vendredi 30 septembre 2011
Xavier Veilhan, Orchestra
mercredi 28 septembre 2011
Jean-Pierre Raynaud à la galerie Laurent Strouk
La galerie Laurent Strouk expose prochainement (du 13 octobre au 12 novembre) le travail de Jean-Pierre Raynaud sur ses thèmes fétiches du totem et du panneau. Communiqué de l'exposition :
Raynaud est un artiste en éternel mouvement dans un art perpétuel du présent. Sérial détourneur, il désigne, consigne, assigne et signe.
Neutraliser, lisser, vivre l’absence, il conjugue la disparition, ressent le manque et l’étouffe d’une intense perfection sans faille. Mélange d’archétypes et d’objets simples, la communication de Raynaud s’est signalée au monde, immédiate, méthodique et puissante.
Chaque œuvre est une bataille rangée, une prise de position déterminée aux scandaleuses préoccupations profondes, à la conscience inquiète d’un intime déchirement, d’un talent extrême, compulsif, tragiquement amusé, ne voulant rien inventer, observateur sondeur fasciné de l’existant, de l’actualité et de ses symboles, d’une époque bouleversée et de ses restes supposés ou réels, digérés dans son implacable symbolique.
Collages, coins, cuves, fûts, niches, panneaux, épures, fragments, radiographie, fers, crochets, tessons, couronnes d’épines ou sélection de fleurs sectionnées, tout est si éphémère mais irrémédiablement dompté, compté, mesuré, intégré, dans un temps indéfini, infléchissement en devenir.
Depuis toujours, il envisage avec ferveur, envergure et austérité d’inattendues reconversions à grande échelle, installations d’esthète géomètre, prises de possessions démentielles d’endroits possiblement gérables, transposables, recouvrables, voire habitables.
Raynaud ne cache rien et depuis près de cinquante ans trouve l’intégrité de gérer son œuvre dans le temps, puisant dans un catalogue d’éléments ordinaires à charge de décharges, triés, adaptés et organisés.
Innocence, bonheurs des réminiscences enfantines, la transgression vibre aussi de cette liberté là, innée et incontestable.
Il anticipe et participe, ose la pureté, la forme originelle, l’idéal artistique avant toute autre considération, totems d’un champ d’action spatiotemporel défriché, gagné, sauvé, imposé par nécessité faisant loi, signalétique en définitive éviction d’ordinaires banalités et redites. Van Gogh, Gauguin, Monet…, tous s’invitent, s’inventent dans cette concrétisation magistrale, intercèdent pour mémoire, subliminales conjonctions audacieuses chocs, panel de panneaux chics et synthèses absolues. Plus que tout autre, Picasso attire, inspire, respire, formidable hommage d’ermite au dernier mythe.
Ses pots à fleur, fétiches récurrents déflorés, parés d’or ou de couleurs métalliques, icones précieuses auto appropriées teintées d’autobiographie, se vivent sculptures charpentées, divinités à adorer, séductrices pink, autoportraits intimés, métaphores structurées…
mardi 27 septembre 2011
L'Officiel de la mode fête ses 90 ans
vendredi 26 août 2011
Björk, Dazed and Confused
Xavier Veilhan, Orchestra, galerie Perrotin
L'artiste Xavier Veilhan va exposer prochainement à la galerie Perrotin ses dernières œuvres à travers une exposition intitulée Orchestra. Ses dernières expositions Versailles et Free Fall (à Tokyo) ont su marqué les esprits à travers des œuvres puissantes s'adaptant aux lieux dans lesquelles elles sont exposées. La démarche de l'artiste principalement axée sur des sculptures et des installations s'adapte aux contextes tout en faisant référence de façon moderne à l'histoire de l'art.
« Orchestra », sonne sous la direction de l’artiste Xavier Veilhan telle une polyphonie d’objets renouvelant la perception de l’espace de la galerie Perrotin à Paris. Xavier Veilhan signe ici une synthèse paradoxale de son travail. En effet, cet événement, par les oeuvres présentées — pour la plupart inédites —, marque un tournant en même temps qu’il amorce un retour introspectif dans la démarche de l’artiste. Les nouvelles formes présentées ne sont pas une négation des travaux antérieurs, mais plutôt inscrites dans leur continuité. « Le Mobile n°4 » ou les « Stabiles » se placent par exemple dans le champ ouvert par Calder et exploité de manière contemporaine à plusieurs reprises par Xavier Veilhan. Il revient aussi à la peinture, en nous présentant des images désuètes — arbres, oiseaux — de fabrication traditionnelle, qui tranchent à première vue avec la technicité de certaines oeuvres comme « Turbine » et contredisent même l’autonomie de production des «Pendule Dripping ». Xavier Veilhan rappelle de ce fait son intérêt pour la technique et son évolution au regard de l’histoire de l’art.
« Orchestra » est toutefois une synthèse paradoxale, car si les œuvres se placent dans une continuité conceptuelle ou thématique, elle marque également un tournant visuel et formel dans la démarche de l’artiste. « Marine » par exemple, n’est pas facettée comme l’étaient les « Architectes ». Cette sculpture plus vraisemblable, explicite le statut d’empreinte du réel qu’entretient la statuaire dans la démarche de Xavier Veilhan. Les dispositifs de monstration englobent l’espace et instaurent une confrontation directe entre le spectateur et les figures représentées. « Le Monument », véritable espace architecturé suprématiste — autre évolution de l’oeuvre de Xavier Veilhan — est ainsi praticable par les visiteurs.
« Orchestra » est par conséquent une œuvre en soi invitant à la déambulation et à la contemplation. Le public devient acteur de l’exposition en traversant par exemple « Les Rayons », une œuvre pénétrable qui évoque Fred Sandback et Jesús-Rafael Soto.
« Orchestra » dépeint un nouvel espace entre réalité et fiction qui voit émerger un monument, rayonner une installation ou se mouvoir une turbine... autant d’éléments qui perturbent le réel. Cette composition s’achève magistralement avec le regard hypnotique d’un gorille. Choix dont l’artiste se justifie en exprimant « qu’il y a une propension naturelle à projeter des caractères humains sur des animaux, ce qui est une aberration par ailleurs, mais une belle aberration ». Ce regard transperçant invite à la contemplation et à la réflexion sur cette symphonie d’objets inédits, et sonne la fin d’ « Orchestra » d’un titre musical « Gorilla Gorilla Gorilla ».
jeudi 25 août 2011
Terry Richardson, Mom and Dad, chez Colette
Steve Jobs démissionne
Le génial patron d'Apple, affaibli par son cancer démissionne. Tim Cook lui succède.
mercredi 17 août 2011
The Seabass, une exposition d'Eric Troncy à la Fondation Ricard
jeudi 11 août 2011
Le regard d'Erwan Frotin
Erwan Frotin, Lamium purpureum, 2007
Erwan Frotin, Echium Plantagineum, 2007
Erwan Frotin, Cerinthe major, 2007
Erwan Frotin, Serapias neglecta, 2007
Erwan Frotin, Hyacinthacea, 2007
dimanche 7 août 2011
Three as Four pour Bjork
Iris van Herpen pour Bjork
jeudi 28 juillet 2011
Hussein Chalayan Récits de mode
Walter Van Beirendonck au Momu d'Anvers prochainement
Walter Van Beirendonck: Dream the world awake se déroulera du 14 septembre 2011 jusqu'à 19 février 2012."
Michal Rovner et Mimmo Jodice
Artiste israélienne révélée en 2005 à l’occasion de sa rétrospective « Fields of Fire » au Jeu de Paume, Michal Rovner, marquée par les conflits sociopolitiques du Moyen-Orient, développe une oeuvre multimédia sur les thèmes de l’archéologie, de la mémoire et du territoire. | |
Pour cette exposition, elle choisit d’investir les salles du département des Antiquités orientales du musée consacrées à la Syrie, à la Jordanie et à la Palestine, ainsi que les fossés médiévaux. Concevant ses œuvres in situ, l’artiste projette ses vidéos directement sur les murs et les objets antiques. Elle opère ainsi par stratification, faisant se superposer les façades du palais et les fondations, et dialoguer ses écritures de silhouettes animées avec les inscriptions antiques des stèles et des sarcophages. Mimmo Jodice, les yeux du Louvre
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La griffe KIMSTUMPF
KIMSTUMPF, collection A.W 11/12
Diplômée de l'école de la Cambre en 2007, Kim Stumpf lance sa griffe éponyme (KIMSTUMPF) après avoir fait ses classes chez Haider Ackermann, Bruno Pieters et Vivienne Westwood. Lauréate de divers prix dont le concours Galerie Inno/ Flanders Institute en 2010 et les Lancia Design Awards en 2006, elle a également participé à différents concours de mode internationaux tels que le défilé Knack Fashion Weekend à Bruxelles (2006), les Mittelmoda Fashion Awards en Italie ou les lancôme Color and Design Awards (2007). Elle a également pris part à deux reprises au Défilé "Des Petits Riens" (Belgique) où ses créations ont été vendues aux enchères (2008 et 2010).
Sa collection automne hiver 2011.12 met à l'honneur les manteaux en laine, les vestes en cuir et le tricot artisanal typiquement belge.