — ils semblaient abasourdis. J’étais surpris parce que les photos étaient bonnes. Schygulla était superbe, et nous n’avions rencontré aucun problème technique. J’ai parcouru la pièce du regard. Puis la rédactrice en chef a brisé le silence : “ Les poils sous les bras.” En fait, pendant la séance, Hanna avait levé les bras, et j’étais tombé amoureux de ses aisselles duvetées. J’avais insisté pour qu’elle tienne la pose, et c’était devenu un élément important de mes photos. Évidemment, dans l’univers de Vogue, il n’y a jamais de poils sous les bras, jamais.’
Les femmes doivent disposer de leur corps. Rappelons qu’il n’est pas interdit d’avoir des poils. Résistons au diktat des conventions !
www.threeasfour.com
mercredi 21 novembre 2018
Mapplethorpe : Look at the Pictures
Dans la salle des archives au début du documentaire, face à l’autoportrait au fouet, la conservatrice Britt Salvesen et son collègue sont embarrassés pour commenter ce qu’ils voient : “Je me souvenais d’une image plus contrastée”,“La main est fantastique, on dirait qu’il libère son ombre” et enfin “d’autant que le fouet sort du cadre”. Les conservateurs semblent avoir quelques problèmes de vue. Look at the picture ! Le fouet présent sur cette photographie sort de l’anus de Mapplethorpe. Ce dernier, corseté dans une tenue sadomasochiste, présente en offrande son derrière d’où sort un immense fouet qui serpente jusqu’au sol, semblable à un intestin. La mise en scène est soignée, l’artiste regarde l’objectif avec un air espiègle, il s’amuse !
Cet autoportrait saisissant voire tétanisant, en dit long sur Mapplethorpe, artiste anti-conformiste par excellence, pour qui la liberté d’expression est une évidence, et sa sexualité débridée le fondement de son œuvre. Le film Mapplethorpe Look at the Pictures retrace le parcours du photographe sulfureux à travers les témoignages de ses proches depuis son enfance dans sa famille aux valeurs puritaines jusqu’à son agonie du sida. Durant toute sa vie, la quête de l’esthétique parfaite sera l’obsession de l’artiste, accordant autant d’importance à la forme d’un pénis qu’à celle d’une fleur. Mapplethorpe laissera derrière lui une œuvre prolifique n’ayant jamais cessé de se sophistiquer.
Mapplethorpe Look at the Pictures est réalisé par Randy Barbato et Fenton Bailey, visible jusqu’au 13 février 2019 sur arte https://www.arte.tv/mapplethorpe-look-at-the-pictures
à lire aussi sur Alice au pays des arts :
Robert Mapplethorpe, XYZ, un hymne au pénis !
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lundi 12 novembre 2018
Les bijoux de famille de Laurent Spielvogel
Précipitez-vous pour réserver vos places au théâtre de l’Archipel afin de découvrir Les bijoux de famille écrits et interprétés par le truculent Laurent Spielvogel et mis en scène par Jérôme Sanchez. Attention il ne reste que quelques dates : du 5 au 8 décembre.
Le comédien se moque avec une sensibilité à fleur de peau et un humour décapant de celles et ceux qui l’ont marqué dès son enfance dans son quartier du marais : sa mère juive, sa grand-mère juive, son professeur de théâtre, le rabbin misogyne cracheur de graines de tournesol, son petit ami, la gardienne de l’immeuble, ses amis homosexuels entre autres. On rit beaucoup en écoutant tous ses personnages hauts en couleur. La grand-mère espiègle à l’accent yiddish fortement prononcé est particulièrement drôle.
Laurent Spielvogel se métamorphose à une vitesse prodigieuse, il change de voix, d’accent, de visage et de sexe en un rien de temps. Une mimique, une intonation, un regard suffisent pour donner une identité à chaque personnage. Une prouesse d’acteur mise en valeur par un texte ciselé. Une perle d’humour à découvrir pour rire abondamment et passer un excellent moment !
“Cela fait trente ans que j’écris et que je joue des spectacles seuls en scène. C’est ce qui m’a fait naître comme comédien et m’a donné l’axe de mon parcours. Écrire est partie prenante de mon envie de jouer. Dans ce dernier spectacle, j’ai eu le désir de raconter des épisodes de mon enfance et de ma jeunesse et de faire vivre et revivre les personnages centraux de ma famille. Drôlerie et intimité. Pourquoi ce titre « Les Bijoux de famille » ? Pas seulement pour évoquer avec humour l’éveil à la sexualité dans un contexte familial puritain mais aussi parce que les bijoux ont toujours fait partie de mon univers : mon père et mon grand-père étaient bijoutiers ! Quant à moi, je tente de sertir, de polir et de faire briller les mots…”
Laurent Spielvogel
du mercredi 5 décembre au 8 décembre à 20h30
L’ARCHIPEL, 17 bd de Strasbourg, 75010 PARIS
Email : billetterie@larchipel.net
Billetterie en ligne
vendredi 26 octobre 2018
Miró au Grand Palais
“Pour moi, un tableau doit être comme des étincelles. Il faut qu’il éblouisse comme la beauté d’une femme ou d’un poème.” — Joan Miró
Pablo Picasso et Joan Miró |
“Le surréalisme m’a ouvert un univers qui justifie et qui apaise mon tourment. Le fauvisme, le cubisme ne m’avaient apporté que des disciplines formelles sévères. Il y avait en moi une révolte silencieuse.”
“De la même façon que l’on a enfermé Picasso parmi les cubistes, on m’a collé l’étiquette de surréaliste. Cependant, avant tout et par-dessus tout, je tiens à conserver mon indépendance rigoureuse, absolue, totale.”
“Le surréalisme m’a permis de dépasser de loin la recherche plastique, il m’a mené au cœur de la poésie, au cœur de la joie : joie de découvrir ce que je fais après l’avoir fait, de sentir gonfler en moi, à mesure que je peins un tableau, le sens et le titre de ce tableau.”
“Je considère mon atelier comme un potager.”
“Mes dernières toiles je les conçois comme un coup de foudre, absolument dégagé du monde extérieur...”
Joan Miró, Femme |
Joan Miró, Peinture (La Tache rouge) |
Joan Miró, Femme devant le soleil I |
Joan Miró, Femme devant la lune II |
Joan Miró, Femme, oiseau, étoile (Hommage à Pablo Picasso 15 février 1966) Photographies : Jacques Benusiglio |
jeudi 11 octobre 2018
Jakuchu, Le Royaume coloré des êtres vivants
Attention trésors fantastiques ! Si vous n’êtes pas encore allés découvrir Le Royaume coloré des êtres vivants de Jakuchu, il ne vous reste que quelques jours pour aller admirer le chef-d’œuvre du génie japonais au Petit Palais. L’exposition ne dure qu’un mois car les 30 rouleaux de soie sont fragiles. Le succès est au rendez-vous. Chaque jour, une foule compacte de 3000 visiteurs vient admirer religieusement à pas de tortue le raffinement, la poésie et la modernité d’une œuvre intemporelle dont seul un génie japonais peut être l’auteur. L’émerveillement suscité par Le Royaume coloré des êtres vivants de Jakuchu restera gravé pour longtemps. Une exposition époustouflante visible jusqu’au 14 octobre.
Communiqué de l’exposition :
Pour la première fois en Europe, le public aura le privilège de découvrir le chef-d’œuvre réalisé par Itō Jakuchū (1716-1800). Figure singulière de la période Edo (1603-1867), Jakuchū est connu comme l’un des artistes excentriques ou indépendants de Kyōto, qui n’étaient liés à aucun mouvement artistique en particulier, mais qui créèrent un style tout à fait personnel. Ce fut seulement à l’âge de 40 ans passés qu’il put s’adonner entièrement à la peinture. Cet ensemble de trente rouleaux intitulé Images du royaume coloré des êtres vivants (Dōshoku sai-e) est son œuvre la plus ambitieuse, réalisée sur presque une décennie. Il représente avec ses fleurs, poissons, et oiseaux l’un des exemples les plus remarquables de peinture polychrome japonaise du 18ème siècle. Cet ensemble, appartenant à la collection de l’Agence de la Maison impériale du Japon, en tout point exceptionnel, n’a quitté le Japon qu’une fois, en avril 2012, pour être présenté à la National Gallery de Washington. Il n’est montré qu’à Paris accompagné par la triade buddhique du temple Shôkoku-ji et pour une durée d’un mois en raison de sa fragilité.
Commissaires : Aya Ōta, conservateur en chef du Musée des collections impériales (Sannomaru Shōzokan), Manuela Moscatiello, responsable des collections japonaises au musée Cernuschi, le Musée des Arts de l'Asie de la Ville de Paris. Cette exposition a lieu à l’occasion du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon en 2018, sur le thème « Japonismes 2018 ».
http://www.petitpalais.paris.fr/expositions/jakuchu
Itō Jakuchū, Vieux pin et phénix blanc, 1765-1766, Tōkyō, Musée des collections impériales (Sannomaru Shōzōkan), Agence de la Maison impériale |
Pour la première fois en Europe, le public aura le privilège de découvrir le chef-d’œuvre réalisé par Itō Jakuchū (1716-1800). Figure singulière de la période Edo (1603-1867), Jakuchū est connu comme l’un des artistes excentriques ou indépendants de Kyōto, qui n’étaient liés à aucun mouvement artistique en particulier, mais qui créèrent un style tout à fait personnel. Ce fut seulement à l’âge de 40 ans passés qu’il put s’adonner entièrement à la peinture. Cet ensemble de trente rouleaux intitulé Images du royaume coloré des êtres vivants (Dōshoku sai-e) est son œuvre la plus ambitieuse, réalisée sur presque une décennie. Il représente avec ses fleurs, poissons, et oiseaux l’un des exemples les plus remarquables de peinture polychrome japonaise du 18ème siècle. Cet ensemble, appartenant à la collection de l’Agence de la Maison impériale du Japon, en tout point exceptionnel, n’a quitté le Japon qu’une fois, en avril 2012, pour être présenté à la National Gallery de Washington. Il n’est montré qu’à Paris accompagné par la triade buddhique du temple Shôkoku-ji et pour une durée d’un mois en raison de sa fragilité.
Commissaires : Aya Ōta, conservateur en chef du Musée des collections impériales (Sannomaru Shōzokan), Manuela Moscatiello, responsable des collections japonaises au musée Cernuschi, le Musée des Arts de l'Asie de la Ville de Paris. Cette exposition a lieu à l’occasion du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon en 2018, sur le thème « Japonismes 2018 ».
Itō Jakuchū, Canards mandarins dans la neige, 1759, Tōkyō, Musée des collections impériales (Sannomaru Shōzōkan), Agence de la Maison impériale |
Itō Jakuchū, Coqs, 1761-1765, Tōkyō, Musée des collections impériales (Sannomaru Shōzōkan), Agence de la Maison impériale |
Itō Jakuchū, Vieux pin et paon, 1757- 1760, Tōkyō, Musée des collections impériales (Sannomaru Shōzōkan), Agence de la Maison impériale |
http://www.petitpalais.paris.fr/expositions/jakuchu
dimanche 29 juillet 2018
Un gentleman ottoman, Victor Eskenazi
Cette autobiographie peu ordinaire retrace la vie, ou plutôt les vies de Victor Eskenazi, juif sépharade originaire de Constantinople, devenu entre autres, vendeur de tapis à Milan, agent secret britannique pendant la seconde guerre mondiale puis antiquaire. Ce livre délicieusement écrit est un voyage qui vous fera apprécier les saveurs de Constantinople, Vienne, Milan, Londres, le Cap, Le Caire, etc.
Victor Eskenazi était un hypersensible à l’art, amoureux des beaux objets exotiques anciens dans lesquels il a baigné depuis qu’il est petit, capable de fondre en larmes devant un magnifique Bouddha de la période Gupta. La description de la collection de son oncle, ses rencontres avec certains objets et certaines œuvres nous transmettent l’émerveillement qu’a ressenti l’auteur.
Voici quelques extraits :
“Dès l’enfance, j’avais nourri un intérêt particulier, peut-être atavique, pour les objets d’art et de la curiosité pour les circonstances dans lesquelles ils avaient été créés. Notre appartement regorgeait d’objets et de tapis hérités ou réunis par mon oncle, collectionneur comme de nombreux médecins qui tentaient de cette façon d’oublier un peu la réalité la plus triste et la plus impitoyable de l’existence.”
“L’étude des tapis anciens me conduisit peu à peu vers l’art oriental. C’était aussi, je crois, un hommage, aux magnifiques objets d’antiquité parmi lesquels j’avais grandi. La soif d’apprendre ne s’amenuise jamais, surtout quand il vous est donné de revivre l’histoire à travers la vision et le contact des objets d’art.”
“La faculté d’identifier un objet d’art est, pour l’antiquaire, l’un des aspects les plus intéressants de son métier. C’est le couronnement de son expérience, de ses études, c’est la satisfaction d’avoir résolu un difficile problème. À sa sensibilité visuelle s’ajoute bientôt une sensibilité tactile. On ne peut connaître un objet sans le toucher, sans pouvoir sentir son poli, sa patine, son velouté. Les doigts sont le prolongement tactile des yeux, ils font écho à la connaissance.”
“Les êtres qui n’éprouvent pas un frémissement de joie en présence d’une véritable œuvre d’art et qui ne s’émeuvent pas quand ils sentent sur leur peau le souffle créateur de l’artiste, l’inspiration divine qui est à la base de l’œuvre immortelle, ne jouissent pas pleinement des dons offerts par une nature qui n’est pas toujours ingrate.”
Ce livre jouissif est préfacé par le fils de l’auteur, John Eskenazi, lui aussi devenu antiquaire.
www.john-eskenazi.com
vendredi 6 juillet 2018
François Rappo à TypeParis
Les poinçons Didot |
Typographie Didot Elder |
Genath |
Dernière typographie revival : Jean Jannon |
Mercredi dernier l’enseignant et typographe suisse François Rappo a présenté ses sources d’inspiration, sa conception de la création typographique et ses caractères Didot Elder, Genath, Plain, Theinhardt, Jannon. Une vision transversale du graphisme toujours tournée vers l’expérimentation et ce qui se fera demain.
Optimo Type Foundry
TypeParis
Hansje van Halem à TypeParis
Jean-François Porchez et son équipe de Typofonderie organisent depuis 2015 une formation pour apprendre à concevoir un caractère et un cycle de conférences intitulé TYPEPARIS. Les intervenants sont prestigieux et viennent du monde entier. Nous avons pu voir notamment les typographes Jeremy Tankard, Peter Bilak, Stéphane Elbaz ou encore François Rappo. L’année dernière une conférence spéciale présentait la jeune génération avec les travaux prometteurs de Mathieu Réguer et Roxane Gataud.
Mercredi dernier nous avons pu découvrir le travail chatoyant de la graphiste hollandaise Hansje van Halem, à la frontière de l’art cinétique. La graphiste se passionne pour les trames, les motifs, les illusions d’optique et l’animation des lettrages.
Hansje van Halem
Typofonderie
TypeParis
samedi 16 juin 2018
Quand la street dance de Brookling s’invite à la Villette à travers FlexN
Photographie Clémentine Crochet |
Bien plus qu’une danse de rue, le flex est une culture dont Reggie Gray est le pionnier.
Émule du style Bruk up né en Jamaïque, le flex débarque à East New York (Brooklyn) au début des années 1990 où il rencontre Reggie « Regg Roc » Gray, l’inventeur de la technique du pauzin'. Gray s’impose dès lors comme le pionnier de la culture flex sur le continent américain. En 2015, il croise la route de Peter Sellars et ils créent ensemble un spectacle explorant l’amour et la justice, à travers de puissants récits personnels et les techniques virtuoses du flex. Devant les sculptures lumineuses de Ben Zamora, habitué des collaborations prestigieuses (Bill Viola, Olson Kundig Architects, Peter Sellars…) quinze danseurs tissent autour de Flexn un récit ancré dans le vocabulaire de la danse post-moderne.
Lexique du Flexing
Flexn
Créé par Rocky et Sandra Cummings, le terme est issu de Flex N Brooklyn, un show télévisé du début des années 1990 qui a introduit les mouvements du flexing au grand public.
Dancehall
Genre musical populaire jamaïcain né à la fin des années 1970, il s’agit d’une variante plus rythmée du reggae original qui avait dominé les années 1970.
Pauzin' (pionnier : Regg Roc)
Style qui alterne mouvements de danse rapides et de pauses. Le danseur exagère les différents effets de mouvements et y intègre des pauses appuyées.
Bone-Breaking
Comme son nom l’indique, ce style donne l’illusion que les os du danseur se brisent. Le pionnier du genre est Nugget.
Gliding
Style basé sur le concept et l’illusion d’« air – walking », du glissement et du flottement par le biais de différentes postures, positions de pieds, mouvements du corps et gestes des mains. Le pionnier est Brian.
Waving
Lorsque que le corps du danseur, tout ou partie, ondule comme une vague allant d’un point vers un autre. Modd : Expression utilisée pour décrire une figure ou un mouvement spectaculaire : "that’s modd" ou "goin’ modd".
REGGIE GRAY SUR LES CHAPEAUX DE RUE
jeudi 25 janvier 2018
Familie Flöz dans Hotel Paradiso
Bienvenue dans l’univers burlesque et déjanté de la Familie Flöz dans Hotel Paradiso actuellement au théâtre Bobino. Cette pièce de théâtre inclassable, pleine d’humour et de poésie ravira les petits comme les grands à travers une série de gags et de péripéties rocambolesques situés dans une pension familiale à la montagne. La performance des acteurs est remarquable car ils jouent masqués une pièce sans dialogue en faisant transparaître toutes les émotions possibles. À la fois clownesque et poétique, un peu comme du Jacques Tati bien pimenté, cette comédie vire rapidement au thriller. À découvrir absolument pour rire et passer un excellent moment !
La Familie Flöz est interprétée magistralement par : Anna Kistel ou Marina Rodriguez Llorente, Sebastian Kautz, Daniel Matheus, Nicolas Witte jusqu’au 4 février au théâtre Bobino.
La Familie Flöz est interprétée magistralement par : Anna Kistel ou Marina Rodriguez Llorente, Sebastian Kautz, Daniel Matheus, Nicolas Witte jusqu’au 4 février au théâtre Bobino.
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