samedi 23 janvier 2010
Kanye West
Kanye West que l'on voit régulièrement en front row. Je me demandais en observant le couple au premier rang d'Henrik Vibskov s'il avait fallu tuer le dernier ours polaire pour réaliser le manteau de la dame.
Walter Van Beirendonck, Take a W-ride
Bienvenue dans la galaxie Walter Van Beirendonck. Bienvenue dans un monde ou l'homme est un jouet cybernétique prêt à faire la guerre avec inscrit sur lui "fire".
Walter van Beirendonck est un artiste belge hors norme, excentrique, iconoclaste. Son défilé est un happening. Nous sommes catapultés ailleurs. La démesure, les couleurs électriques et les effets spectaculaires sont là grâce aux skirt sculptures réalisées par Elke Hoste et Lisandro Olmos. Cette collection, Take a W-ride se regarde comme une œuvre à part entière. Elle correspond à l'univers du créateur présenté l'année dernière à l'exposition 2357 à la galerie Polaris. Celle-ci mettait en scène le sarcophage de Van Beirendonck et tous les objets associés qui témoignent de sa vie terrestre : suaire, poupée de chiffon brodée, effigie en plastique, multiples drapeaux aux blasons de ses collections. De véritables reliques fabriquées pour un possible culte futur.
Walter van Beirendonck
2357
Henrik Vibskov, The slippery spiral situation. Men's collection AW 2010.11
Henrik Vibskov est la bonne surprise de cette semaine de défilés. Ce styliste danois diplômé de la Central Saint Martins, artiste en tous genres (musicien et réalisateur) signe une collection pleine de fantaisie the slippery spiral situation au style électrique, déjanté. Le premier passage est un homme avec une grande barbe, en kilt, avec des lunettes et un bonnet improbables. Immédiatement, nous sommes plongés dans une drôle d’ambiance. L’humour décalé à la monsieur tournesol, le style patchwork bizarroïde de la collection ne gâchent pas le talent du créateur. Les tricots sont particulièrement réussis et l’ensemble reste cohérent. Kanye West et sa compagne au premier rang ont applaudi avec le sourire la collection.
henrikvibskov.com
jeudi 21 janvier 2010
vendredi 15 janvier 2010
TERRY TERRY TERRY
mercredi 13 janvier 2010
Jen Ray et Wawrzyniec Tokarski
Dans le cadre de l'échange de galeries Berlin/Paris 2010, la galerie Emmanuel Perrotin collabore avec la galerie Wentrup. Cette dernière organisera une exposition présentant les œuvres de Jen Ray et Wawrzyniec Tokarski. Une performance est prévue le vendredi 29 janvier à 20h à l'occasion du vernissage de l'exposition.
— Communiqué de presse —
La galerie Wentrup est heureuse d’annoncer sa participation à l’échange Berlin-Paris 2010. Lors de la deuxième édition la galerie Wentrup exposera l’americaine Jen Ray et le polonais Wawa Tokarski sur deux étages à la Galerie Emmanuel Perrotin.
La décadence, tel un révélateur extrême du romantisme, imprègne ses dessins dans un rapport de forces baroque entre joie de vivre et vanité. Les œuvres de Jen Ray ont un lien étroit avec l’érotisme, le sexe et les fantasmes violents, comme on en trouve dans les photographies de mode de Guy Bourdin. De plus le spectateur peut y trouver des références aux dessins psychosexuels de Rudolf Schlichter ainsi qu’à la bande dessinée Justine de Guido Crepax. Les insignes, les uniformes et la mascarade — ainsi que la transparence et le dépassement sexuel — prennent ici un sens particulier.
Avec les performances Last Call (Wentrup, Berlin 2009) et Barbelo (abc/def, Akademie der Künste, Berlin2009) Jen Ray a transformé ses idées de dessins en performance. A la galerie Emmanuel Perrotin elle présente un film basé sur les performances berlinoises, des dessins et une nouvelle Live-performance le jour du vernissage. Les costumes sont créés par le designer berlinoise Svenja Specht (www.realitystudio.de).
Les peintures de Wawrzyniec Tokarski ne sont pas des utopies positives ou négatives : il n’assemble pas des mondes désirables qui utilisent les signes de la culture pop. Cependant on trouve là un désir pour l’authenticité des choses. Non pas dans un sens romantique mais plutôt existentiel, qui commence là où les symboles laissent derrière eux leur lot de références. De ce fait Wawrzyniec Tokarski est un des rares peintres contemporains dont le travail se base sur la politique et il réussit, avec les moyens de la peinture, à énoncer une volonté de réforme radicale. Il travaille à l’aide de citations et de décors empruntés à différentes iconographies, se sert dans les poubelles médiatiques d’une époque basée sur la consommation, et les associe dans des toiles à la fois critiques et ironiques.
Jen Ray et Wawrzyniec Tokarski
29 janvier — 6 février 2010
Galerie Emmanuel Perrotin
76 rue de Turenne
75003 Paris
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