mardi 20 avril 2010

Chuck Close, Polaroïds à la galerie XIPPAS

Chuck Close Self-portrait 2008
Photographie Polaroid noir et blanc
84 x 56 cm
Courtesy Galerie XIPPAS


Communiqué de la galerie

Célébré comme l’un des peintres figuratifs américains les plus influents de notre temps, Chuck Close a depuis les années 60, exclusivement concentré son œuvre sur l’art du portrait, employant toutes les techniques d’impression et de reproduction possibles : peinture, photographie, sérigraphie, lithographie, gravure, collage, etc. Ses modèles sont les membres de sa famille, ses amis et artistes, ou lui-même, qu’il représente en gros plan et de face sur de très grands formats verticaux.
Pour sa seconde exposition personnelle à la galerie Xippas, Chuck Close présentera un ensemble de polaroïds originaux, pièces donc par définition uniques, parmi lesquelles un ensemble saisissant d’autoportraits pris durant les vingt-cinq dernières années. L’exposition présente également des portraits de ses amis proches Jasper Johns, Robert Rauschenberg, et Roy Lichtenstein. Chuck Close utilise la photographie comme un support à la réalisation de ses portraits peints. Le portrait photographique préalablement quadrillé est reproduit carré après carré pour obtenir des images gigantesques et incroyablement détaillées, qui vues à distance sont dotées d’une grande fidélité photographique, mais qui de près ne laissent voir qu’une multitude de taches colorées abstraites, de sorte que les surfaces apparaissent comme des sortes d’écrans pixellisés. Le visage humain est traité comme une carte dont la topographie est uniformément intéressante, cherchant à ne pas privilégier un élément plutôt qu’un autre. Ce souci du détail l'a amené à utiliser des formats d’appareils photographiques de plus en plus grands. Ainsi il a commencé à travailler avec un appareil polaroïd de très grand format lui permettant de capturer les détails les plus infimes et les moindres défauts des visage de ses sujets, produisant ainsi des images souvent sans concession. Loin de ne servir qu’à reproduire mécaniquement ses peintures, pour Chuck Close le travail de la photographie s’est avéré essentiel à l’ensemble de son œuvre. Comme il l’affirme lui-même : « Pratiquement tout ce qui s’est produit dans mes œuvres a été influencé par les œuvres imprimées »


Chuck Close est né en 1940 à Monroe dans l’Etat de Washington ; il vit et travaille à New York City et Long Island. Diplômé de l'Université de Washington (Seattle), il poursuit ses études en art et architecture à l’Université de Yale où il obtient son doctorat en 1964.
Une exposition de ses photographies "Chuck Close" (1989-90) a été organisée par l’Art Institute of Chicago, puis présentée au Ansel Adams Center de San Francisco. Le Metropolitan Museum of Art de New York lui a consacré une exposition de ses œuvres imprimées "Chuck Close Prints: Process and Collaboration" (2004). En 2007, le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia de Madrid en Espagne lui consacrait une importante rétrospective de ses peintures qui fût présentée par la suite au Ludwig Forum für Internationale Kunst de Aix-la-Chapelle en Allemagne. Le Musée de l’Hermitage de St Petersbourg présentait Chuck Close: Self Portrait en 2008, puis Close Prints: Process and Collaboration, la même année au Sungkok Art Museum de Séoul en Corée du Sud. Il a participé à de nombreuses expositions de groupe parmi les plus prestigieuses à travers le monde dont la Documenta de Kassel en Allemagne (1972 ,1977), la Biennale de Tokyo (1974), la Biennale de la Corcoran Gallery of Art (1975, 2001), la Biennale du Whitney Museum of American Art (1977, 1979, 1991), la Biennale de Venise (1993, 1995) et Carnegie International (1995-96).

Chuck Close
Polaroïds
du 10 avril au 22 mai
galerie Xippas
108, rue Vieille du Temple
75003 Paris

Action! exposition de photographies à la galerie Polka

André S. Solidor / Elliott Erwitt Cohiba cigar with smoking fish
Courtesy Polka Galerie, Paris.


Action ! Polka, édition # 8. Sont exposés à la galerie les photographes suivants :
Tiziana et Gianni Baldizzone, Jodi Bieber, Nick Danziger, Stefano De Luigi, Krisanne Johnson, France Keyser, William Klein, Mary Ellen Mark, Yves Marchand & Romain Meffre, Jürgen Schadeberg, André S. Solidor, Tomasz Tomaszewski.

Polka est à la fois une galerie et un magazine spécialisés dans le photojournalisme, dirigé par la famille Genestar. La galerie a été lancée par Edouard et Adélie Genestar, frère et sœur issus des médias et de la presse. Le magazine est dirigé par Alain Genestar. Son départ de la direction de la rédaction de Paris Match suite à la publication des déboires conjugaux de Nicolas Sarkozy avait fait du bruit. Il fût également directeur de la rédaction du journal du dimanche pendant une dizaine d'années.

La galerie Polka est un drôle d'endroit. Une sorte de fourre-tout de la photographie ou se mélangent des grands noms à d'autres moins connus. Les deux espaces regorgent de photographies accrochées un peu partout, même derrière les bureaux. On passe d'un sujet à un autre comme du coq à l'âne. L'accrochage est bizarroïde et les explications succinctes, mais le désordre de l'endroit fait également son charme. Dans l'espace rue Saint-Gilles, on peut apprécier les magnifiques clichés des années 50 de Jürgen Schadeberg sur l'Afrique du Sud retracant une époque du pays que l'on connaît mal (à lire à ce sujet l'article sur le magazine DRUM dans rue 89). A ne pas rater également dans le second espace, cour de Venise, quelques photographies d'Elliott Erwitt de Marilyn très réussies.

Action !
du 11 mars au 22 mai 2010
Polka Galerie
Cour de Venise
12, rue Saint-Gilles
75003 Paris

article rue 89

jeudi 15 avril 2010

Rose, c'est Paris, par Bettina Rheims. Une exposition magistrale mêlant érotisme, audace et surréalisme à travers un jeu de piste dans Paris.

BETTINA RHEIMS JOYAU DE L'ART GOTHIQUE, 2009
Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris

BETTINA RHEIMS CAUSES PERDUES, 2009
Tirage Gélatine au Bromure d´argent
5 exemplaires et 2 épreuves d´artiste : 105 x 81,5 cm
Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris

BETTINA RHEIMS SACRE-COEUR, 2009
Tirage gélatine au bromure d´argent
5 exemplaires et 2 épreuves d’artiste : 105 x 81,5 cm
Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris

Bettina Rheims n'aime pas le mot érotique qu'elle trouve trop mou, pourtant il est bien question d'érotisme et de fantasmes tout au long de l'exposition Rose, c'est Paris. Les femmes sont nues, provocantes et désirables avec des seins généreux. Elles se montrent sans se donner, femmes fatales et vénéneuses, elles restent mystérieuses. L'univers de Bettina Rheims est formidablement complexe et sophistiqué. Chaque photographie est le résultat d'un long cheminement créatif lié à des listes, des références sous forme de cadavres exquis qu'elle a réalisés avec l'aide de son complice, l'écrivain Serge Bramly. Les images qu'invente la photographe semblent directement issues de son inconscient. Elles sont truffées de références à l'histoire de l'art, aux surréalistes (et Marcel Duchamp en particulier), aux rêves de l'enfance.

Bettina Rheims est une photographe majeure de notre époque. Elle a su conjuguer une fulgurante carrière commerciale (dans la mode, la publicité et la presse du monde entier) ainsi qu'une carrière artistique brillante. Elle capte dans son objectif la sensualité, l'érotisme et la chair humaine comme personne. La sophistication extrême de ses mises en scène font de ses photographies des tableaux, en particulier à travers son projet I.N.R.I, retraçant les principales scènes de la Bible et de la vie du Christ. Cette série mémorable consacra la réputation de l'artiste en étant exposée dans les grandes institutions culturelles à travers le monde.

Bettina Rheims Wikipédia
Bettina Rheims (mode, publicité, célébrités)
Bettina Rheims (art)

Rose, c'est Paris.
Bettina Rheims
du 8 avril au 11 juillet 2010
Bibliothèque nationale de France
5, rue Vivienne
75002 Paris
bnf.fr

Bettina Rheims interviewée par Pascale Clark


présente son exposition Rose, c'est Paris à la BNF.
émission du 12 avril Comme on nous parle
sur France Inter.

mercredi 7 avril 2010

Jean-Michel Othoniel signera son livre WHY GLASS samedi prochain


L'artiste signera , Why Glass (aux éditions Jannink) le samedi 10 avril de 17h à 19h à la Galerie Emmanuel Perrotin, 76 rue de Turenne, Paris 75003.
A travers l'ouvrage, Jean-Michel Othoniel parle de son rapport avec sa matière de prédilection, le verre. Le livre est édité à 285 exemplaires et est accompagné d'un miroir en obsidienne noire, œuvre unique signée par l'artiste.

Jean-Michel Othoniel

supplément de SANG BLEU V sur la toile


http://sangbleu.com/sb5/

mercredi 31 mars 2010

Elliott Erwitt, amour & humour







photographies Elliott Erwitt

Elliott Erwitt (26 juillet 1928 à Paris - ) est un photographe américain, né de parents russes-juifs. Il a passé dix ans de son enfance en Europe notamment en Italie, Allemagne et France avant que ses parents n'émigrent en 1939 aux États-Unis, à New York puis à Los Angeles.

Robert Capa sera l'un des premiers à le remarquer et à l'inviter à devenir membre de l'agence Magnum. Agence qu'il présidera quelques années plus tard.

Il a photographié l'Europe et les États-Unis, les enfants et les chiens, les stars avec un humour satirique. Il a également produit de nombreuses émissions télés comiques. « Faire rire les gens est une des plus parfaites réussites qu'on puisse espérer » dit-il.

(extrait wikipédia français)

Elliott Erwitt site officiel
Elliott Erwitt on wiki
retrospective MEP

lundi 29 mars 2010

Riccardo Tisci directeur artistique de A MAGAZINE#8




Le très sélectif magazine belge A MAGAZINE a invité le directeur artistique de la maison GIVENCHY, Riccardo Tisci, à réaliser un numéro.
Le principe de cette revue consiste à confier les rênes du magazine à un créateur afin qu'il présente ses sources d'inspirations, son travail et son univers. Le ton est libre, personnel et expérimental.
Après Jun Takahashi, Haider Ackermann ou Martin Margiela, Riccardi Tisci signe un ouvrage magnifique, emprunt de son univers noir, sensuel et raffiné. Pour l'occasion, Maxime Buchi (SANG BLEU) a interviewé le créateur.

Riccardo Tisci, interview by Maxime Buchi
Riccardo T on style.com
A MAGAZINE

samedi 27 mars 2010

Hedi Slimane VOGUE NIPPON



LOS ANGELES VOGUE HOMME JAPAN JANUARY 2010 © Hedi Slimane
extraites du site d'Hedi Slimane


Hedi Slimane, créateur et photographe de génie. J'adore ses photographies réalisées pour le VOGUE japonais. Le stylisme est débridé, presque expérimental et les modèles sont parfois androgynes. Hedi Slimane capte la sensualité et la grâce du mouvement comme personne. Il sait photographier les hommes. Son obsession pour la perfection du noir et blanc, du contraste, du détail, de la lumière, de l'allure rende ses clichés puissants.

Interview Hedi Slimane style.com
Vogue homme JAPAN july 2008
hedislimane.com

Hommage à Alexander Mc Queen dans le VOGUE du mois d'Avril

Alexander Mc Queen photographié par Nick Knight
VOGUE PARIS Avril 2010

Le magazine VOGUE de ce mois-ci rend hommage au créateur de génie à travers un papier parfaitement écrit. Ce numéro d'avril présente également des séries mode flamboyantes à l'âme slave. Un arc en ciel de couleurs et de matières bienvenu après le numéro du mois de mars franchement barbant entièrement consacré au kaki et la tendance militaire (eurk!). Trois séries mode sont éblouissantes : comtesse Natasha pose avec un dromadaire à Marrakech vêtue de tenues élaborées "hippie glamour" (réalisation Emmanuelle Alt et photographie Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin), princesse Natalia Vodianova pose avec des robes uniques réalisées par les plus grands couturiers (réalisation Carine Roitfeld et photographie Mert Alas et Marcus Piggott), et pour finir le magazine en beauté quelques total looks Kenzo photographiés par Mario Sorrenti (réalisation Emmanuelle Alt).

je pleure Alexander Mc QUEEN
Mc QUEEN été 2010
www.vogue.fr

jeudi 25 mars 2010

retrospective Yves Saint Laurent au Petit Palais

Yves Saint Laurent nu, 1971.
© The Estate of Jeanloup Sieff


Yves Saint Laurent, 1969.
© The Estate of Jeanloup Sieff

croquis russe
© Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent


Yves Saint Laurent, sublime androgyne timide, tourmenté et provocateur. Il voulait que son nom soit inscrit en lettres d'or sur les Champs-Elysées. Adolescent, il rêvait de la haute-couture en réalisant des défilés à l'aide de silhouettes en papier qu'il confectionnait.
Yves Saint Laurent est parvenu à réaliser ses rêves. La création était pour lui un processus douloureux mais fructueux : son œuvre est élégante, révolutionnaire et intemporelle. Il a modernisé la haute-couture et inventé le prêt à porter de luxe.
Saint Laurent a su donner aux femmes de l'assurance grâce à son smoking sensationnel. Son tourment était à la hauteur de ses collections flamboyantes et novatrices.

Rétrospective Yves Saint Laurent
du 11 mars au 29 aoüt 2010
Petit Palais — Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris
avenue Winston Churchill
75008 Paris

yslretrospective
fondation

new works by Laurie Lipton, WEAPONS OF MASS DELUSIONS

Laurie Lipton, Prime Time
charcoal & pencil on paper, 67x58.5 centimeters

Laurie Lipton, Reality TV
charcoal & pencil on paper, 82x104 centimeters

Laurie Lipton, Weapons of Mass Delusions
charcoal & pencil on paper, 4'3"x2'10"


La géniale illustratrice Laurie Lipton expose ses derniers dessins à travers l'exposition
Weapons of Mass Delusions
Grand Central Art Center, 125 N.Broadway, Santa Ana, CA 92701.
vernissage 1er mai 2010
Elle signera à l'occasion son livre :
The Extraordinary Drawings of Laurie Lipton.

www.laurielipton.com

Fondation Cartier. Takeshi Kitano. Gosse de peintre

Takeshi Kitano, Autoportrait au cerveau
Gosse de peintre à la Fondation Cartier, Paris
©Office Kitano Inc.


Vue de l'exposition
Gosse de peintre à la Fondation Cartier, Paris
©Office Kitano Inc.

Des Daruma (porte-bonheur japonais) semblent surveiller les visiteurs
Gosse de peintre à la Fondation Cartier, Paris
©Office Kitano Inc.

Vue de l'exposition
Gosse de peintre à la Fondation Cartier, Paris
©Office Kitano Inc.

Les peintures de Takeshi Kitano sont pour la première fois exposées.
Gosse de peintre à la Fondation Cartier, Paris
©Office Kitano Inc.

Le stand à gaufres traditionnelles japonaises
Gosse de peintre à la Fondation Cartier, Paris
©Office Kitano Inc.

La gaufre sculptée par Kitano en forme de Bouddhas et son sachet humoristique.
(Gaufres en forme de Bouddhass, confectionnées en mémoire du
Bouddhas Shakyamouni qui, selon la légende, offrit son corps en pâture
à une tigresse affamée sur le point de dévorer ses petits, leur sauvant ainsi la vie.
Cependant personne n'a été témoin de cette scène)
Gosse de peintre à la Fondation Cartier, Paris
©Office Kitano Inc.

photographies : Alice Bénusiglio

Takeshi Kitano, artiste aux multiples facettes (comique, acteur, animateur, réalisateur, peintre, écrivain) promettait de faire une exposition hors du commun à la fondation Cartier. C'est chose faite ! Entre gags, installations graves ou loufoques, peintures, vidéos et films, sans oublier le stand à gaufres traditionnelles dans le jardin, cette exposition ne ressemble à aucune autre.

Takeshi Kitano nous entraîne dans son monde humoristique, irrévérencieux et intelligent. Il se moque de l'art contemporain (une installation appelée"monsieur Pollock" parodie l'artiste à travers un dispositif présentant un ballon recouvert de peinture faisant du all-over sur une toile), il se moque de la science (avec toutes sortes d'expériences improbables), il se moque de l'armée japonaise (présentation des plans secrets de l'armée impériale).
A chaque découverte dans cette exposition le sourire apparait sur nos visages. La fantaisie, l'humour sont omniprésents et mêlés à une critique de la société japonaise. Une œuvre à l'humour noir, présente les différentes possibilités d'un condamné à mort pour échapper à la pendaison. A la fin de l'exposition, les occidentaux n'échappent pas à l'humour implacable de l'artiste avec des films parodiant le regard de l'occidental sur la culture japonaise (le patron japonais, le calligraphe, etc).

Takeshi Kitano signe une exposition jouissive, drôle et cinglante. Les petits comme les grands peuvent l'apprécier à différents niveaux. Une expérience culturelle et attractive à vivre absolument.

Gosse de Peintre, Beat Takeshi Kitano
Du 11 mars au 12 septembre 2010
La fondation Cartier
261 bd Raspail
75014 Paris

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jeudi 18 mars 2010

Jean-Charles de Castelbajac collection automne hivers 2010.11

Jean-Charles de Castelbajac nous a présenté un défilé spectaculaire et carnavalesque. L' ambiance était festive et électrique, mêlée à une énergie créative débridée. Les inspirations diverses : Légo, Bambi (total look jusqu'aux chaussures), Paco Rabanne, petits chevaux, vitraux du Moyen-âge étaient remixées d'une drôle de manière. Sainte Beth Ditto était même invitée sur une robe. Un défilé revigorant plein de fantaisie et d'énergie. La musique live du défilé Go ! go ! go ! Diva ! était assurée par le duo French Horn Rebellion. Le créateur conserve son humour et nous projette dans son univers décalé, excentrique avec dynamisme.










© photographies : Alice Bénusiglio
jc-de-castelbajac.com

Alexander Mc Queen, collection posthume automne hivers 2010.2011

Photo: Christopher Moore. Courtesy of Alexander McQueen
La collection inachevée du génie marque le vide qu'il laissera derrière lui comme en témoignent ces quelques modèles. Alexander Mc Queen nous a quitté alors qu'il maîtrisait la quintessence de son art. La collection est spectaculaire "inspirée par l’or des retables de la peinture religieuse du XVIIIe siècle, par les scènes de Jérôme Bosch, les anges et les drapés de Botticelli et les dorures de l’art byzantin" (Virginie Mouzat du Figaro). Sarah Burton, complice et bras droit du couturier tâchera de faire perdurer le style si particulier du créateur.