

























Annonciation, XVIIIe siècle
Yinka Shonibare,MBE, Un Ballo in Maschera II , 2004-2005
Neigilde, costume de La Mer de glace, acte III ,1909
Yinka Shonibare,MBE Boy With Bow and Arrow on Stilts, 2006Mannequin sur échasses, wax imprimé sur coton227 x 100 x 100 cm Collection particulièreCrédit line: © the Artist. Courtesy the Artist, Stephen Friedman Gallery (London) andJames Cohan Gallery (New York) Photo credit: Stephen White
A gauche, l'œuvre de Damien Deroubaix présentéé à l'espace Focus
jeudi c'est plumetis




Pieter Hugo, Congolese Wrestlers, Bateka Wyambo,
Pieter Hugo, Orlando Pirates supporter, Johannes Moatshe,
Pieter Hugo, Congolese Wrestlers, Musungu Mwaku,


Georg Baselitz, Dunklung Nachtung Amung Ding, 2009
Georg Baselitz,Volk Ding Zero (Folk Thing Zero), 2009
Georg Baselitz, Ohne Titel, 12.I.2010, 2010
Georg Baselitz, Ohne Titel, 13.I.2010, 2010
Georg Baselitz, Ohne Titel, 12.I.2010, 2010
La galerie Emmanuel Perrotin présente actuellement à la Hong Kong International Art Fair jusqu'au 30 mai une série de toiles de l'artiste japonaise Aya Takano. J'aime beaucoup l'univers surréaliste de cette peintre, son style à la touche apparente et aux couleurs pastelles. L'univers tourmenté et complexe qu'elle dépeint est loin de l'imagerie kawaï traditionnelle japonaise.
Aya TAKANO, Pa 2010
Aya TAKANO, Isezaki Explodes 2010
Sarah Burton, la chef de studio Alexander McQueen, vient d'être nommée directrice artistique de la maison de prêt-à-porter. La collaboratrice et bras droit d'Alexander McQueen depuis 16 ans a étudié à la prestigieuse Central Saint Martins, et semblait donc la plus apte à perpétuer l'esprit de la marque.
VOGUE.fr: Sarah BurtonRita Ackermann est une activiste, une icône, une figure incontournable de la scène artistique et des milieux underground New-yorkais depuis plus de quinze ans. Son nom est à ce point associé à la grosse pomme que l'on en oublierait presque qu'elle est née et a grandi en Hongrie. Elle pratique le dessin, la peinture, le collage tout en multipliant les collaborations dans les domaines de la musique, de la performance, de la mode, du skate et même dernièrement du cinéma. Elle aime les monstres, les laissés pour compte, la différence : un esprit libre.
La nature des matériaux qui constituent son oeuvre : peinture, dessin, collages, toiles, papiers, sérigraphies mais aussi sa formation artistique en Hongrie font de Rita Ackermann une artiste classique. Ses références et sources d’inspiration tendent vers l'Europe du début du 20ème siècle, Bellmer, Artaud pour la poésie, Nicky de Saint-Phalle pour la liberté mais aussi des figures plus diversement appréciées comme Bernard Buffet ou Unica Zurn. Une Europe rêvée qui reste un souvenir et une culture pop américaine qu'elle ne pourra jamais vraiment incarner construisent une constellation artistique déterritorialisée et romantique.
Elle puise son iconographie avec la même acuité dans la presse à scandale, dans la rue que dans les encyclopédies d'histoire de l'art classique. Des figures féminines traversent son œuvre depuis ses premiers dessins : adolescentes délurées, mutines lassives mais aussi la figure de la mère, ou de vierges à l’enfant s’entrechoquent avec des voitures délabrées, des paysages de ruines ou encore des no man’s land urbains. L’ovale des visages et les yeux en amande très affirmés sont les traits communs des personnages qui ne sont pas sans évoquer le visage même de l’artiste. La reformulation constante de cette figure et des compositions de ses premiers dessins tendent à vider tout contenu psychologique de ses personnages pour les faire glisser vers un motif abstrait.
Ses dernières peintures témoignent d’une confrontation physique et expressive au travail. Sans retenue, elle s'attaque à de très grands formats, à des supports qui résistent : bâche de protection automobile, toiles brutes. Cet esprit libre met en œuvre une approche frontale et décomplexée de la « grande peinture » qui fait voler en éclat l'idée d'une « peinture genrée et héroïque ».
Son projet pour le Confort Moderne prend naissance dans le désert texan lors d'une résidence à Marfa, Fondation Donald Judd. La rencontre avec ces grands espaces conjuguée à l'atelier industriel qui lui est mis à disposition déclenche le passage aux très grands formats et son retour à la peinture. Poitiers permet de continuer ce travail, une résidence intensive, l'isolement, un atelier démesuré et l'exposition de cet atelier même. Son espace de travail restera tel quel après le départ de l'artiste, les repentirs, les dérapages hors des cadres et sur le sol. Une livraison brute du travail mise en dialectique avec d’autres hypothèses de présentation. L'exposition présente un corpus d'œuvres récentes augmenté d'une intense création en résidence.
Les expositions de Marfa et de Poitiers seront présentées en 2011 au Ludwig Museum de Budapest pour la première exposition personnelle de l'artiste dans son pays natal.