lundi 30 juin 2025

à propos d’Alice Benusiglio, créatrice du blog Alice au pays des arts

 

Alice Benusiglio
Alice Benusiglio a obtenu son certificat de l’anrt (niveau master) après avoir étudié le graphisme et la typographie à l’écal à Lausanne. Elle devient directrice artistique en créant le magazine Kaléido. En 2023, Alice évolue vers le marketing digital et obtient son bachelor Responsable de projet webmarketing et communication digitale.

Directrice artistique et consultante en marketing

En 2006 Alice crée le magazine Kaléido sur l’image, l’art et la mode dont elle assure la direction artistique. En 2009 elle fonde le blog Alice au pays des arts. Peggy Frey écrit dans Madame Figaro à propos du blog “Peinture, photographie, cinéma et même mode, Alice passe au crible tous ces univers avec en tête une seule idée : en extraire la moelle artistique. D’une exposition au palais de Tokyo au podium d’un défilé, en passant par les coulisses d’un film : avec Alice, l’art est partout ! Le plus : l’esprit du blog. Le ton est frais et les artistes présentés accessibles. ” 

Des entreprises comme Cultures France, la galerie Perrotin ou le French American Ballet Theatre ont fait confiance à Alice comme directrice artistique. En 2023, elle devient consultante en marketing digital et créatrice de contenu digital. 

Service de création graphique et digitale

– Création graphique : création de logotype, carte de visite, flyers, affiches, magazine, livre
– Création digitale : création de visuels et photographies pour les réseaux sociaux, UX design
– Conseil marketing : branding, stratégie marketing et plan d’action

Contact & collaboration

Pour toute collaboration, n’hésitez pas à m’écrire par email à aupaysdesarts[a]gmail.com 

Compétences créatives

– Direction artistique / Conception graphique
– Création typographique / Logotype
– Création de contenu digital
– Webdesign / UX Design / Code Html, CSS
– Maîtrise de WordPress, Suite Adobe

Réseaux sociaux

LinkedInInstagram et tiktok.

Le Boléro sublimé par Hugo Marchand au Gala des 150 ans de l’Opéra Garnier

 

Boléro-Hugo-Marchand
Photographie Maria-Helena Buckley

La danse est un art éphémère semant de beaux souvenirs. Ce vendredi 24 janvier, lors du Gala d’anniversaire des 150 ans du palais Garnier, Hugo Marchand a marqué les esprits avec son interprétation magistrale du Boléro. Ce moment de grâce représente une belle revanche pour le danseur étoile qui fût blessé lors de sa première représentation à l’opéra Bastille en 2023.

Le boléro est une musique de ballet composée par Maurice Ravel en 1928 pour la danseuse russe Ida Rubinstein. Maurice Béjart a créé son ballet en 1961 et disait à propos du boléro « Musique trop connue et pourtant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. Une mélodie – d’origine orientale et non espagnole – s’enroule inlassablement sur elle-même, va en augmentant de volume et d’intensité, dévorant l’espace sonore et engloutissant à la fin la mélodie ». Sur la fameuse table rouge, Hugo Marchand s’est métamorphosé. Danseur envoûté et envoûtant, il a transcendé le rôle provocant un tonnerre d’applaudissements. Son interprétation extraordinaire, d’une remarquable précision, le hisse au niveau du boléro hiératique de Sylvie Guillem. Hugo Marchand marque l’histoire de ce ballet mythique et intemporel, dans la lignée des plus grandes étoiles comme Jorge Donn et Nicolas Le Riche.

À lire aussi sur Alice au pays des arts : Hugo Marchand, le danseur qui brille au-delà de la scène.

Suivez moi sur : https://www.instagram.com/alice.au.pays.des.arts/

La danse classique et ses blessures invisibles à l’Opéra de Paris.


La danse classique est une discipline exigeante, sollicitant intensément le corps et l’esprit des artistes. Un danseur de l’Opéra de Paris peut effectuer parfois une centaine de représentations par saison, hors cours et répétitions. Dans l’émission Le grand Atelier sur France Inter, Hugo Marchand parle de la gestion de la douleur et des blessures comme de l’aspect le plus difficile de son métier. Il a par ailleurs entamé une psychanalyse dès l’âge de neuf ans. Guillaume Diop avoue au micro de Rebecca Manzoni avoir caché une douleur extrême pour conserver son rôle principal dans un ballet alors qu’il avait une fracture de fatigue. Il en gardera des séquelles douloureuses à vie.

Depuis 2015, à la demande de Benjamin Millepied, directeur du ballet de l’Opéra de Paris, l’institution a mis en place une équipe médicale spécialisée pour assurer une prise en charge globale et multidisciplinaire des danseurs de la compagnie. Ce Pôle Santé vise à prévenir et réduire les risques de blessures, tout en offrant un accompagnement psychologique spécifique aux danseurs. Germain Louvet explique « Une fois sur scène, j’ai eu une déchirure au mollet, une lésion de quelques centimètres pendant le spectacle. C’est assez traumatisant, c’est à ce moment là que l’accompagnement psychologique vient faire effet. On soigne alors ce que l’on appelle la kinésiophobie, c’est-à-dire la peur de retourner dans le mouvement qui nous a blessé ». Peu de temps avant ses adieux, dans l’invité du jour sur France Musique, Mathieu Ganio regrette ses barrières psychologiques induites par les blessures à répétition. Il aurait aimé s’en libérer.

Ludmila Pagliero répond sur France Info à Valérie Gaget à propos de la peur que peut entrainer une blessure chez le danseur professionnel : « C’est toujours important parce que cela nous stoppe dans notre élan. On sait qu’un arrêt, même après une simple entorse, aura des conséquences. Pour la cheville et pour le mollet et la cuisse avec une perte de force musculaire. Il faudra réapprendre à donner l’information au pied pour qu’il se place de façon correcte sans se tordre. Il y a tout un travail mental à faire pour retrouver aussi l’assurance, la confiance en soi. Notre carrière est très courte. Quand on est au top de notre niveau physique, il y a une sensation très plaisante de facilité. Quand on demande quelque chose à notre corps, il répond. La machine fonctionne parfaitement. Quand on se blesse, il faut la remettre en route et elle ne fait pas toujours les choses comme on le voudrait. On a la sensation de perdre un créneau. »

Face aux exigences physiques et psychologiques extrêmes imposées aux danseurs de l’Opéra de Paris, le Pôle Santé joue un rôle fondamental. Il rappelle que derrière la beauté du geste et les prouesses sur scène, il y a des êtres humains — vulnérables, passionnés, résilients — dont la santé physique et mentale est éprouvée.

Suivez moi sur : instagram.com/alice.au.pays.des.arts/

À lire aussi sur Alice au pays des arts :

Mathieu Ganio et Ludmila Pagliero : ultime déclaration d’amour à la danse dans Onéguine à l’Opéra Garnier

Le Boléro sublimé par Hugo Marchand au Gala des 150 ans de l’Opéra Garnier

Hugo Marchand : le danseur étoile qui brille au-delà de la scène


Exposition Iris Van Herpen au MAD de Paris : Quand la mode fusionne l’innovation, la technologie et l’art. Archive 5 avril 2024

Depuis des décennies, le monde de la mode a été le terrain fertile où les frontières entre l’art et le design se sont estompées. Une pionnière de cette fusion est la créatrice néerlandaise Iris Van Herpen, dont l’œuvre avant-gardiste est actuellement exposée au Musée des Arts Décoratifs de Paris.

Une exploration audacieuse de la mode et de l’art contemporain

L’exposition offre aux visiteurs une plongée immersive dans l’univers visionnaire d’Iris Van Herpen où la mode devient une forme d’expression artistique transcendante. Ses créations sont souvent qualifiées de sculptures portables et repoussent les limites de la conception traditionnelle en poussant l’innovation toujours plus loin. À travers ses pièces audacieuses, la créatrice tisse un dialogue saisissant avec les grands mouvements artistiques contemporains. Son travail s’inspire des concepts futuristes du transhumanisme, de la biomimétique et de la technologie de pointe, créant ainsi une esthétique avant-gardiste qui interpelle et inspire.


L’art de fusionner technologie et tradition
Iris Van Herpen se distingue en fusionnant habilement des techniques artisanales traditionnelles avec les technologies les plus avancées. Son utilisation novatrice de l’impression 3D par exemple, repousse les frontières de la conception du vêtement, créant des silhouettes organiques et des textures futuristes qui défient la perception traditionnelle de la mode. Dans ses collaborations avec des artistes, des scientifiques et des technologues, Iris Van Herpen élargit continuellement les horizons de son art, transformant chaque collection en une exploration interdisciplinaire de la créativité humaine.

Une influence mondiale et un héritage durable
L’exposition au Musée des Arts Décoratifs de Paris met en lumière l’impact mondial de Van Herpen sur l’industrie de la mode et son héritage durable dans le monde de l’art contemporain. Ses créations ont été portées par des icônes de style comme Beyonce ou Bjork et présentées sur les plus grandes scènes internationales, propulsant ainsi son travail au-delà des frontières de la mode conventionnelle. En explorant l’exposition, les visiteurs sont invités à repenser leur perception de la mode en tant qu’art, à célébrer l’innovation et à s’immerger dans un monde où la créativité n’a pas de limite.

Un voyage inspirant dans l’univers d’Iris Van Herpen
L’exposition au Musée des Arts Décoratifs de Paris offre une occasion unique de découvrir le génie créatif d’Iris Van Herpen et son impact sur le monde de la mode et de l’art contemporain. À travers ses créations audacieuses et ses collaborations inspirantes, Van Herpen défie les conventions, repousse les frontières et nous invite à nous interroger sur la nature même de la créativité humaine.

Daphne, Casey Curran

Robe Syntopia, Iris van Herpen





Photographies Alice Benusiglio


Mathieu Ganio et Ludmila Pagliero : ultime déclaration d’amour à la danse dans Onéguine à l’Opéra Garnier, archive 12 février 2024

 

La soirée du samedi 8 février fût particulièrement émouvante pour accueillir le couple star Mathieu Ganio et Ludmila Pagliero lors de leur première représentation d’Onéguine de la saison. Les étoiles au sommet de leur art, ont transmis avec noblesse leurs émotions, leur grâce et leur passion pour la danse. Chaque instant sur scène était précieux car ils feront leurs adieux très prochainement le 1er mars et le 17 avril. Le second couple phare était composé de Marc Moreau incarnant Lensky et Léonore Baulac incarnant Olga. Le quatuor d’étoiles a interprété merveilleusement ce ballet follement romantique, adapté du roman Eugène Onéguine écrit en vers par Pouchkine, et chorégraphié par John Cranko sur la musique de Tchaikovsky. Un chef-d’œuvre du répertoire néoclassique à voir jusqu’au 4 mars à l’opéra Garnier. 

Cet article est illustré d'une photo de Sherlock Edoga et d'un collage réalisé par le fantôme moderne. Ces balletomanes sont à suivre sur Instagram : https://www.instagram.com/sherlock_edoga/ et https://www.instagram.com/lefantomemoderne/

Suivez moi sur : https://www.instagram.com/alice.au.pays.des.arts/

La vente historique de la collection Hugues Gall, archive 4 décembre 2024

 

Ce samedi à l’hôtel Drouot, j’ai découvert avec une certaine émotion l’extraordinaire collection de l’académicien érudit Hugues Gall, réunissant son mobilier, ses tableaux et ses objets d’art. Certaines œuvres majeures comme une sculpture de Jean-Baptiste signée Auguste Rodin, un tableau de Giovanni Boldini évoquant la sensualité d’une main féminine, un panneau de Félix Ziem représentant un paysage orientaliste avec effet de soleil couchant sur les bords du Nil ou encore la toile abstraite intitulée Effervescence signée Chu Teh-chun ont retenu mon attention. Étant amatrice d’art et de danse, je souhaitais découvrir des objets dont la cote est basse mais dont la valeur symbolique est inestimable. Je pense à ce poisson en jade du début du vingtième siècle offert par Rudolf Noureev et à une ravissante aquarelle représentant un cygne, peinte par Yvette Chauviré, danseuse étoile de l’opéra de Paris, primera balerina absoluta. À noter également, le bronze danseurs du 14 juillet signé Antoine Bourdelle. Après avoir fait plusieurs fois le tour de la salle d’exposition, feuilleté des livres sur Noureev dans le canapé de Mr Hugues Gall, je m’interroge : où est le dessin original de Verlaine représentant Rimbaud ? Le voici enfin dans une petite vitrine, il paraît minuscule car il ne mesure que 127 mm sur 98 mm. Ce petit trésor resté secret pendant 130 ans est particulièrement touchant. En griffonnant ce croquis, Verlaine nous plonge dans son intimité, un mois avant sa liaison avec Rimbaud.


« Rudolf Noureev me l’a offert en 1966, confiait Hugues Gall à Paris Match, en 2009. Il était né le 17 mars 1938 et moi le 18 mars 1940, ce qui faisait de nous des Poissons. Nous étions très amis. C’est l’un des rares danseurs étoiles avec lequel je pouvais avoir en toute franchise une discussion de travail et émettre des critiques. »

Ce lundi 2 décembre 2024 à 14h, la salle 9 était comble pour la vente aux enchères proposée par la maison Tessier & Sarrou. Les danseurs de Bourdelle, estimés 3000/5000 € ont été vendus 11050 €, envolée des enchères pour Effervescence signée Chu Teh-chun estimée 80000/120000 € est vendue 204100 €, la main de Giovanni Boldini estimée 8000/12000 € a atteint 71500 €, la sculpture en marbre de l’antiquité romaine représentant un bélier estimée 12000/15000 € est partie à 54600 €. Le trésor convoité et estimé 200000 € arrive. Pause poétique, l’expert Ambroise Audoin lit Ma Bohème pour illustrer le dessin de Verlaine.

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !
Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)


Une bataille d’enchères s’engage et s’envole jusqu’à 585000 €. Applaudissements dans la salle. Le commissaire-priseur Vincent Sarrou présente les lots suivants puis s’exclame ironiquement : « La salle se vide, les abat-jour motif léopard ne vous intéressent pas ? ». Certes ! le clou du spectacle est passé mais la vente n’est pas finie, j’attends le petit poisson en jade de Noureev. Estimé 500/600 € il sera vendu 1950 €. S’ensuit le Jean-Baptiste d’Auguste Rodin estimé 60000/80000 € adjugé 123500 € et pour finir le cygne d’Yvette Chauviré estimé 50/100 € s’est envolé à 910 €. La vente aura duré 4 heures.

Vincent Sarrou a déclaré : “Découvrir un trésor comme ce portrait est un rêve pour tout commissaire-priseur et nous sommes honorés et heureux d’avoir vu ce beau résultat couronner sa rareté. Sa vente à Drouot ne pouvait que marquer un moment décisif pour les collectionneurs et les amoureux de la poésie.” Pour l’expert Ambroise Audoin : “La réapparition de cette image iconique de la littérature française ne pouvait que susciter un tel engouement. Elle prouve que le mythe de Rimbaud continue de prospérer et que le marcheur “aux jambes sans rivales” n’a jamais fini son chemin.” Le voici reparti dans une collection privé : article à lire ici.

Né à Honfleur en 1940, mort à Nice le 25 mai dernier, Hugues Gall a marqué l’histoire de l’art lyrique en dirigeant le Grand Théâtre de Genève (1980-1995) et l’Opéra de Paris (1995-2004). Parallèlement à sa carrière artistique, il siégea dans de nombreuses institutions, contribuant au rayonnement de la culture. Il fut également membre de l’Académie des beaux-arts et président de la Fondation Claude-Monet à Giverny.


Hugo Marchand : le danseur étoile qui brille au-delà de la scène

 Au ballet de l’Opéra de Paris, le danseur étoile Hugo Marchand se distingue non seulement par son talent sur scène mais également sur Instagram et dans les médias. Au fil des années il a façonné son image de marque de façon remarquable. Accompagné de son agent Claire Marsden, il a su créer un univers captivant qui transcende les frontières de la danse pour devenir une référence incontournable dans l’industrie du luxe et de la mode.

Les chiffres révélés par Hypeauditor sur son compte Instagram sont impressionnants : une audience de 160 000 followers. Son taux d’engagement de 5% témoigne de la profondeur de son lien avec son audience. Chaque publication génère en moyenne 8000 likes et 70 commentaires, démontrant ainsi l’efficacité de son influence.

Hugo Marchand photographié par Luigi et Iango


Le rayonnement du danseur ne se limite pas à l’univers d’internet. Hugo Marchand a su conquérir les objectifs des photographes de mode les plus renommés tels que Luigi et Iango pour Vanity Fair Italia ou encore Jean Baptiste Mondino pour Numéro. Sa présence dans les pages des magazines de mode lui confère une aura d’élégance, renforçant ainsi son statut d’icône dans le monde de la mode.

Les marques de luxe particulièrement intéressées par la marque  « Hugo Marchand » sollicitent régulièrement le danseur. Des noms prestigieux tels qu’Armani, Mellerio Joaillier et Dior Horlogerie font appel à lui pour incarner leur vision de l’élégance et du raffinement. Sa notoriété internationale et la composition de son public, majoritairement CSP+ et CSP++, en font un partenaire idéal pour les marques cherchant à atteindre une audience exigeante et sélective.

Rendre la danse accessible à tous, partager la magie du spectacle

Parallèlement à sa carrière artistique et ses collaborations avec les marques les plus prestigieuses, Hugo Marchand reste profondément engagé envers son public. Avec son association « Hugo Marchand pour la Danse », il poursuit sa mission de rendre la danse accessible à tous à travers la France. En collaboration avec Alexandra Cardinale (productrice) et ses ami(e)s danseur(se)s (Léonore Baulac, Dorothée Gilbert, Germain Louvet, Marc Moreau, Ludmila Pagliero et Silvia Saint-Martin), il produit des spectacles en plein air dans les châteaux au tarif unique de 13 euros. Il est parvenu à proposer cette offre grâce au soutien des mécènes et partenaires qu’il a rassemblé autour de son association.
Hugo Marchand photographié par Edouard Brane au château de Digoine

Le danseur entretient un lien fort avec son public. Son approche en matière de personal branding repose sur l’authenticité. Sur Instagram et dans les médias, il partage des moments en coulisses, des aspects de sa personnalité, mais aussi ses passions et son style de vie. Cette transparence et cette accessibilité contribuent à renforcer le lien émotionnel avec son public et à consolider sa position en tant qu’influenceur de confiance.

En tant que danseur étoile, Hugo Marchand incarne l’excellence artistique sur scène, la virtuosité et la transmission des émotions. Il est une mégastar internationale dans le milieu de la danse mais ne s’en contente pas. Sa présence dans les médias et sur les réseaux sociaux, ses collaborations avec les marques et son action sociale lui ont permis de transcender les frontières de la danse afin de devenir une figure incontournable de la culture contemporaine.

dimanche 29 juin 2025

Travaux de graphisme et de direction artistique d’Alice Benusiglio

Directrice artistique sensible au moindre détail, Alice Benusiglio a conçu des livres et des magazines. Elle a travaillé pour Cultures France, les éditions Monografik, la galerie Perrotin entre autres. En 2006, elle a fondé le magazine Kaléido dont elle sera la directrice artistique et la rédactrice en chef. Elle a supervisé des shootings de mode en collaboration avec la styliste Félicia Parent. Kaléido sera remarqué pour la qualité de son contenu éditorial sur l’art, la photographie et la mode. Alice a également réalisé le graphisme et la direction artistique du dossier de presse de Sophie Calle pour la Biennale de Venise.

Magazine kaléido n°1 et n°2

Direction artistique et rédaction en chef du magazine Kaléido sur l’image, l’art et la mode



magazine Kaléido n°2



Sophie-Calle-dossier-de-presse-Biennale


Street art à Paris : Rencontre avec Wild Wonder Woman

Cela faisait longtemps que les collages de Wild Wonder Woman m’interpellaient. La street artiste représente la femme comme elle est, avec ses poils et son sexe, en dévoilant ce que les artistes s’évertuent de cacher depuis plusieurs siècles. Les poils et le sexe de la femme sont encore aujourd’hui considérés comme impurs. Les dessins de Wild Wonder Woman les valorisent et nous proposent une plongée dans la psychologie féminine.


Qu’est-ce qui t’a donné envie de coller tes dessins dans la rue ? J’avais fait une bucket list, c’est-à-dire une liste des choses que je voulais faire avant de mourir. Dans ma liste était inscrit « aller coller un dessin dans la rue ». Je dessinais auparavant mais j’accumulais mes dessins et finissais souvent par les jeter. En 2018, je suis sortie de chez moi pour coller un dessin et cocher une case de ma liste. J’ai adoré la sensation ! 

C’était une sensation de liberté ? Oui ! Une sensation de liberté et le sentiment d’être à ma place, de faire exactement ce pour quoi je suis faite. Il y avait à la fois une sensation d’adrénaline, de liberté, l’impression que j’avais trouvé ma place dans la rue, dans l’espace urbain.

Où as-tu collé pour la première fois ? En banlieue à 10 minutes de chez moi sur un panneau d’affichage libre pour démarrer, puis j’ai fait un tour, j’en ai collé encore deux ou trois mais ils ont très vite été décollés. En seulement 30 minutes ils avaient disparu alors j’ai décidé d’aller coller à Paris principalement dans le 20e et le 11e arrondissement. Encore aujourd’hui la sensation de liberté du premier collage ne m’a pas quitté, je suis toujours excitée de venir coller à Paris.

Wild wonder woman collage

Tu connaissais déjà le street art à Paris quand tu as commencé ? Je ne connaissais pas trop les artistes qui collaient. Je voyais comme tout le monde les grandes fresques et les graffitis. En me baladant à Paris, j’ai découvert petit à petit tout cet univers. Au début il y avait peu de collages, puis ça a explosé après le confinement.

Tu as rencontré d’autres street artistes ? Oui j’ai fait des rencontres inopinées en collant le matin. Et puis sur Instagram, il arrive que l’on se donne rendez-vous pour une session de collages parce qu’on apprécie nos travaux respectifs.

Pourquoi représentes tu exclusivement des corps de femmes ? Je ne sais pas vraiment car je n’analyse pas mon travail. Les spectateurs de mes collages m’ont fait remarquer que je ne dessinais que des femmes, je ne m’en étais même pas aperçue ! Ils m’ont fait prendre conscience que je transmettais des idées féministes. J’essaye d’illustrer mon monde intérieur qui est multiple, de transmettre mes émotions profondes. J’exprime mes états d’âme, mes ressentis féminins à travers la représentation de femmes nues.

C’était naturel pour toi de représenter la femme dans son intégrité, avec ses poils et sa vulve ? Oui tout à fait. J’ai déjà essayé d’habiller les femmes que je dessinais mais ça ne marche pas du tout ! Elles n’exprimaient plus leurs émotions, tout était caché. Quand elles sont nues, elles livrent leur intimité physique et mentale à la fois. Pour la pilosité c’est pareil, si jamais j’oublie de dessiner les poils, il manque quelque chose. C’est un peu comme si les poils les habillaient. Notre corps est fait comme ça, je montre le côté « wild » des femmes, je les montre comme elles sont naturellement.

Et pour la vulve ? Comme je ne cache rien, ça va avec le reste. Même si les femmes que je dessine montrent leur sexe, elles ne sont pas sexy, je ne parle pas de sexualité. C’est simplement leur aspect sauvage et naturel qui est montré. Comme je te le disais tout à l’heure, ce sont les spectateurs de mes œuvres qui m’aident à comprendre mon travail. Sur Instagram j’aime faire parler mes collages en demandant « dites-moi ce qu’elle pense » ou « dites-moi ce qu’elle vous évoque ». Parfois on me renvoie des émotions auxquelles je n’avais pas du tout pensé. Chacun interprète à sa façon. L’œuvre fonctionne comme un miroir, elle permet de se projeter. D’ailleurs l’art sert à cela, il a une dimension thérapeutique.


Ton travail te fait du bien et fait du bien au spectateur qui le regarde. Il y a une dimension méditative et apaisante à travers tes représentations. Tes personnages féminins peuvent être tristes ou mélancoliques, mais elles ne sont jamais agressives. C’est vrai, et pourtant j’exprime souvent de la colère. Les émotions « dark » très profondes se libèrent une première fois à travers le dessin qui est une phase d’introspection. Ensuite ces émotions vont être affichées à la lumière dans la rue. Ce qui est enfoui à l’intérieur va être révélé à l’extérieur. Le processus est complet une fois que le dessin est collé dans la rue et que les gens le regardent. L’ensemble du processus est plus important que le dessin.

Tu m’as dit que l’esthétique n’est pas une préoccupation, tu ne cherches pas à représenter des femmes belles, le plus important est ce qu’elles transmettent C’est exactement ça. Pour aller coller dans la rue il ne fallait pas que je me dise « ce n’est pas beau, donc je ne vais pas coller », je me suis affranchie de la dimension esthétique de mes dessins pour être libre. L’important est ce que je dis, ce que je transmets. Il me semble que je ne sais pas bien dessiner donc si je me pose la question du beau, j’arrête.

J’aime beaucoup l’esthétique stylisée presque abstraite de ta série « les primitives ». Quelles sont tes sources d’inspirations ? La Vénus de Willendorf… et puis un été j’ai visité la grotte de Lascaux où j’ai trouvé un livre sur les femmes dans la préhistoire dans lequel on voit de nombreuses statuettes. Ce bouquin est fabuleux.

Les femmes que tu représentes sont très protéiformes, elles sont plus ou moins figuratives ou stylisées. Leur motif change tout le temps. Mon travail reflète toutes nos facettes. Nous sommes comme un diamant. Selon la manière dont tu l’éclaires, tu aperçois une ou plusieurs facettes. Cela représente la diversité qu’il y a en nous. Notre esprit prend des formes différentes en fonction de l’évolution de nos émotions.

Tu as commencé à coller en 2018, quand as-tu commencé ton compte Instagram ? Quelques mois après mes premiers collages. J’ai crée ce compte pour avoir des retours sur mon travail et découvrir comment mes collages sont perçus. Cela me permet de voir aussi comment ils évoluent dans le temps.

Tu me disais qu’avant d’aller coller tu jetais beaucoup de dessins, comment fais tu maintenant pour sélectionner ? Je ne jette plus rien et colle peut-être 50 % de ce que je dessine. Ensuite je ne publie qu’une partie de ce que je colle sur Instagram. L’écrémage se fait naturellement. Je garde mes dessins originaux parce qu’ils sont plus aboutis que mes tout premiers dessins. Au début j’avais des carnets pour exprimer mes émotions, je faisais des croquis mais c’était assez brouillon. Il y avait des ébauches, des gribouillages, des collages intuitifs mais pas forcément de cohérence. A force de pratiquer, j’arrive mieux à exprimer ce que je veux dire, à donner une forme à mes ressentis. Le processus créatif me libère. J’ai besoin de m’exprimer par le dessin, il faut que ça sorte ! Créer me fait du bien, c’est vital.

Un peu comme Louise Bourgeois qui disait que « L’art est une garantie de santé mentale » ? J’adore cette artiste et me retrouve dans sa phrase.

Quand tu vas coller, tu es seule ou avec d’autres artistes ? Avant je collais souvent seule, maintenant je colle davantage à deux ou à trois. J’aime bien quand deux univers se rencontrent. Par exemple ce matin j’ai collé une grande wild woman avec un papillon de Wall Lilo. J’ai aussi fait des collaborations avec Paddy Wagon ou Unfortunate_Oscar qui avait organisé une chasse au trésor, une quête de rois et de reines dans le quartier de Belleville.

Wild Wonder Woman + Paddy Wagon

Tu n’avais pas créé une œuvre avec un artiste qui travaille avec des miroirs ? Oui j’avais fait une sculpture en papier mâché avec Tegmo. C’était une femme primitive avec une plante au niveau de son ventre. Tegmo avait fait ses ailes en miroirs. On pouvait voir un ange ou un papillon, chacun interprétait à sa manière. J’aime bien travailler avec différents matériaux ou techniques comme la linogravure, l’argile, le papier mâché.

Tu avais fait des poupées en bois aussi… J’en fabrique à nouveau en ce moment, j’ai fait des poupées en tissu également. J’adore coudre sur du papier, mixer les médias, les matériaux.

Quand tu déposes une poupée ou un dessin dans la rue, tu sèmes quelque chose avec l’idée que quelqu’un va la récupérer ? Oui, je n’ai pas pensé à en ramener une aujourd’hui ! J’aime bien me dire que quelqu’un va la trouver comme une surprise et l’adopter. Des artistes déposent parfois des cartes postales avec l’inscription « prenez-moi », cela m’est déjà arrivé de tomber sur ce genre de carte. J’adore ! C’est comme un cadeau tombé du ciel. Je fais pareil avec les poupées que je dépose comme une petite graine. Je ne sais pas ce qu’elle va devenir, c’est génial ! Plus tard je reçois un message « j’ai trouvé votre poupée merci ! » et je me dis qu’elle est tombée entre de bonnes mains.

Combien de temps restent affichés tes collages dans la rue ? Entre trois quarts d’heure et quatre ans et demi. C’est très variable. Depuis quatre ans et demi, j’ai un collage à la villa Faucheur qui est protégé par les intempéries. Il était rose fluo, maintenant il est rose pastel avec les contours grignotés. Le mur a été refait mais mon collage a été conservé ce qui m’a fait énormément plaisir. Sinon, j’ai d’autres collages qui sont arrachés avant d’être détériorés de manière naturelle.

Certains de tes collages sont restés longtemps rue des cascades C’est vrai, il y a une collaboration avec Paddy Wagon qui est restée assez longtemps, peut-être un ou deux ans. C’était un grand collage.

Comment animes-tu ton compte Instagram ? C’est l’amour et la haine avec Instagram. Je passe beaucoup trop de temps sur l’application alors que je pourrais faire des choses beaucoup plus intéressantes comme dessiner. Malgré tout, j’aime aller sur Instagram pour voir les photos postées par les gens. Cela me permet de voir ce que mes collages deviennent. Je reçois des retours positifs, les gens sont adorables ! Cela me touche beaucoup. Mais en même temps, les réseaux sociaux sont un puits sans fond, pas stimulant intellectuellement. J’essaye d’y aller pour échanger et pour partager ce que je fais en tentant de me freiner pour ne pas scroller inutilement et perdre du temps.

Peux-tu me parler de tes fanzines ? Comme pour les collages, c’était sur ma bucket list. Je n’osais pas faire une publication reliée et puis je me suis lancée finalement. Quand je dessine j’ai des phases pendant lesquelles je dessine toujours sur le même thème avec un fil conducteur. Le fanzine me permet de regrouper mes dessins sur un sujet. Les deux premiers fanzines avaient un thème et se suivaient, le deuxième a été une obsession pendant deux semaines et le quatrième était mon carnet de voyage en Grèce. Je dessinais tous les jours quand j’étais en vacances, j’ai compilé les dessins pour en faire une sorte de journal intime dessiné sur quinze jours. Au lieu de disséminer des pièces de mon journal intime dans la rue par-ci par-là, tout est regroupé dans un fanzine artisanal.

Wild Wonder Woman sur Instagram

dimanche 18 décembre 2022

Au-delà des apparences, une plongée dans l’intimité de Frida Kalho

L’exposition Frida Kahlo, au-delà des apparences permet de découvrir de manière intime l’une des plus grandes artistes du vingtième siècle. De la maison de famille où Frida est née, la Casa Azul, sont exposés plus de deux cents objets : collection d’ex-votos méxicains peints sur de la taule, dessins et peintures rares de l’artiste, photos de famille anciennes, correspondances, vêtements, corsets peints, prothèses médicales. La garde robe de Frida Kahlo a finalement peu d’intérêt, on retiendra de Frida Kahlo, au-delà des apparences la richesse de son univers, de ses rencontres artistiques et politiques, et enfin la puissance de sa peinture qui transcende toutes les douleurs. Exposition à découvrir absolument jusqu’au 5 mars au Palais Galliera.

Frida Kahlo, Portrait de Lucha Maria, une fille de Tehuacan, ou Le Soleil et la Lune, 1942

Frida Kahlo, Autoportrait, endormie, 1932

Florence Arquin a photographié Frida Kalho soulevant son huipil et montrant son corset peint, 1951

Frida Kalho, Autoportrait, 1938, Huile sur métal. En juillet 1938, plusieurs mois après la visite d’André Breton et de Jacqueline Lamba au Mexique, Frida Kahlo peint cet autoportrait pour Jacqueline.

Frida Kahlo, The Frame, 1938

Frida Kalho, Autoportrait, 1948.


mardi 4 octobre 2022

Mayerling, un ballet de Kenneth MacMillan à voir à l’Opéra Garnier à partir du 25 octobre

Alors que nous ne savons pas qui remplacera Aurélie Dupont, directrice du ballet de l’Opéra national de Paris ayant quitté ses fonctions le 31 juillet, nous pouvons remarquer qu’elle laisse derrière elle une magnifique programmation avec notamment, l’entrée au répertoire du ballet Mayerling.

Créé en 1978 par le London Royal Ballet, Mayerling est, avec L’Histoire de Manon, le ballet le plus célèbre de Kenneth MacMillan. Dans cette vaste fresque en trois actes, le chorégraphe britannique s’inspire d’un événement historique : le suicide de l’archiduc Rodolphe, héritier du trône d’Autriche, en compagnie de sa maîtresse, la baronne Marie Vetsera, dans un pavillon de chasse de Mayerling, près de Vienne, en 1889.

Dorothée Gilbert et Hugo Marchand photographiés par Ann Ray pendant les répétitions

Kenneth MacMillan s’attache à décortiquer les pressions sociales, politiques et personnelles à l’œuvre en alternant scènes grandioses et intimes. Soutenue par la musique romantique de Franz Liszt, sa chorégraphie d’une grande virtuosité, qui offre l’un des rôles masculins les plus exigeants du répertoire, traduit magistralement les émotions de personnages malmenés par l’Histoire.

Dorothée Gilbert et Hugo Marchand, photo Ann Ray

Hugo Marchand, photo Ann Ray

La baronne Mary Vetsera et le prince Rudolf seront interprétés par le couple légendaire Dorothée Gilbert / Hugo Marchand pour la première le 25 octobre et par les étoiles Ludmila Pagliero et Mathieu Ganio le 26 octobre


à lire aussi sur Alice au pays des arts :

samedi 20 août 2022

Des choses qui se dansent, le récit de Germain Louvet



Des choses qui se dansent est un récit ciselé, vibrant, espiègle et par moment révolté. Le livre démarre magistralement par la description de cette soirée unique, le 28 décembre 2016, lors de laquelle Germain Louvet est promu étoile, le grade suprême pour un danseur appartenant à la compagnie très hiérarchisée de l’Opéra de Paris. Malgré son titre, Germain garde les pieds sur terre : “Je ne danse pas mieux que la veille, je n’ai pas changé. Je dois soigner les mêmes défauts, profiter des mêmes qualités, accepter celui que j’étais hier et que je suis toujours aujourd’hui, étoile ou pas.”
Le récit se poursuit sur celui qu’il était hier, une crotte de chèvre de Russilly qui deviendra rapidement petit rat. Le ton est donné.

Profondément attaché à son enfance qu’il cultive encore aujourd’hui, Germain va y puiser une forme de curiosité, de liberté et d’insouciance. Le trac ne semble pas trop le déranger. La scène est pour lui un refuge, un grand terrain de jeu sur lequel il ne manque jamais d’assurance malgré quelques rôles de mâles viriles, hétérosexuels et machos qui ne correspondent pas à ce qu’il est dans la vie : un homme homosexuel, courtois et joyeux, plutôt androgyne. Certains grands ballets classiques véhiculent encore aujourd’hui des mœurs rétrogrades, colonialistes, racistes et paternalistes qui l’indisposent. Il a fallu attendre l’année 2015 pour que le directeur de la danse Benjamin Millepied décide de renommer le rôle des négrillons en enfants de l’idole dorée dans le somptueux ballet La Bayadère et bannisse une bonne fois pour toute le blackface. Quand il était petit rat, le danseur a subi cette pratique honteuse en étant grossièrement maquillé “Mes traits sont appuyés au crayon noir, mes lèvres sont peintes en rouge et la couleur en dépasse délibérément les contours afin qu’elles paraissent plus charnues”.

Malgré certains aspects qui le révoltent, Germain Louvet semble être un danseur étoile épanoui au sein de cette institution qu’il appelle sa seconde maison. Tout comme son ami Hugo Marchand, il dépoussière l’image de l’Opéra et souhaite que la danse se démocratise en touchant un plus large public, notamment en proposant que le ballet sorte de son bel écrin pour partir en tournée à travers le pays.



à lire sur Alice au pays des arts :