mercredi 17 février 2016
Björk photographiée par Nick Knight, stylisme Katy England, AnOther Magazine S/S16
Magnifique shooting réalisé pour AnOther Magazine S/S16. “We publish an exclusive preview of Nick Knight and Katy England's cover story for AnOther Magazine S/S16, in which renowned nonconformist Björk is transformed in a series of decadent face applications by Peter Philips for Dior. Photography : Nick Knight Styling : Katy England”
http://www.anothermag.com/fashion-beauty/8393/the-full-shoot-bjork-by-nick-knight-and-katy-england http://showstudio.com/project/red/editorial_gallery
vendredi 5 février 2016
Robert Mapplethorpe, XYZ, un hymne au pénis !
Robert Mapplethorpe, XYZ curated by Peter Marino, Galerie Thaddaeus Ropac Paris Marais |
Robert Mapplethorpe, Self Portrait, 1988, Galerie Thaddaeus Ropac Paris Marais |
Robert Mapplethorpe, XYZ curated by Peter Marino, Galerie Thaddaeus Ropac Paris Marais |
Dans une interview de Thibaut Wychowanok pour Numéro, Peter Marino dit à propos de Mapplethorpe : “Son travail faisait écho, entre autres, à la révolution sexuelle des années 70, mais sa sincérité le rend éternel. Lorsque vous regardez l’une de ses photographies, vous entrez en connexion avec le sujet – qu’il s’agisse d’un chien ou d’un corps nu. Vous êtes envahi par des émotions profondes. Et ces sentiments humains sont immuables. Robert Mapplethorpe nous permet d’atteindre la vérité des êtres, des choses et du monde. Ses œuvres parlent à notre humanité, à notre capacité de percevoir et de ressentir la beauté.”
à lire aussi : Mapplethorpe et sa photo de l’homme au sexe en vadrouille, une histoire un peu raide par Emmanuel Tellier
XYZ Curated by Peter Marino, jusqu'au 5 mars 2016, galerie Thaddaeus Ropac, 7 rue Debelleyme 75003 Paris.
https://www.ropac.net/exhibition/xyz-curated-by-peter-marino
samedi 23 janvier 2016
Typograhie, direction artistique et photographie sur le nouveau portfolio d’Alice Bénusiglio
Nouvelle année, nouveau site ! Vous pouvez découvrir mes créations typographiques, graphiques et photographiques sur http://alicebenusiglio.com/. Excellente année 2016 à tous, pleine de couleurs et de créativité.
lundi 11 janvier 2016
Adieu David Bowie
Illustration Helen Green |
Encore disponible 2 jours en replay : david-bowie-lhomme-cent-visages-ou-le-fantome-dherouville/diffusion-du-06-01-2016
jeudi 17 décembre 2015
Les Aventuriers de l’Art Moderne, par Amélie Harrault, Pauline Gaillard et Valérie Loiseleux
Maquette de Vincent Pianina et Lorenzo Papace, réalisateurs du générique de la série |
Bohème (1900 – 1906) © Silex Films/Financière Pinau |
La bande de Picasso © Silex Films/Financière Pinau |
La bande de Picasso © Silex Films/Financière Pinau |
Le site Les Aventuriers de l’Art Moderne
mardi 15 décembre 2015
Pégase et Icare, Alexis Gruss et Les Farfadais
Alexis Gruss, Pégase et Icare, photographie Jacques Gavard |
La déesse Athena, Pégase et Icare, photographie Jacques Gavard |
La valse aux rubans de 6 étalons d’Alexis Gruss, synchronisée à la prestation aux tissus aériens
des Farfadais, Pégase et Icare, photographie Jacques Gavard |
Extrait du dossier de presse :
“ L’an passé nous avons inauguré une nouvelle dimension dans le spectacle équestre et sa culture en nous produisant, à la faveur de nos premières Equestriades dans le prestigieux cadre du Théâtre Antique d’Orange, en totale symbiose avec une exceptionnelle compagnie d’artistes aériens, Les Farfadais. De notre rencontre est né le spectacle Pégase et Icare. Deux grandes figures de la mythologie grecque qui permettent d’évoquer, en les actualisant, les scènes mythiques d’une antiquité aux racines de notre culture. 300 000 spectateurs ont assuré le succès de cette nouvelle expression de notre art. Six générations d’écuyers Gruss symbolisent Pégase, le cheval ailé. Les Farfadais, quant à eux, comptent parmi les meilleurs acrobates aériens au monde. Ils incarnent superbement Icare, ce héros mythique doté d’ailes d’oiseaux. Quelles meilleures références pour illustrer la symbolique de ce nouveau type de spectacle, qui fait à la fois de la terre et du ciel ses lieux d’expression ? Plébiscité par les spectateurs parisiens l’hiver dernier, Pégase et Icare retrouve Paris du 17 Octobre 2015 au 6 mars 2016 au Bois de Boulogne, avant de partir en tournées à travers la France pour 22 spectacles, dans 11 Zénith, afin de diffuser plus largement sa magie, dans les meilleures conditions de confort pour des milliers de spectateurs en régions. La conquête d’un nouveau public élargi, sera, n’en doutons pas, particulièrement fertile en émotions artistiques partagées, afin que le spectacle vivant demeure au coeur de notre culture européenne ! Permettez-moi de faire mienne cette citation de Victor Hugo :
L’étude du passé et la curiosité du présent donnent l’intelligence de l’avenir.”
— Alexis Gruss
www.alexis-gruss.com
vendredi 4 décembre 2015
Le musée du Louvre et Amnesty International présentent Liberté et création du 4 au 6 décembre 2015
Chéri Chérin, Parle menteurs des parties pourritiques, 2011 Exposition Beauté Congo 1926 – 2015 Congo Kitoko, Fondation Cartier, photographie Alice Bénusiglio |
Dimanche 6 décembre à 14h, Rencontre
« Filimbi, Yen a marre, Balai citoyen : les nouveaux mouvements de jeunesse citoyens en Afrique » Avec Serge Kambale, fondateur du mouvement Lucha (RDC) et Gaétan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest pour Amnesty International. Au Sénégal, au Burkina Faso, en RDC… les autorités en place tentent de se maintenir au pouvoir : mais elles font face à des mouvements exigeant d’avantage de transparence et de démocratie. Certains militants, comme Fred Bauma et Yves Makwambala, emprisonnés en RDC, en paient le prix fort.
Des œuvres de JP Mika et Chéri Chérin seront évoquées.
Tout le programme sur http://www.louvre.fr/progtems/le-musee-du-louvre-et-amnesty-international-presentent-liberte-et-creation
mardi 17 novembre 2015
Joann Sfar, Les gagnants
Joann Sfar, dessin du vendredi 13 novembre |
Joann Sfar 3 jours plus tard sur France Inter
vendredi 13 novembre 2015
Erwin Olaf, Waiting, à la galerie Rabouan Moussion
Erwin Olaf, Waiting, Portrait 1, La Défense, 2014 |
Erwin Olaf, Waiting, La Défense 1, 2014 |
Erwin Olaf, Waiting, La Défense 2, 2014 |
Erwin Olaf, Waiting, Portrait 1, Nairobi, 2014 |
Erwin Olaf, Waiting, Nairobi 3, 2014 |
Les collectionneurs se pressent dans le magnifique nouvel espace de la galerie Rabouan Moussion pour acheter les photographies d'Erwin Olaf, le plus talentueux des photographes néerlandais. Waiting est le titre du dernier projet artistique d'Erwin Olaf associant installation, photographies et vidéos actuellement exposées à la galerie. L'exposition commence par une petite salle avec d'impressionnants autoportraits du photographe puis continue avec la série Waiting. Chaque photographie d'Erwin Olaf est composée avec tant de soin qu'elle ressemble à un tableau. La qualité du décor, la précision de la lumière, la mise en scène sophistiquée, l'attitude du modèle dirigé comme un acteur, l'atmosphère de solitude souvent mélancolique caractérisent l'univers artistique du photographe. On pense aux tableaux d'Edward Hopper en découvrant la série Waiting, La Défense. Le temps semble figé face à l'attente de ces femmes enfermées dans la solitude. L'esthétique des décors est digne des films de Jacques Tati. Enfant, le photographe adorait regarder Mon oncle et Playtime. Dans une interview du magazine IDEAT, il évoque également son goût pour la peinture “L'influence de Rembrandt transparaît dans mes portraits, par l'intensité des regards et les vêtements sombres. Je ne veux pas décevoir les gens que j'immortalise. La façon dont ils posent est très importante. Je me souviens d'avoir photographié Rem Koolhaas. Il avait quelque chose d'un dictateur soviétique... comme la plupart des architectes !”
Erwin Olaf, Waiting, Portrait 2, Shenzhen, 2014 |
Erwin Olaf, Waiting, Shenzhen 2, 2014 |
Erwin Olaf, Selfportrait, Tar and feathers n°2, 2012 |
A découvrir également dans le magazine IDEAT spécial Erwin Olaf, une série surprenante intitulée Violence & Fashion avec un sosie d'Anna Wintour franchement drôle.
Courrez voir cette somptueuse exposition Waiting visible jusqu'au 28 novembre à la galerie Rabouan Moussion, 11 rue Pastourelle, Paris 75003. Ouverture exceptionnelle de la galerie le dimanche 15 novembre de 10h à 19h.
erwin-olaf-berlin-la-galerie-rabouan, 2013
erwin-olaf-berlin-hasted-kraeutler, 2013
erwin-olaf-pour-le-vogue-neerlandais, 2013
keyhole-installation-erwin-olaf, 2012
prolongation-The dark Side
samedi 31 octobre 2015
L’importance de la calligraphie à travers l’écriture bâtarde
Calligraphie Alice Bénusiglio
Le lien étroit entre calligraphie, typographie et logotype est souvent méconnu. En travaillant sur les écritures du XVIIe siècle, je me suis intéressée à l’écriture bâtarde présente sur les célèbres logotypes de la joaillerie Cartier et de l’hôtel Ritz. L’écriture bâtarde incarne l’âge d'or de la calligraphie française du XVIIe “Louis Barbedor, le plus éminent calligraphe du règne de Louis XIV, a fait l’objet d’une grande vénération et inspiré le respect à ses successeurs, en fixant pour des décennies les règles de la financière et de la bâtarde italienne.” (cf. Mediavilla)
Ce n’est pas un hasard si l’écriture bâtarde a su traverser les siècles et incarne encore aujourd’hui deux des plus prestigieuses enseignes de la place Vendôme.
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L'Art d'écrire, Jean-Baptiste Alais de Beaulieu, 1680 |
L'Art d'écrire, Jean-Baptiste Alais de Beaulieu, 1680 |
jeudi 15 octobre 2015
Quand Marie-Lorène Fichaux rencontre les œuvres de Buren et Varini
Marie-Lorène Fichaux au Palais-Royal / Daniel Buren, Photographies Alice Bénusiglio |
Marie-Lorène Fichaux à La Villette / Felice Varini, Photographies Alice Bénusiglio |
Voici une série de photographies réalisées pour mon amie Maria-Lorena Fichaux (Marie-Lorène Fichaux aux États-Unis) danseuse soliste au New York City Ballet. Maria voulait poser dans Paris, j’avais carte blanche pour choisir les lieux et les costumes. J’ai pensé aux colonnes de Daniel Buren et aux œuvres de Felice Varini avec encore en tête le magnifique ballet graphique de Wayne McGregor L’anatomie de la sensation. Les chorégraphes Pina Bausch et Jerome Robbins faisaient également partie de nos sources d’inspiration.
mercredi 14 octobre 2015
JR. DECADE. Portrait d'une génération. Derniers jours à la galerie Perrotin.
JR. 28 Millimètres, Portrait d'une génération, Les Bosquets, In the Mist, Montfermeil, France, 2014 |
L'artiste a réalisé en 2004 une série de portraits de jeunes habitants des Bosquets qu'il a ensuite collés sur leurs immeubles. Parmi ceux-ci, celui de son ami Ladj Ly entouré de jeunes garçons de la cité, pointant sa caméra comme une arme vers l'objectif de JR.
Un an après les émeutes de 2005, l'artiste retourne aux Bosquets avec son objectif de 28 mm pour photographier au plus près les visages des jeunes des cités. Il collera ces portraits dans Paris avec leur nom, prénom et adresse (cf. Portrait d'une génération 2004-2006).
C’est par la pratique de la vidéo que ces portraits refont surface, lorsque le PRU (Projet national de Rénovation Urbaine) inclut en 2012 la destruction de deux barres d’immeubles de la cité des Bosquets. Conscient qu’une partie de la mémoire des lieux va disparaître, JR choisit d’en capter les derniers instants en ayant préalablement collé une vingtaine des portraits de 2006 sur les cloisons intérieures des appartements : portraits d’une génération que l’on voit s’effondrer à l’écran, au fur et à mesure que l’immeuble est grignoté, voué à disparaître.
JR. 28 Millimètres, Portrait d'une génération, B11, destruction #4, Montfermeil, France, 2013 Courtesy Galerie Perrotin, ©JR-ART.NET |
Dix ans après avoir fait ses premiers pas à la cité des Bosquets, JR met en scène avec le NYCB l’histoire de son ami Ladj Ly et de sa rencontre avec une jeune journaliste lors des émeutes. Il fait appel à Lil’ Buck, jeune danseur connu pour sa pratique du jookin qui incarnera le jeune Ladj Ly, pour créer un duo avec la danseuse classique Lauren Lovette, qui interprètera la journaliste. La première du ballet Les Bosquets est donnée en avril 2014 avec 42 danseurs du corps de ballet du NYCB. Ce ballet deviendra l'objet du film Les Bosquets à travers une reprise interprétée par les danseurs de l'Opéra National de Paris sur les lieux-même des affrontements en 2005.
Le travail de JR est spectaculaire et courageux. L'artiste réunit deux mondes n'ayant pas l'occasion de se rencontrer. Il porte un regard d'artiste sur la population d'une cité caricaturée par les journalistes. Qui aurait pu croire qu'un jour un artiste créerait une chorégraphie sur le thème des émeutes de 2005 ? Qui aurait pu croire que la cité des Bosquets serait le décor d'un ballet où danseraient le corps de ballet de l'Opéra National de Paris, la danseuse étoile du NYCB Lauren Lovette et le danseur Lil Buck pour un tournage ?
JR réunit la danse et l'art là où on ne les attend pas.
JR, Les Bosquets, New York City Ballet, Avril 2014 |
samedi 19 septembre 2015
Standing ovation pour les adieux de Sylvie Guillem
Standing ovation pour Sylvie Guillem, soirée inoubliable au théâtre des Champs Élysées pour sa tournée d'adieux, Life in Progress. Photographie Alice Benusiglio |
samedi 12 septembre 2015
Adieu Adrian Frutiger
Le créateur de l'Univers s'est éteint le 10 septembre 2015. Monstre sacré de la typographie, Adrian Frutiger était également un illustrateur artiste. Ses illustrations du livre Cantique des Cantiques de Salomon sont merveilleuses. A voir aussi le livre Adrian Frutiger: Forms and Counterforms.
http://www.rts.ch/archives/tv/divers/racines/6700667-les-signes-de-frutiger.html
Formes et contreformes, Adrian Frutiger |
mercredi 29 juillet 2015
Hedi Slimane se prend pour Hedi Saint Laurent
Gia Carangi en YSL Rive Gauche, photographiée par Helmut Newton pour Vogue Paris, 1979 |
Photographie Helmut Newton, rue Aubriot, 1975, le tailleur-pantalon Yves Saint Laurent. En sortant la mode du studio, Newton a révolutionné le genre. |
Photographie Helmut Newton, rue Aubriot, 1975 |
Malheureusement la mégalomanie du designer ne s'arrête pas là. Un article de Pierre Groppo annonce sur le site de Vogue Paris « Hedi Slimane réinvente l'esprit couture d'Yves Saint Laurent ». L'entrée en matière est dithyrambique : « C’est au cœur de la Rive Gauche, dans un hôtel particulier du XVIIe siècle entièrement rénové et décoré par Hedi Slimane que seront installés les ateliers « Flou » et « Tailleur ». Une proposition pur luxe, numérotée et signée du légendaire logotype de Cassandre ». Tout un programme richement illustré par un diaporama signé Hedi Slimane naturellement.
La première photographie semble être un autoportrait. Elle révèle à merveille la personnalité du designer : on le voit dans une pièce glaciale fraîchement rénovée de l'hôtel de Sénecterre, il baisse la tête et semble observer son nombril, une occupation qui doit lui prendre beaucoup de temps. Les autres photographies présentent la fameuse « réinvention de l'esprit couture d'YSL » à travers des clichés imitant l'univers d'Helmut Newton. Une fois de plus, Slimane copie gauchement une esthétique et la vide de son sens. Tout l'esprit de Newton a disparu. Son humour, son érotisme, sa sensualité sont absents. Les clichés de Slimane présentent des mannequins sans forme comme des petits soldats de plomb désenchantés, plantés dans la nouvelle maison de couture du 24, rue de l'Université. Un décor riche et austère situé dans l'hôtel de Sénecterre, monument historique construit par Thomas Gobert, architecte et ingénieur pour le Roi Soleil.
L'austérité ne concerne pas uniquement le décor, les vêtements sont également tristes à mourir. Le tailleur-pantalon et le fameux smoking d'Yves Saint Laurent ont été slimanisés. Une coupe au scalpel efface le corps de la femme. Des jeunes filles au regard absent sont juchées sur des talons aiguilles droites comme des i avec des jambes en forme de bâton. Les quelques robes présentées ne ressemblent à rien. On ajoute ici ou là un nœud autour du cou pour faire semblant d'habiller une femme. Bref c'est pathétique. Tout le monde se pâme devant le génie rock 'n' roll de la mode mais le travail de Slimane n'est que rigidité et prétention. Il n'a fait preuve d'aucune créativité concernant le vestiaire féminin et semble renier le corps des femmes. Il manque deux qualités majeures à Slimane pour être un bon créateur : l'inspiration et la grâce.Yves Saint Laurent disait : « Rien n'est plus beau qu'un corps nu. Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme ce sont les bras de l'homme qu'elle aime. Mais pour celles qui n'ont pas eu la chance de trouver ce bonheur, je suis là ». Yves Saint Laurent sublimait la femme en empruntant au vestiaire masculin sans effacer la féminité. Slimane transforme la femme en grotesque pantin désincarné. Il ne s'est pas contenté d'amocher le nom de la maison Yves Saint Laurent, il a tué son âme. Hedi Slimane n'aime que Slimane. Il incarne la toute puissance de l'argent dénuée de talent. Il plagie grossièrement le passé en voulant faire passer du prêt-à-porter pour de la haute couture, une appellation juridiquement protégée que la maison avait perdue après les adieux d'Yves Saint Laurent en 2002. Que Slimane crée une marque à son nom plutôt que de salir celui des autres.
Photographie Hedi Slimane, Saint Laurent Paris, campagne "24, rue de l'Université", juin 2015 |
L'express : Hedi Slimane lance une ligne privée "couture" chez Saint Laurent
The Independent : Is Saint Laurent creative director Hedi Slimane dishonouring the great man's legacy ?
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