Coiffe de jeune homme Turkana, Afrique de l'Est, Kenya ou Ouganda.
Terre, cheveux, pigments naturels, éléments métalliques, plumes d'autruche, fibres végétales, perles
Collection Antoine de Galbert
Terre, cheveux, pigments naturels, éléments métalliques, plumes d'autruche, fibres végétales, perles
Collection Antoine de Galbert
Coiffe murara ou myhara, Rikbatsa (?) Amérique du sud. Mato Grosso, Brésil
Plumes d'ara, de toucan, de mitu mitu, fibres de palmiers (tucum et reina), fils de coton, cheveux
Collection Antoine de Galbert
Plumes d'ara, de toucan, de mitu mitu, fibres de palmiers (tucum et reina), fils de coton, cheveux
Collection Antoine de Galbert
Coiffe royale Bamiléké, Afrique Centrale, Cameroun
fibres végétales, perles, tissu
Collection Antoine de Galbert
fibres végétales, perles, tissu
Collection Antoine de Galbert
Coiffe de théâtre Han (?), Asie. Chine
Carton, laiton, plumes de martin-pêcheur
Collection Antoine de Galbert
Carton, laiton, plumes de martin-pêcheur
Collection Antoine de Galbert
Les images ci-dessus sont extraites du catalogue de l'exposition Voyage dans ma tête
Extrait du petit journal de la maison rouge :
Bousculant les frontières géographiques et les repères visuels, revisitant les notions d’art populaire et d’art « primitif », l’exposition de la collection de coiffes d’Antoine de Galbert invite à un voyage immobile à travers les textures, les matières et les couleurs dont se pare l’humanité. Avec la présentation de 350 d’entre elles, cette exposition se veut un hommage à tous les créateurs dont l’anonymat n’exclut ni le génie inventif ni l’éblouissante virtuosité. C’est aussi une façon d’appréhender les usages et les rituels de cet élément complémentaire de la parure, au côté de laquelle il faut imaginer maquillages et peintures corporelles, bijoux et costumes…
Bérénice Geoffroy-Schneiter et Antoine de Galbert (commissaires de l'exposition)
Il y a quelque temps, lors de la projection d'un film à la maison rouge sur l'artiste Tatiana Trouvé, j'avais eu l'occasion de voir par hasard une partie de la collection des coiffes d'Antoine de Galbert. Les coiffes étaient installées dans des vitrines faisant le tour de la salle de projection. Subjuguée par la magnificence de celles-ci, je ne me suis pas assise face à l'écran comme tout le monde pour regarder le film mais suis restée figée devant les vitrines. La frustration était grande quand les lumières se sont éteintes même si le film d' Alyssa Verbizh sur Tatiana Trouvé était fort intéressant par ailleurs.
Ce fût donc un grand plaisir de retrouver ces coiffes à l'occasion de cette exposition magistrale, envoutante et enrichissante. On se réconcilie avec l'humain, fasciné par la diversité de ses cultures et de ses croyances, capable d'inventer des parures fabuleuses en matières végétales et animales pour satisfaire ses mythes. On pense à l'ethnologue Claude Lévi-Strauss (qui aurait certainement été intéressé par cette exposition) et son livre Tristes Tropiques.
L'originalité et la richesse de cette exposition sont intimement liées à la personnalité du collectionneur et fondateur de la maison rouge : Antoine de Galbert. Un homme amoureux de l'art, indifférent aux modes pailletées de l'art contemporain, se laissant guider par sa curiosité et son bon goût uniquement. Un être rare et précieux dans ce milieu, parfaitement décrit dans l'article de Valérie Duponchelle.
Il y a quelque temps, lors de la projection d'un film à la maison rouge sur l'artiste Tatiana Trouvé, j'avais eu l'occasion de voir par hasard une partie de la collection des coiffes d'Antoine de Galbert. Les coiffes étaient installées dans des vitrines faisant le tour de la salle de projection. Subjuguée par la magnificence de celles-ci, je ne me suis pas assise face à l'écran comme tout le monde pour regarder le film mais suis restée figée devant les vitrines. La frustration était grande quand les lumières se sont éteintes même si le film d' Alyssa Verbizh sur Tatiana Trouvé était fort intéressant par ailleurs.
Ce fût donc un grand plaisir de retrouver ces coiffes à l'occasion de cette exposition magistrale, envoutante et enrichissante. On se réconcilie avec l'humain, fasciné par la diversité de ses cultures et de ses croyances, capable d'inventer des parures fabuleuses en matières végétales et animales pour satisfaire ses mythes. On pense à l'ethnologue Claude Lévi-Strauss (qui aurait certainement été intéressé par cette exposition) et son livre Tristes Tropiques.
L'originalité et la richesse de cette exposition sont intimement liées à la personnalité du collectionneur et fondateur de la maison rouge : Antoine de Galbert. Un homme amoureux de l'art, indifférent aux modes pailletées de l'art contemporain, se laissant guider par sa curiosité et son bon goût uniquement. Un être rare et précieux dans ce milieu, parfaitement décrit dans l'article de Valérie Duponchelle.
Antoine de Galbert au milieu de sa collection de coiffes. (François Bouchon/Le Figaro)
Antoine de Galbert, l'art en dilettante (Le Figaro.fr)
La maison rouge travaille du chapeau (Le Point.fr)
La maison rouge
Parisart
Voyage dans ma tête
jusqu'au 26 septembre
La maison rouge
10 boulevard de la bastille
75012 paris
La maison rouge travaille du chapeau (Le Point.fr)
La maison rouge
Parisart
Voyage dans ma tête
jusqu'au 26 septembre
La maison rouge
10 boulevard de la bastille
75012 paris