L’exposition se présentait en quatre volets :
· un choix d’éditions anciennes et modernes
· la Bibliothèque de Don Quichotte
· des traductions en diverses langues
· quelques « Enfantina » pour faire écho à la thématique de cette année : l’Enfance de l’art.
Etaient exposées notamment deux des plus anciennes éditions espagnoles du Quijote (1607 et 1611) ; los trabajos de Persiles y Sigismonda de 1617 ; la première traduction française complète de 1622 ; l’édition originale italienne des Nouvelles Exemplaires (1626) ; des éditions anglaises illustrées du XVIIIe ; la célèbre édition d’Ibarra (1780) ; une gravure érotique ancienne inédite ; les plus belles éditions illustrées du XIXe (Doré, Johannot, Urrabieta Vierge...) ; des éditions modernes (Lemarié, Dubout, Dali) ; des exemplaires uniques (une suite inconnue de gouaches aquarellées de la fin du XVIIIe) ; la maquette manuscrite et illustrée par Louis Icart (jamais publiée). Ainsi que des assiettes du second Empire ; des plaques de verre peint pour lanterne magique ; des sculptures en bronze ou en bois, des marionnettes, des BD, etc.
Pourquoi un tel engouement pour Cervantes ? Rappelons tout simplement (sans pour autant entrer dans l’exégèse de l’œuvre) qu’il s’agit du père du Roman Moderne mettant en scène le premier « anti-héros ». En espérant que cette exposition incite à lire ou à relire Don Quichotte dont le mythe a insidieusement occulté l’auteur !
Bronze de Pendule du XIXe représentant Cervantes |
Lanterne magique et plaques de verre peints du XIXe représentant les aventures de Don Quichotte |
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