Sarah Burton, la chef de studio Alexander McQueen, vient d'être nommée directrice artistique de la maison de prêt-à-porter. La collaboratrice et bras droit d'Alexander McQueen depuis 16 ans a étudié à la prestigieuse Central Saint Martins, et semblait donc la plus apte à perpétuer l'esprit de la marque.
VOGUE.fr: Sarah Burtonjeudi 27 mai 2010
lundi 10 mai 2010
Rita Ackermann, Last exit to Poitiers, au Confort Moderne
Le centre d'art contemporain de Poitiers Le Confort Moderne accueille l'artiste hongroise Rita Ackermann en résidence, elle présentera ses toiles lors d'une exposition monographique dans l'Entrepôt-galerie du 28 mai au 22 août.
Rita Ackermann est une activiste, une icône, une figure incontournable de la scène artistique et des milieux underground New-yorkais depuis plus de quinze ans. Son nom est à ce point associé à la grosse pomme que l'on en oublierait presque qu'elle est née et a grandi en Hongrie. Elle pratique le dessin, la peinture, le collage tout en multipliant les collaborations dans les domaines de la musique, de la performance, de la mode, du skate et même dernièrement du cinéma. Elle aime les monstres, les laissés pour compte, la différence : un esprit libre.
La nature des matériaux qui constituent son oeuvre : peinture, dessin, collages, toiles, papiers, sérigraphies mais aussi sa formation artistique en Hongrie font de Rita Ackermann une artiste classique. Ses références et sources d’inspiration tendent vers l'Europe du début du 20ème siècle, Bellmer, Artaud pour la poésie, Nicky de Saint-Phalle pour la liberté mais aussi des figures plus diversement appréciées comme Bernard Buffet ou Unica Zurn. Une Europe rêvée qui reste un souvenir et une culture pop américaine qu'elle ne pourra jamais vraiment incarner construisent une constellation artistique déterritorialisée et romantique.
Elle puise son iconographie avec la même acuité dans la presse à scandale, dans la rue que dans les encyclopédies d'histoire de l'art classique. Des figures féminines traversent son œuvre depuis ses premiers dessins : adolescentes délurées, mutines lassives mais aussi la figure de la mère, ou de vierges à l’enfant s’entrechoquent avec des voitures délabrées, des paysages de ruines ou encore des no man’s land urbains. L’ovale des visages et les yeux en amande très affirmés sont les traits communs des personnages qui ne sont pas sans évoquer le visage même de l’artiste. La reformulation constante de cette figure et des compositions de ses premiers dessins tendent à vider tout contenu psychologique de ses personnages pour les faire glisser vers un motif abstrait.
Ses dernières peintures témoignent d’une confrontation physique et expressive au travail. Sans retenue, elle s'attaque à de très grands formats, à des supports qui résistent : bâche de protection automobile, toiles brutes. Cet esprit libre met en œuvre une approche frontale et décomplexée de la « grande peinture » qui fait voler en éclat l'idée d'une « peinture genrée et héroïque ».
Son projet pour le Confort Moderne prend naissance dans le désert texan lors d'une résidence à Marfa, Fondation Donald Judd. La rencontre avec ces grands espaces conjuguée à l'atelier industriel qui lui est mis à disposition déclenche le passage aux très grands formats et son retour à la peinture. Poitiers permet de continuer ce travail, une résidence intensive, l'isolement, un atelier démesuré et l'exposition de cet atelier même. Son espace de travail restera tel quel après le départ de l'artiste, les repentirs, les dérapages hors des cadres et sur le sol. Une livraison brute du travail mise en dialectique avec d’autres hypothèses de présentation. L'exposition présente un corpus d'œuvres récentes augmenté d'une intense création en résidence.
Les expositions de Marfa et de Poitiers seront présentées en 2011 au Ludwig Museum de Budapest pour la première exposition personnelle de l'artiste dans son pays natal.
Last exit to Poitiers
du 28 mai au 22 août 2010
Le Confort Moderne
185, rue du faubourg du pont-neuf
86000 Poitiers
galerie Andrea Rosen
Cécile Decorniquet, LADIES
Cécile Decorniquet est une jeune photographe française. Elle réalise des portraits d'enfants comme des tableaux. La composition minutieuse, la lumière élaborée, le stylisme soigné font penser aux peintures des peintres du nord. Les enfants deviennent des créatures étrangement adultes sous l'objectif de la photographe. Otto Dix, David Lynch, Jérôme Bosch, Mark Ryden, Joel-Peter Witkin ou bien encore Jan Saudek font partie de ses références. Récemment, le très bon magazine néerlandais EYEMAZING a publié le travail de l'artiste à travers un portfolio et une interview. Cécile Decorniquet expose régulièrement, l'année dernière elle a notamment participé aux Rencontres de Arles et exposé à la galerie Kennory Kim.
Cécile Decorniquet
jeudi 29 avril 2010
Wim Delvoye au musée Rodin
Quelques œuvres de l'artiste belge Wim Delvoye (célèbre pour ses provocations et son humour) sont actuellement exposées au musée Rodin.
L'artiste est connu notamment pour avoir réalisé la Cloaca, une machine capable de faire des excréments humains avec un processus digestif mécanique. Il est également célèbre pour ses cochons tatoués, vivants paisiblement dans une ferme à Pékin, la Art Farm, dont les collectionneurs ont acheté des actions. Les collectionneurs, par le biais de webcam peuvent observer les cochons tatoués, sortes d'œuvres d'art vivantes.
Au musée Rodin sont exposés, La Tour (construction de style gothique construite en métal comme à l'époque de l'architecture industrielle du XIXe siècle), Gate (la maquette de la porte de son atelier), Gandagas A78522 (des bonbonnes de gaz customisées façon antiquité grecque) et enfin Double Helix Crucifix Alternating Current (des crucifix en torsade prenant la forme d'un ADN). Hélas, il y a peu d'œuvres à voir, mais celles-ci sont symboliques du travail de l'artiste. Gate, la maquette de la porte de son atelier reprend des symboles graphiques, puissants et nombreux chez Wim Delvoye, le monsieur Propre avec ses intestins visibles (sorte de logotype de la Cloaca), le logo WD comme Wim Delvoye (détournement du logo de la Warner Bros), des fourchettes faisant des doigts d'honneur. Tout cela est accumulé dans un style baroque flamboyant cher à l'artiste. Le décalage entre le style et le sens de l'œuvre est le propre de l'œuvre de Wim Delvoye, son étrangeté aussi. Dans le même registre, les bonbonnes de gaz décorées à la façon antiquité grecque me laissent plus sceptique et les crucifix en ADN sont bizarroïdes. Ses dernières œuvres me touchent moins.
bronze
© photographies Alice Bénusiglio
Exposition Wim Delvoye
du 16 avril au 22 août
Le musée Rodin
77 Rue de Varenne
75007 Paris
www.wimdelvoye.be
mercredi 21 avril 2010
Antonio Caballero: Fotonovelas extension à la galerie Polaris
Véronica Castro, fotonovela para la revista Capricho, ca 1970
Silver gelatin print / 100 x 100 cm / Ed. 3 ex
Courtesy galerie Polaris
Anel, Fotonovela para la revista Capricho, ca 1970
Silver gelatin print / 100 x 100 cm / Ed. 3 ex
Courtesy galerie Polaris
Javier Rizzo y Sylvia Suarez, fotonovela para la revista Capricho, ca 1980
Silver gelatin print / 100 x 100 cm / Ed. 3 ex.
Courtesy galerie Polaris
Nouvelle exposition à Paris de ce photographe Mexicain, né en 1940, spécialisé dans le roman photo (Fotonovelas) Mexicain.
Considéré comme le plus grand photographe de Fotonovelas dans les années 60 et 70 au Mexique, Antonio Caballero réalisait à l’époque toutes les tâches , celles du scénario, du casting, du décor, de l’éclairage et bien entendu de la prise de vue. Aujourd’hui on comprend mieux la vision d’avant-garde de cet artiste, tant sur sa vision de ce que devait être à l’époque la photographie , que sur la mise en scène, et certaines photographies ne sont pas sans rappeler l’œuvre de Cindy Sherman ou de Jeff Wall.
Antonio Caballero
Fotonovelas extension
du 24 avril au 29 mai 2010
galerie Polaris
15 rue des Arquebusiers
75003 Paris
mardi 20 avril 2010
Chuck Close, Polaroïds à la galerie XIPPAS
Courtesy Galerie XIPPAS
Communiqué de la galerie
Célébré comme l’un des peintres figuratifs américains les plus influents de notre temps, Chuck Close a depuis les années 60, exclusivement concentré son œuvre sur l’art du portrait, employant toutes les techniques d’impression et de reproduction possibles : peinture, photographie, sérigraphie, lithographie, gravure, collage, etc. Ses modèles sont les membres de sa famille, ses amis et artistes, ou lui-même, qu’il représente en gros plan et de face sur de très grands formats verticaux.
Pour sa seconde exposition personnelle à la galerie Xippas, Chuck Close présentera un ensemble de polaroïds originaux, pièces donc par définition uniques, parmi lesquelles un ensemble saisissant d’autoportraits pris durant les vingt-cinq dernières années. L’exposition présente également des portraits de ses amis proches Jasper Johns, Robert Rauschenberg, et Roy Lichtenstein. Chuck Close utilise la photographie comme un support à la réalisation de ses portraits peints. Le portrait photographique préalablement quadrillé est reproduit carré après carré pour obtenir des images gigantesques et incroyablement détaillées, qui vues à distance sont dotées d’une grande fidélité photographique, mais qui de près ne laissent voir qu’une multitude de taches colorées abstraites, de sorte que les surfaces apparaissent comme des sortes d’écrans pixellisés. Le visage humain est traité comme une carte dont la topographie est uniformément intéressante, cherchant à ne pas privilégier un élément plutôt qu’un autre. Ce souci du détail l'a amené à utiliser des formats d’appareils photographiques de plus en plus grands. Ainsi il a commencé à travailler avec un appareil polaroïd de très grand format lui permettant de capturer les détails les plus infimes et les moindres défauts des visage de ses sujets, produisant ainsi des images souvent sans concession. Loin de ne servir qu’à reproduire mécaniquement ses peintures, pour Chuck Close le travail de la photographie s’est avéré essentiel à l’ensemble de son œuvre. Comme il l’affirme lui-même : « Pratiquement tout ce qui s’est produit dans mes œuvres a été influencé par les œuvres imprimées »
Chuck Close est né en 1940 à Monroe dans l’Etat de Washington ; il vit et travaille à New York City et Long Island. Diplômé de l'Université de Washington (Seattle), il poursuit ses études en art et architecture à l’Université de Yale où il obtient son doctorat en 1964.
Une exposition de ses photographies "Chuck Close" (1989-90) a été organisée par l’Art Institute of Chicago, puis présentée au Ansel Adams Center de San Francisco. Le Metropolitan Museum of Art de New York lui a consacré une exposition de ses œuvres imprimées "Chuck Close Prints: Process and Collaboration" (2004). En 2007, le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia de Madrid en Espagne lui consacrait une importante rétrospective de ses peintures qui fût présentée par la suite au Ludwig Forum für Internationale Kunst de Aix-la-Chapelle en Allemagne. Le Musée de l’Hermitage de St Petersbourg présentait Chuck Close: Self Portrait en 2008, puis Close Prints: Process and Collaboration, la même année au Sungkok Art Museum de Séoul en Corée du Sud. Il a participé à de nombreuses expositions de groupe parmi les plus prestigieuses à travers le monde dont la Documenta de Kassel en Allemagne (1972 ,1977), la Biennale de Tokyo (1974), la Biennale de la Corcoran Gallery of Art (1975, 2001), la Biennale du Whitney Museum of American Art (1977, 1979, 1991), la Biennale de Venise (1993, 1995) et Carnegie International (1995-96).
Polaroïds
du 10 avril au 22 mai
galerie Xippas
108, rue Vieille du Temple
75003 Paris
Action! exposition de photographies à la galerie Polka
Courtesy Polka Galerie, Paris.
Polka est à la fois une galerie et un magazine spécialisés dans le photojournalisme, dirigé par la famille Genestar. La galerie a été lancée par Edouard et Adélie Genestar, frère et sœur issus des médias et de la presse. Le magazine est dirigé par Alain Genestar. Son départ de la direction de la rédaction de Paris Match suite à la publication des déboires conjugaux de Nicolas Sarkozy avait fait du bruit. Il fût également directeur de la rédaction du journal du dimanche pendant une dizaine d'années.
Action !
du 11 mars au 22 mai 2010
Polka Galerie
Cour de Venise
12, rue Saint-Gilles
75003 Paris
article rue 89
jeudi 15 avril 2010
Rose, c'est Paris, par Bettina Rheims. Une exposition magistrale mêlant érotisme, audace et surréalisme à travers un jeu de piste dans Paris.
Tirage Gélatine au Bromure d´argent
5 exemplaires et 2 épreuves d´artiste : 105 x 81,5 cm
Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris
Tirage gélatine au bromure d´argent
5 exemplaires et 2 épreuves d’artiste : 105 x 81,5 cm
Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris
Bettina Rheims n'aime pas le mot érotique qu'elle trouve trop mou, pourtant il est bien question d'érotisme et de fantasmes tout au long de l'exposition Rose, c'est Paris. Les femmes sont nues, provocantes et désirables avec des seins généreux. Elles se montrent sans se donner, femmes fatales et vénéneuses, elles restent mystérieuses. L'univers de Bettina Rheims est formidablement complexe et sophistiqué. Chaque photographie est le résultat d'un long cheminement créatif lié à des listes, des références sous forme de cadavres exquis qu'elle a réalisés avec l'aide de son complice, l'écrivain Serge Bramly. Les images qu'invente la photographe semblent directement issues de son inconscient. Elles sont truffées de références à l'histoire de l'art, aux surréalistes (et Marcel Duchamp en particulier), aux rêves de l'enfance.
Bettina Rheims est une photographe majeure de notre époque. Elle a su conjuguer une fulgurante carrière commerciale (dans la mode, la publicité et la presse du monde entier) ainsi qu'une carrière artistique brillante. Elle capte dans son objectif la sensualité, l'érotisme et la chair humaine comme personne. La sophistication extrême de ses mises en scène font de ses photographies des tableaux, en particulier à travers son projet I.N.R.I, retraçant les principales scènes de la Bible et de la vie du Christ. Cette série mémorable consacra la réputation de l'artiste en étant exposée dans les grandes institutions culturelles à travers le monde.
Bettina Rheims Wikipédia
Bettina Rheims (mode, publicité, célébrités)
Bettina Rheims (art)
Rose, c'est Paris.
Bettina Rheims
du 8 avril au 11 juillet 2010
Bibliothèque nationale de France
5, rue Vivienne
75002 Paris
bnf.fr
Bettina Rheims interviewée par Pascale Clark
mercredi 7 avril 2010
Jean-Michel Othoniel signera son livre WHY GLASS samedi prochain
L'artiste signera , Why Glass (aux éditions Jannink) le samedi 10 avril de 17h à 19h à la Galerie Emmanuel Perrotin, 76 rue de Turenne, Paris 75003.
A travers l'ouvrage, Jean-Michel Othoniel parle de son rapport avec sa matière de prédilection, le verre. Le livre est édité à 285 exemplaires et est accompagné d'un miroir en obsidienne noire, œuvre unique signée par l'artiste.
Jean-Michel Othoniel
mercredi 31 mars 2010
Elliott Erwitt, amour & humour
Elliott Erwitt (26 juillet 1928 à Paris - ) est un photographe américain, né de parents russes-juifs. Il a passé dix ans de son enfance en Europe notamment en Italie, Allemagne et France avant que ses parents n'émigrent en 1939 aux États-Unis, à New York puis à Los Angeles.
Robert Capa sera l'un des premiers à le remarquer et à l'inviter à devenir membre de l'agence Magnum. Agence qu'il présidera quelques années plus tard.
Il a photographié l'Europe et les États-Unis, les enfants et les chiens, les stars avec un humour satirique. Il a également produit de nombreuses émissions télés comiques. « Faire rire les gens est une des plus parfaites réussites qu'on puisse espérer » dit-il.
(extrait wikipédia français)
Elliott Erwitt on wiki
retrospective MEP
lundi 29 mars 2010
Riccardo Tisci directeur artistique de A MAGAZINE#8
Le très sélectif magazine belge A MAGAZINE a invité le directeur artistique de la maison GIVENCHY, Riccardo Tisci, à réaliser un numéro.
Le principe de cette revue consiste à confier les rênes du magazine à un créateur afin qu'il présente ses sources d'inspirations, son travail et son univers. Le ton est libre, personnel et expérimental.
Après Jun Takahashi, Haider Ackermann ou Martin Margiela, Riccardi Tisci signe un ouvrage magnifique, emprunt de son univers noir, sensuel et raffiné. Pour l'occasion, Maxime Buchi (SANG BLEU) a interviewé le créateur.
Riccardo Tisci, interview by Maxime Buchi
Riccardo T on style.com
A MAGAZINE
samedi 27 mars 2010
Hedi Slimane VOGUE NIPPON
Hedi Slimane, créateur et photographe de génie. J'adore ses photographies réalisées pour le VOGUE japonais. Le stylisme est débridé, presque expérimental et les modèles sont parfois androgynes. Hedi Slimane capte la sensualité et la grâce du mouvement comme personne. Il sait photographier les hommes. Son obsession pour la perfection du noir et blanc, du contraste, du détail, de la lumière, de l'allure rende ses clichés puissants.
Interview Hedi Slimane style.com
Vogue homme JAPAN july 2008
hedislimane.com
Hommage à Alexander Mc Queen dans le VOGUE du mois d'Avril
Le magazine VOGUE de ce mois-ci rend hommage au créateur de génie à travers un papier parfaitement écrit. Ce numéro d'avril présente également des séries mode flamboyantes à l'âme slave. Un arc en ciel de couleurs et de matières bienvenu après le numéro du mois de mars franchement barbant entièrement consacré au kaki et la tendance militaire (eurk!). Trois séries mode sont éblouissantes : comtesse Natasha pose avec un dromadaire à Marrakech vêtue de tenues élaborées "hippie glamour" (réalisation Emmanuelle Alt et photographie Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin), princesse Natalia Vodianova pose avec des robes uniques réalisées par les plus grands couturiers (réalisation Carine Roitfeld et photographie Mert Alas et Marcus Piggott), et pour finir le magazine en beauté quelques total looks Kenzo photographiés par Mario Sorrenti (réalisation Emmanuelle Alt).
je pleure Alexander Mc QUEEN
Mc QUEEN été 2010
www.vogue.fr