mardi 8 juin 2010

L'association F7 et le Palais de Tokyo présentent Matthew Carter

Matthew Carter (1937) est un dessinateur de caractères typographiques britannique installé à Cambridge dans le Massachusetts, États-Unis. Durant sa carrière, il a été à la fois témoin et acteur du passage de la typographie au plomb à la typographique numérique, avec entre autre le design, au milieu des années 90, d'alphabets qui optimisent la lisibilité à l'écran : Verdana, Tahoma, Georgia, pour Microsoft. Il a également travaillé pour des institutions comme le Walker Art Center, le Museum of Modern Art et l'Université de Yale, au sein de laquelle il a enseigné. Hormis les caractères "écran" pour Microsoft, on lui doit aussi le Mantinia, le Sophia, le Big Caslon, l'Alisal, le Miller, le Fenway, le Vincent...
Matthew Carter a reçu de nombreux prix dont le "Chrysler Award for Innovation in Design", le prix AIGA et celui du Type Directors Club. Il dirige aujourd'hui Carter & Cone Type Inc.
La conférence présentée au Palais de Tokyo s'intitule Imitations authentiques. Carter envisage d'expliquer sa dette vis à vis de l'héritage historique et de décrire des cas où le dessin de lettres issues de formes anciennes a été adapté aux besoins des usages contemporains (ITC Galliard, Big Caslon, Miller, Vincent et Yale). Ses créations sont plus ou moins fidèles à leurs modèles, ce qui soulève des questions sur la responsabilité du typographe et sur l'interprétation et l'adaptation des formes traditionnelles pour les nouvelles technologies.

Mercredi 16 juin 2010, 19h30 Palais de Tokyo
13 avenue du président Wilson
75116 Paris
Accès dans la limite des places disponibles.
Réservation obligatoire :
reservation@fsept.net
http://www.fsept.net/
6 euros, accès conférence + expositions.
1 euro pour les étudiants en art.

Conférence en anglais.

























Le numéro un de kaléido a été composé en Galliard CC.
























Carter and Cone
graphic design.com
design museum

lundi 31 mai 2010

Adieu Louise


Louise Bourgeois est décédée à New York, a annoncé aujourd'hui la fondation italienne Emilio e Annabianca Vedova qui prépare à Venise une exposition sur cette figure majeure du panorama artistique contemporain. L'artiste avait 98 ans.
Louise Bourgeois demeura toujours dans nos esprits, son œuvre puissante transcendera les époques.

Louise Bourgeois, l'araignée, la maîtresse et la mandarine (aliceaupaysdesarts)
Louise Bourgeois, Dead in NY, Gaël Vaillant (Le journal du dimanche)
La lionne de l'art, par Valérie Duponchelle (Le Figaro)
wikipédia

vendredi 28 mai 2010

Georg Baselitz, galerie Thaddaeus Ropac

Georg Baselitz, Dunklung Nachtung Amung Ding, 2009
Wood, oil paint 308 x 120 x 125 cm (121 x 47 x 49 in)
Courtesy galerie Thaddaeus Ropac


Georg Baselitz,Volk Ding Zero (Folk Thing Zero), 2009
Wood, oil paint, paper, nails
308 x 120 x 125 cm (121 x 47 x 49 in)
Courtesy galerie Thaddaeus Ropac

Georg Baselitz, Ohne Titel, 12.I.2010, 2010
India ink, watercolor, ink, acrylic, paper
66 x 51 x cm (26 x 20 in)
Courtesy galerie Thaddaeus Ropac

Georg Baselitz, Ohne Titel, 13.I.2010, 2010
India ink, watercolor, ink, paper
67 x 51 x cm (26 x 20 in)
Courtesy galerie Thaddaeus Ropac

Georg Baselitz, Ohne Titel, 12.I.2010, 2010
India ink, watercolor, ink, paper
65 x 54 cm (26 x 21 in)
Courtesy galerie Thaddaeus Ropac

L'exposition de Georg Baselitz s'achève demain. Les deux sculptures monumentales dans la grande salle sont particulièrement spectaculaires. Les aquarelles oscillent entre l'abstraction et la figuration.

— communiqué de la galerie —

La galerie Thaddaeus Ropac est heureuse d’annoncer une exposition d’œuvres récentes de Georg Baselitz réunissant des sculptures monumentales, des aquarelles et une extraordinaire série de tableaux.

La première sculpture de Baselitz, Modell für eine Skulptur, date de 1979. Elle figurait à la Biennale de Venise en 1980. Trente ans après, la Staatliche Kunsthalle de Baden-Baden lui rend hommage en organisant une rétrospective de ces sculptures. De même que ses peintures, ces œuvres très fortes refusent toute espèce d’harmonie ou de symétrie au profit d’un jaillissement de formes élémentaires et de contours déchiquetés.

Les deux sculptures, Volk Ding Zero et Dunklung Nachtung Amung Ding font penser à une œuvre de 2003 intitulée Meine neue Mütze tout aussi monumentale, représentant un personnage debout en casquette blanche, short bleu et grosses chaussures noires. Autant ce personnage pouvait sembler cocasse avec ses allures de jouet, autant les deux nouveaux autoportraits empreints de souvenirs du passé affectent une attitude contemplative. On retrouve la casquette blanche, ornée maintenant d’une inscription sur le devant : Zero. Pour travailler à l’atelier, Baselitz met une casquette de baseball en coton blanc assez similaire, mais ce couvre-chef ressemble davantage aux bonnets carrés que les bébés allemands portaient pendant la guerre. L’artiste repart chaque fois à zéro tout en exhumantses des vieux souvenirs. Dans son texte Darragon explique : « Zéro qui signifie la possibilité de réaliser quelque chose en détruisant ou en annulant ce qui pourrait y faire obstacle, signifie aussi l’artiste allemand qu’il a pu devenir. […] Le Pandämonium était un premier saut en dessous de zéro. Depuis l’artiste a procédé par sauts et par soubresauts : Der Sprung nach vorn ist zugleich der Blick zurück . »

Aux côtés des sculptures monumentales seront exposées six peintures de nus inversés, sans tête, peintes sur fond noir dans une gamme de rose, orange, bleu, vert et blanc qui rappellent certaines études de nus telles que les Vénus décapitées que l’on trouve sur les sites archéologiques. Le style vif et spontané de Baselitz les fait osciller sans cesse entre figuration et abstraction.

Pour l’espace de dessin au premier étage de la galerie, l’artiste a sélectionné une vingtaine de ses dernières aquarelles. Les portraits inversés de l’artiste en mangeur d’orange coiffé de la casquette Zero , les effigies de Joan Crawford , une série des oiseaux sur une branche “remixée” à partir d’une série des années 70, etc.

Hans Georg Kern est né en 1938 à Deutschbaselitz. Cette ville de Saxe à laquelle il empruntera son nom d’artiste appartient alors à l’Allemagne de l’Est. Dès le début, ses œuvres expriment une réaction viscérale aux tragédies humaines en général et aux traumatismes de l’histoire allemande en particulier. Il est surtout influencé par l’Art brut, par les dessins et les écrits d’Antonin Artaud et par la sculpture africaine.

Georg Baselitz est très présent sur la scène internationale depuis le début des années 1960. Le Solomon R. Guggenheim Museum de New York a présenté en 1995 la première grande rétrospective de son œuvre, que l’on a pu voir ensuite au Los Angeles County Museum, au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden de Washington, à la Neue Nationalgalerie de Berlin et enfin, en 1996-1997, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. En 2007, la Royal Academy of Arts de Londres a organisé une autre grande rétrospective, et de novembre 2009 à mars 2010, deux musées de Baden-Baden, le Museum Frieder Burda et la Staatliche Kunsthalle ont salué respectivement « Cinquante ans de peinture » et « Trente ans de sculpture » de Georg Baselitz.

Un catalogue d’exposition rédigé par Maria de Corral sera publié à l’occasion de l’exposition.

à voir vidéo sur artnet

Georg Baselitz
Aquarelles
Galerie Thaddaeus Ropac
7 rue Delleyme
75003 Paris

Mimmo Jodice, rétrospective à la Maison Européenne de la Photographie

Mimmo Jodice, Naples, Athlète, 1986

Mimmo Jodice, Elena, 1966

Mimmo Jodice, Demetra d'Ercolano, 1999

Mimmo Jodice, Alba Fugens, 2008

Mimmo Jodice, Boston, 2001

à découvrir ou à revoir, le regard très original du photographe napolitain Mimmo Jodice. Un univers conceptuel mêlé au surréalisme. La partie dédiée aux expérimentations et recherches est particulièrement intéressante. Le détail de l'exposition sur le site de la maison européenne.

Mimmo Jodice
Rétrospective 1960–2010
jusqu'au 13 juin
Maison Européenne de la Photographie
5 rue de Fourcy
75004 Paris

actualité galerie Emmanuel Perrotin

La galerie Emmanuel Perrotin présente actuellement à la Hong Kong International Art Fair jusqu'au 30 mai une série de toiles de l'artiste japonaise Aya Takano. J'aime beaucoup l'univers surréaliste de cette peintre, son style à la touche apparente et aux couleurs pastelles. L'univers tourmenté et complexe qu'elle dépeint est loin de l'imagerie kawaï traditionnelle japonaise.
à voir le film From Here to Eternity de Hélène Sevaux + une interview

Aya TAKANO, Pa 2010
Acrylique sur toile montée sur châssis en bois, 65,2 x 80,3 cm, œuvre unique
©2010 Aya Takano/Kaikai Kiki Co., Ldt. All Rights Reserved.

Aya TAKANO, Isezaki Explodes 2010
Acrylique sur toile montée sur châssis en aluminium, 181,8 x 227,3 cm, œuvre unique
©2010 Aya Takano/Kaikai Kiki Co., Ldt. All Rights Reserved.


La galerie Emmanuel Perrotin présente actuellement rue de Turenne à Paris le travail du jeune artiste coréen Yeondoo Jung à travers l'exposition Innerscape. L'univers de cet artiste est très étrange et plutôt abscons. Il s'agit de montrer les trucages de l'image, l'envers du décor. Des films, photographies et performances nous baignent dans un univers bizarre.
A l'espace impasse Saint-Claude sont présentées des œuvres de l'artiste allemand Peter Zimmermann avec ses toiles si particulières recouvertes de résine époxy. Les couleurs se superposent et vibrent.

Yeondoo Jung
Innerscape
Peter Zimmermann
Kith and Kin
jusqu'au 30 juillet
Galerie Emmanuel Perrotin
76 rue de Turenne
75003 Paris

jeudi 27 mai 2010

VOGUE.fr: Sarah Burton nommée directrice artistique d’Alexander McQueen


Sarah Burton, la chef de studio Alexander McQueen, vient d'être nommée directrice artistique de la maison de prêt-à-porter. La collaboratrice et bras droit d'Alexander McQueen depuis 16 ans a étudié à la prestigieuse Central Saint Martins, et semblait donc la plus apte à perpétuer l'esprit de la marque.

VOGUE.fr: Sarah Burton

lundi 10 mai 2010

Rita Ackermann, Last exit to Poitiers, au Confort Moderne

vue d'atelier, Rita Ackermann, 2010

Le centre d'art contemporain de Poitiers Le Confort Moderne accueille l'artiste hongroise Rita Ackermann en résidence, elle présentera ses toiles lors d'une exposition monographique dans l'Entrepôt-galerie du 28 mai au 22 août.

— communiqué du Confort Moderne —

Rita Ackermann est une activiste, une icône, une figure incontournable de la scène artistique et des milieux underground New-yorkais depuis plus de quinze ans. Son nom est à ce point associé à la grosse pomme que l'on en oublierait presque qu'elle est née et a grandi en Hongrie. Elle pratique le dessin, la peinture, le collage tout en multipliant les collaborations dans les domaines de la musique, de la performance, de la mode, du skate et même dernièrement du cinéma. Elle aime les monstres, les laissés pour compte, la différence : un esprit libre.

La nature des matériaux qui constituent son oeuvre : peinture, dessin, collages, toiles, papiers, sérigraphies mais aussi sa formation artistique en Hongrie font de Rita Ackermann une artiste classique. Ses références et sources d’inspiration tendent vers l'Europe du début du 20ème siècle, Bellmer, Artaud pour la poésie, Nicky de Saint-Phalle pour la liberté mais aussi des figures plus diversement appréciées comme Bernard Buffet ou Unica Zurn. Une Europe rêvée qui reste un souvenir et une culture pop américaine qu'elle ne pourra jamais vraiment incarner construisent une constellation artistique déterritorialisée et romantique.

Elle puise son iconographie avec la même acuité dans la presse à scandale, dans la rue que dans les encyclopédies d'histoire de l'art classique. Des figures féminines traversent son œuvre depuis ses premiers dessins : adolescentes délurées, mutines lassives mais aussi la figure de la mère, ou de vierges à l’enfant s’entrechoquent avec des voitures délabrées, des paysages de ruines ou encore des no man’s land urbains. L’ovale des visages et les yeux en amande très affirmés sont les traits communs des personnages qui ne sont pas sans évoquer le visage même de l’artiste. La reformulation constante de cette figure et des compositions de ses premiers dessins tendent à vider tout contenu psychologique de ses personnages pour les faire glisser vers un motif abstrait.
Ses dernières peintures témoignent d’une confrontation physique et expressive au travail. Sans retenue, elle s'attaque à de très grands formats, à des supports qui résistent : bâche de protection automobile, toiles brutes. Cet esprit libre met en œuvre une approche frontale et décomplexée de la « grande peinture » qui fait voler en éclat l'idée d'une « peinture genrée et héroïque ».

Son projet pour le Confort Moderne prend naissance dans le désert texan lors d'une résidence à Marfa, Fondation Donald Judd. La rencontre avec ces grands espaces conjuguée à l'atelier industriel qui lui est mis à disposition déclenche le passage aux très grands formats et son retour à la peinture. Poitiers permet de continuer ce travail, une résidence intensive, l'isolement, un atelier démesuré et l'exposition de cet atelier même. Son espace de travail restera tel quel après le départ de l'artiste, les repentirs, les dérapages hors des cadres et sur le sol. Une livraison brute du travail mise en dialectique avec d’autres hypothèses de présentation. L'exposition présente un corpus d'œuvres récentes augmenté d'une intense création en résidence.

Les expositions de Marfa et de Poitiers seront présentées en 2011 au Ludwig Museum de Budapest pour la première exposition personnelle de l'artiste dans son pays natal.

Rita Ackermann
Last exit to Poitiers
du 28 mai au 22 août 2010
Le Confort Moderne
185, rue du faubourg du pont-neuf
86000 Poitiers

galerie Andrea Rosen

Cécile Decorniquet, LADIES

Cécile Decorniquet, Lady Zoe
Cécile Decorniquet, Lady Laura

Cécile Decorniquet, Lady Emma
Cécile Decorniquet, Lady Charlotte

Cécile Decorniquet, Lady Elsa

Cécile Decorniquet est une jeune photographe française. Elle réalise des portraits d'enfants comme des tableaux. La composition minutieuse, la lumière élaborée, le stylisme soigné font penser aux peintures des peintres du nord. Les enfants deviennent des créatures étrangement adultes sous l'objectif de la photographe. Otto Dix, David Lynch, Jérôme Bosch, Mark Ryden, Joel-Peter Witkin ou bien encore Jan Saudek font partie de ses références. Récemment, le très bon magazine néerlandais EYEMAZING a publié le travail de l'artiste à travers un portfolio et une interview. Cécile Decorniquet expose régulièrement, l'année dernière elle a notamment participé aux Rencontres de Arles et exposé à la galerie Kennory Kim.

Cécile Decorniquet

jeudi 29 avril 2010

Wim Delvoye au musée Rodin

Wim Delvoye, Tour 2009-2010
acier Corten découpé au laser

Wim Delvoye, Tour 2009-2010 (détail)
acier Corten découpé au laser

Wim Delvoye, Gate (maquette), 2008
acier Corten découpé au laser,
210x75x190cm

Quelques œuvres de l'artiste belge Wim Delvoye (célèbre pour ses provocations et son humour) sont actuellement exposées au musée Rodin.
L'artiste est connu notamment pour avoir réalisé la Cloaca, une machine capable de faire des excréments humains avec un processus digestif mécanique. Il est également célèbre pour ses cochons tatoués, vivants paisiblement dans une ferme à Pékin, la Art Farm, dont les collectionneurs ont acheté des actions. Les collectionneurs, par le biais de webcam peuvent observer les cochons tatoués, sortes d'œuvres d'art vivantes.

Au musée Rodin sont exposés, La Tour (construction de style gothique construite en métal comme à l'époque de l'architecture industrielle du XIXe siècle), Gate (la maquette de la porte de son atelier), Gandagas A78522 (des bonbonnes de gaz customisées façon antiquité grecque) et enfin Double Helix Crucifix Alternating Current (des crucifix en torsade prenant la forme d'un ADN). Hélas, il y a peu d'œuvres à voir, mais celles-ci sont symboliques du travail de l'artiste. Gate, la maquette de la porte de son atelier reprend des symboles graphiques, puissants et nombreux chez Wim Delvoye, le monsieur Propre avec ses intestins visibles (sorte de logotype de la Cloaca), le logo WD comme Wim Delvoye (détournement du logo de la Warner Bros), des fourchettes faisant des doigts d'honneur. Tout cela est accumulé dans un style baroque flamboyant cher à l'artiste. Le décalage entre le style et le sens de l'œuvre est le propre de l'œuvre de Wim Delvoye, son étrangeté aussi. Dans le même registre, les bonbonnes de gaz décorées à la façon antiquité grecque me laissent plus sceptique et les crucifix en ADN sont bizarroïdes. Ses dernières œuvres me touchent moins.

Auguste Rodin, Petite fée des eaux, 1903
marbre exécuté par le praticien Mathet


Andrieu d'Andres, figure drapée, 1888
bronze


© photographies Alice Bénusiglio

La visite du musée Rodin et de ses jardins est un régal même si l'accrochage est un peu vieillot. Les jardins et leurs bosquets sont des joyaux.

Exposition Wim Delvoye
du 16 avril au 22 août
Le musée Rodin
77 Rue de Varenne
75007 Paris

www.wimdelvoye.be

mercredi 21 avril 2010

Antonio Caballero: Fotonovelas extension à la galerie Polaris

Antonio Caballero
Véronica Castro, fotonovela para la revista Capricho, ca 1970
Silver gelatin print / 100 x 100 cm / Ed. 3 ex
Courtesy galerie Polaris


Antonio Caballero
Anel, Fotonovela para la revista Capricho, ca 1970

Silver gelatin print / 100 x 100 cm / Ed. 3 ex
Courtesy galerie Polaris

Antonio Caballero
Javier Rizzo y Sylvia Suarez, fotonovela para la revista Capricho, ca 1980
Silver gelatin print / 100 x 100 cm / Ed. 3 ex.
Courtesy galerie Polaris

— Communiqué de presse —

Nouvelle exposition à Paris de ce photographe Mexicain, né en 1940, spécialisé dans le roman photo (Fotonovelas) Mexicain.

Considéré comme le plus grand photographe de Fotonovelas dans les années 60 et 70 au Mexique, Antonio Caballero réalisait à l’époque toutes les tâches , celles du scénario, du casting, du décor, de l’éclairage et bien entendu de la prise de vue. Aujourd’hui on comprend mieux la vision d’avant-garde de cet artiste, tant sur sa vision de ce que devait être à l’époque la photographie , que sur la mise en scène, et certaines photographies ne sont pas sans rappeler l’œuvre de Cindy Sherman ou de Jeff Wall.

Antonio Caballero
Fotonovelas extension
du 24 avril au 29 mai 2010
galerie Polaris
15 rue des Arquebusiers
75003 Paris

mardi 20 avril 2010

Chuck Close, Polaroïds à la galerie XIPPAS

Chuck Close Self-portrait 2008
Photographie Polaroid noir et blanc
84 x 56 cm
Courtesy Galerie XIPPAS


Communiqué de la galerie

Célébré comme l’un des peintres figuratifs américains les plus influents de notre temps, Chuck Close a depuis les années 60, exclusivement concentré son œuvre sur l’art du portrait, employant toutes les techniques d’impression et de reproduction possibles : peinture, photographie, sérigraphie, lithographie, gravure, collage, etc. Ses modèles sont les membres de sa famille, ses amis et artistes, ou lui-même, qu’il représente en gros plan et de face sur de très grands formats verticaux.
Pour sa seconde exposition personnelle à la galerie Xippas, Chuck Close présentera un ensemble de polaroïds originaux, pièces donc par définition uniques, parmi lesquelles un ensemble saisissant d’autoportraits pris durant les vingt-cinq dernières années. L’exposition présente également des portraits de ses amis proches Jasper Johns, Robert Rauschenberg, et Roy Lichtenstein. Chuck Close utilise la photographie comme un support à la réalisation de ses portraits peints. Le portrait photographique préalablement quadrillé est reproduit carré après carré pour obtenir des images gigantesques et incroyablement détaillées, qui vues à distance sont dotées d’une grande fidélité photographique, mais qui de près ne laissent voir qu’une multitude de taches colorées abstraites, de sorte que les surfaces apparaissent comme des sortes d’écrans pixellisés. Le visage humain est traité comme une carte dont la topographie est uniformément intéressante, cherchant à ne pas privilégier un élément plutôt qu’un autre. Ce souci du détail l'a amené à utiliser des formats d’appareils photographiques de plus en plus grands. Ainsi il a commencé à travailler avec un appareil polaroïd de très grand format lui permettant de capturer les détails les plus infimes et les moindres défauts des visage de ses sujets, produisant ainsi des images souvent sans concession. Loin de ne servir qu’à reproduire mécaniquement ses peintures, pour Chuck Close le travail de la photographie s’est avéré essentiel à l’ensemble de son œuvre. Comme il l’affirme lui-même : « Pratiquement tout ce qui s’est produit dans mes œuvres a été influencé par les œuvres imprimées »


Chuck Close est né en 1940 à Monroe dans l’Etat de Washington ; il vit et travaille à New York City et Long Island. Diplômé de l'Université de Washington (Seattle), il poursuit ses études en art et architecture à l’Université de Yale où il obtient son doctorat en 1964.
Une exposition de ses photographies "Chuck Close" (1989-90) a été organisée par l’Art Institute of Chicago, puis présentée au Ansel Adams Center de San Francisco. Le Metropolitan Museum of Art de New York lui a consacré une exposition de ses œuvres imprimées "Chuck Close Prints: Process and Collaboration" (2004). En 2007, le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia de Madrid en Espagne lui consacrait une importante rétrospective de ses peintures qui fût présentée par la suite au Ludwig Forum für Internationale Kunst de Aix-la-Chapelle en Allemagne. Le Musée de l’Hermitage de St Petersbourg présentait Chuck Close: Self Portrait en 2008, puis Close Prints: Process and Collaboration, la même année au Sungkok Art Museum de Séoul en Corée du Sud. Il a participé à de nombreuses expositions de groupe parmi les plus prestigieuses à travers le monde dont la Documenta de Kassel en Allemagne (1972 ,1977), la Biennale de Tokyo (1974), la Biennale de la Corcoran Gallery of Art (1975, 2001), la Biennale du Whitney Museum of American Art (1977, 1979, 1991), la Biennale de Venise (1993, 1995) et Carnegie International (1995-96).

Chuck Close
Polaroïds
du 10 avril au 22 mai
galerie Xippas
108, rue Vieille du Temple
75003 Paris

Action! exposition de photographies à la galerie Polka

André S. Solidor / Elliott Erwitt Cohiba cigar with smoking fish
Courtesy Polka Galerie, Paris.


Action ! Polka, édition # 8. Sont exposés à la galerie les photographes suivants :
Tiziana et Gianni Baldizzone, Jodi Bieber, Nick Danziger, Stefano De Luigi, Krisanne Johnson, France Keyser, William Klein, Mary Ellen Mark, Yves Marchand & Romain Meffre, Jürgen Schadeberg, André S. Solidor, Tomasz Tomaszewski.

Polka est à la fois une galerie et un magazine spécialisés dans le photojournalisme, dirigé par la famille Genestar. La galerie a été lancée par Edouard et Adélie Genestar, frère et sœur issus des médias et de la presse. Le magazine est dirigé par Alain Genestar. Son départ de la direction de la rédaction de Paris Match suite à la publication des déboires conjugaux de Nicolas Sarkozy avait fait du bruit. Il fût également directeur de la rédaction du journal du dimanche pendant une dizaine d'années.

La galerie Polka est un drôle d'endroit. Une sorte de fourre-tout de la photographie ou se mélangent des grands noms à d'autres moins connus. Les deux espaces regorgent de photographies accrochées un peu partout, même derrière les bureaux. On passe d'un sujet à un autre comme du coq à l'âne. L'accrochage est bizarroïde et les explications succinctes, mais le désordre de l'endroit fait également son charme. Dans l'espace rue Saint-Gilles, on peut apprécier les magnifiques clichés des années 50 de Jürgen Schadeberg sur l'Afrique du Sud retracant une époque du pays que l'on connaît mal (à lire à ce sujet l'article sur le magazine DRUM dans rue 89). A ne pas rater également dans le second espace, cour de Venise, quelques photographies d'Elliott Erwitt de Marilyn très réussies.

Action !
du 11 mars au 22 mai 2010
Polka Galerie
Cour de Venise
12, rue Saint-Gilles
75003 Paris

article rue 89

jeudi 15 avril 2010

Rose, c'est Paris, par Bettina Rheims. Une exposition magistrale mêlant érotisme, audace et surréalisme à travers un jeu de piste dans Paris.

BETTINA RHEIMS JOYAU DE L'ART GOTHIQUE, 2009
Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris

BETTINA RHEIMS CAUSES PERDUES, 2009
Tirage Gélatine au Bromure d´argent
5 exemplaires et 2 épreuves d´artiste : 105 x 81,5 cm
Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris

BETTINA RHEIMS SACRE-COEUR, 2009
Tirage gélatine au bromure d´argent
5 exemplaires et 2 épreuves d’artiste : 105 x 81,5 cm
Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris

Bettina Rheims n'aime pas le mot érotique qu'elle trouve trop mou, pourtant il est bien question d'érotisme et de fantasmes tout au long de l'exposition Rose, c'est Paris. Les femmes sont nues, provocantes et désirables avec des seins généreux. Elles se montrent sans se donner, femmes fatales et vénéneuses, elles restent mystérieuses. L'univers de Bettina Rheims est formidablement complexe et sophistiqué. Chaque photographie est le résultat d'un long cheminement créatif lié à des listes, des références sous forme de cadavres exquis qu'elle a réalisés avec l'aide de son complice, l'écrivain Serge Bramly. Les images qu'invente la photographe semblent directement issues de son inconscient. Elles sont truffées de références à l'histoire de l'art, aux surréalistes (et Marcel Duchamp en particulier), aux rêves de l'enfance.

Bettina Rheims est une photographe majeure de notre époque. Elle a su conjuguer une fulgurante carrière commerciale (dans la mode, la publicité et la presse du monde entier) ainsi qu'une carrière artistique brillante. Elle capte dans son objectif la sensualité, l'érotisme et la chair humaine comme personne. La sophistication extrême de ses mises en scène font de ses photographies des tableaux, en particulier à travers son projet I.N.R.I, retraçant les principales scènes de la Bible et de la vie du Christ. Cette série mémorable consacra la réputation de l'artiste en étant exposée dans les grandes institutions culturelles à travers le monde.

Bettina Rheims Wikipédia
Bettina Rheims (mode, publicité, célébrités)
Bettina Rheims (art)

Rose, c'est Paris.
Bettina Rheims
du 8 avril au 11 juillet 2010
Bibliothèque nationale de France
5, rue Vivienne
75002 Paris
bnf.fr

Bettina Rheims interviewée par Pascale Clark


présente son exposition Rose, c'est Paris à la BNF.
émission du 12 avril Comme on nous parle
sur France Inter.

mercredi 7 avril 2010

Jean-Michel Othoniel signera son livre WHY GLASS samedi prochain


L'artiste signera , Why Glass (aux éditions Jannink) le samedi 10 avril de 17h à 19h à la Galerie Emmanuel Perrotin, 76 rue de Turenne, Paris 75003.
A travers l'ouvrage, Jean-Michel Othoniel parle de son rapport avec sa matière de prédilection, le verre. Le livre est édité à 285 exemplaires et est accompagné d'un miroir en obsidienne noire, œuvre unique signée par l'artiste.

Jean-Michel Othoniel