photographies Alice Bénusiglio |
vendredi 28 janvier 2011
Bart Baele, Le Flamand craquelé, à la galerie Polaris
Bart Baele, Der schade - le dommage, 2010
Huile sur toile 190 x 161 cm
Courtesy Galerie Polaris
Courtesy Galerie Polaris
Bart Baele, autoportrait (le théatre)
huile sur toile 59,5 x 40 cm
photo Hendrik Braem
Courtesy Galerie Polaris
huile sur toile 59,5 x 40 cm
photo Hendrik Braem
Courtesy Galerie Polaris
Pourquoi la peinture flamande me plaît-elle autant ? Je me sens bien dans son univers caustique qui se moque de la mort. Son aspect surréaliste, clownesque et enfin ce ton parfaitement irrévérencieux m'enchantent. La peinture de Bart Baele n'est pas sans rappeler celle de James Ensor.
"Son œuvre peut être considérée comme un récit fragmenté : chaque dessin, chaque peinture, chaque sculpture recueille un moment de sa vie, comme une confession révélant le psychisme meurtri de l’artiste. Mais elle recèle aussi — et c’est sans doute la raison de sa prégnance très contemporaine — une composante mystérieuse, un idéalisme mêlant souffrance et rédemption, suscitant chez le spectateur des interrogations toujours nouvelles."
(extrait du communiqué de la galerie)
Bart Baele, Le Flamand craquelé
jusqu'au 26 février 2011
Galerie Polaris
15 rue des Arquebusiers
75003 Paris
lundi 24 janvier 2011
Ann Demeulemeester, men's collection 2011/2012
Ann Demeulemmeester signe une collection masculine très raffinée, on reconnait l'essence de son style androgyne : le rock, le romantisme, la sensualité. La palette de couleurs plutôt sombre (noir, anthracite, brun, bleu marine) est ravivée par quelques touches d'orange vif. Chaque défilé de la créatrice nous rappelle qu'Ann Demeulemeester est une grande dame de la mode.
voir la collection précédente
vendredi 21 janvier 2011
samedi 15 janvier 2011
Annette Messager, pudique et publique, sur france 5
L'excellente émission Empreintes sur France 5 a consacré un documentaire à Annette Messager, grande personnalité féminine (sans être féministe) de l'art contemporain. Comme le souligne le titre du film pudique et publique, Annette Messager n'est pas une artiste des médias, elle ne se livre pas aisément. C'est donc à petits pas, délicatement que le film nous dévoile le parcours de cette artiste ultra-sensible depuis sa plus tendre enfance.
Annette Messager, Inflating Deflating (Gonflés dégonflés), 2005-2006
28 elements, painted parachute fabric, computerized motors
Dimensions variable
Marian Goodman Gallery
Annette Messager, articulés-désarticulés, 2002, détails
© Centre Pompidou, Paris 2007, photo : André Morin
© Centre Pompidou, Paris 2007, photo : André Morin
Résumé du film: Depuis le début des années 70, Annette Messager explore les régions secrètes et nocturnes de l'identité sexuelle, la difficulté et la liberté d'être femme dans un monde d'hommes. Ce documentaire part à la rencontre de cette artiste femme au-delà du féminisme, hier ignorée, aujourd'hui mondialement reconnue et encensée par les critiques et par le public.
Il retrace sa carrière et les thèmes autour desquels elle a construit son œuvre : le corps, la monstruosité, la parole...
Véritable labyrinthe d'idées et de formes, ce film, à la première personne, revient sur ce travail unique, à la fois enchanteur, grimaçant et provocant...
Auteur : HEINZ PETER SCHWERFEL
Durée : 52 minutes
Realisateur : HEINZ PETER SCHWERFEL
Production : SCHUCH PRODUCTIONS
Participation : FRANCE TÉLÉVISIONS
Annette Messager me bouleverse de l'intérieur, un peu comme Louise Bourgeois. Son rapport au corps, à la sexualité et à l'inconscient me plaît. Son attachement à l'enfance, son mélange de tendresse et de cruauté, sa bizarrerie me touchent particulièrement.
Annette Messager, Pudique et publique est encore visible une semaine sur le site de France 5, Je ne saurais que trop vous le recommander.
Annette Messager
mardi 11 janvier 2011
Hedi Slimane photographie Robert De Niro
Hedi Slimane a réalisé en novembre 2010 à New York une série magnifique de portraits de Robert De Niro, futur président du jury du 64e festival de Cannes. Du noir et blanc toujours parfait à admirer sur son site HEDI SLIMANE DIARY.
hedislimane.com
vendredi 7 janvier 2011
Emmanuelle Alt, nouvelle rédactrice en chef de VOGUE PARIS
Emmanuelle Alt assure la relève et occupera le trône de VOGUE PARIS à partir du 1er février. On s'en doutait. Son style rock n' roll, chic et décontracté était déjà très présent dans les pages du magazine puisqu'elle occupait la place de rédactrice en chef mode. C'est donc sans surprise que la direction de Condé Nast l'a nommée rédactrice en chef du magazine.
STYLE.COM
dimanche 19 décembre 2010
prochaine exposition "VAUDOU" à la fondation Cartier
La prochaine exposition (à partir du 5 Avril 2011) de la fondation Cartier portera sur l'art Vaudou, voici le communiqué de presse :
« POUR LES ARTS PRIMITIFS, ET NOTAMMENT POUR LE VAUDOU, IL Y A JACQUES KERCHACHE, ET IL N’Y A QUE LUI. »
ANDRE MALRAUX
La Fondation Cartier pour l’art contemporain présentera pour la première fois au public un ensemble exceptionnel d’objets vaudou issus de la collection Anne et Jacques Kerchache dans une scénographie conçue par Enzo Mari, l’un des grands maîtres du design industriel italien. L’exposition est organisée avec la complicité d’Anne Kerchache – aujourd’hui Madame Kamal Douaoui – qui fut l’épouse de Jacques Kerchache jusqu’à son décès en 2001.
Jacques Kerchache et la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Conseiller artistique et commissaire d’expositions, Jacques Kerchache était un ardent défenseur des arts premiers et a œuvré pour leur entrée dans les collections d’importants musées français. C’est à son initiative qu’ont été créés le Pavillon des Sessions du Louvre en 2001 et le musée du quai Branly en 2006. Jacques Kerchache a également collaboré avec la Fondation Cartier à de nombreuses occasions, tout d’abord sur les expositions thématiques À visage découvert (1992) et être nature (1998), mais aussi sur l’exposition personnelle de l’artiste haïtien Patrick Vilaire, Réflexion sur la mort (1997).
L’exposition vaudou
À la suite de ces collaborations, Jacques Kerchache et la Fondation Cartier ont souhaité organiser une exposition dédiée à la statuaire vaudou, mais ce projet a été suspendu suite à son décès en 2001. C’est donc à l’occasion du dixième anniversaire de la mort de Jacques Kerchache que la Fondation Cartier a décidé de dévoiler le monde secret et fascinant du vaudou qui fut sa passion tout au long de sa vie. À travers l’exposition Vaudou, la Fondation Cartier rend ainsi hommage à ce grand expert et explorateur, célèbre pour son œil exigeant et pour sa connaissance des arts premiers comme de l’art contemporain.
L’art vaudou
Dès les années 1960, Jacques Kerchache a su reconnaître la puissance esthétique et l’originalité stupéfiante de la statuaire vaudou et de ses formes. C’est à cette époque, lors de ses premiers voyages dans l’actuelle République du Bénin, berceau du vaudou, qu’il commence à rassembler ce qui est devenu aujourd’hui la plus importante collection de sculptures vaudou africaines. L’exposition présentera une centaine de ces objets, dont certains appartiennent désormais à des collections privées.
Des objets de culte
Les sculptures vaudou, assemblages anthropomorphiques de cordes, d’os, de coquillages ou de terre cuite, jouent un rôle primordial dans la pratique de ce culte religieux très ancien et toujours vivant, des côtes du Togo à l’ouest du Nigéria. Recouvertes d’une épaisse couche de matière faite de terre, d’huile de palme et de poudre, ces sculptures étranges et troublantes dégagent un sentiment de tension et d’appréhension. Leur esthétique ambiguë est intimement liée à leur rôle qui est à la fois de protéger leurs propriétaires du danger et de nuire aux personnes responsables de leurs problèmes.
Par sa silencieuse simplicité, l’exposition, propice à la méditation, laissera ces objets impénétrables prendre la parole et révéler ainsi le mystère et la beauté convulsive de la statuaire vaudou.
LE CATALOGUE PUBLIÉ PAR LA FONDATION CARTIER À L’OCCASION DE L’EXPOSITION VAUDOU BÉNÉFICIERA DES CONTRIBUTIONS DE SUZANNE PRESTON BLIER, GABIN DJIMASSÉ, MARC AUGÉ OU ENCORE DE L’ARTISTE HAÏTIEN PATRICK VILAIRE.
fondation Cartier
« POUR LES ARTS PRIMITIFS, ET NOTAMMENT POUR LE VAUDOU, IL Y A JACQUES KERCHACHE, ET IL N’Y A QUE LUI. »
ANDRE MALRAUX
La Fondation Cartier pour l’art contemporain présentera pour la première fois au public un ensemble exceptionnel d’objets vaudou issus de la collection Anne et Jacques Kerchache dans une scénographie conçue par Enzo Mari, l’un des grands maîtres du design industriel italien. L’exposition est organisée avec la complicité d’Anne Kerchache – aujourd’hui Madame Kamal Douaoui – qui fut l’épouse de Jacques Kerchache jusqu’à son décès en 2001.
Jacques Kerchache et la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Conseiller artistique et commissaire d’expositions, Jacques Kerchache était un ardent défenseur des arts premiers et a œuvré pour leur entrée dans les collections d’importants musées français. C’est à son initiative qu’ont été créés le Pavillon des Sessions du Louvre en 2001 et le musée du quai Branly en 2006. Jacques Kerchache a également collaboré avec la Fondation Cartier à de nombreuses occasions, tout d’abord sur les expositions thématiques À visage découvert (1992) et être nature (1998), mais aussi sur l’exposition personnelle de l’artiste haïtien Patrick Vilaire, Réflexion sur la mort (1997).
L’exposition vaudou
À la suite de ces collaborations, Jacques Kerchache et la Fondation Cartier ont souhaité organiser une exposition dédiée à la statuaire vaudou, mais ce projet a été suspendu suite à son décès en 2001. C’est donc à l’occasion du dixième anniversaire de la mort de Jacques Kerchache que la Fondation Cartier a décidé de dévoiler le monde secret et fascinant du vaudou qui fut sa passion tout au long de sa vie. À travers l’exposition Vaudou, la Fondation Cartier rend ainsi hommage à ce grand expert et explorateur, célèbre pour son œil exigeant et pour sa connaissance des arts premiers comme de l’art contemporain.
L’art vaudou
Dès les années 1960, Jacques Kerchache a su reconnaître la puissance esthétique et l’originalité stupéfiante de la statuaire vaudou et de ses formes. C’est à cette époque, lors de ses premiers voyages dans l’actuelle République du Bénin, berceau du vaudou, qu’il commence à rassembler ce qui est devenu aujourd’hui la plus importante collection de sculptures vaudou africaines. L’exposition présentera une centaine de ces objets, dont certains appartiennent désormais à des collections privées.
Des objets de culte
Les sculptures vaudou, assemblages anthropomorphiques de cordes, d’os, de coquillages ou de terre cuite, jouent un rôle primordial dans la pratique de ce culte religieux très ancien et toujours vivant, des côtes du Togo à l’ouest du Nigéria. Recouvertes d’une épaisse couche de matière faite de terre, d’huile de palme et de poudre, ces sculptures étranges et troublantes dégagent un sentiment de tension et d’appréhension. Leur esthétique ambiguë est intimement liée à leur rôle qui est à la fois de protéger leurs propriétaires du danger et de nuire aux personnes responsables de leurs problèmes.
Par sa silencieuse simplicité, l’exposition, propice à la méditation, laissera ces objets impénétrables prendre la parole et révéler ainsi le mystère et la beauté convulsive de la statuaire vaudou.
LE CATALOGUE PUBLIÉ PAR LA FONDATION CARTIER À L’OCCASION DE L’EXPOSITION VAUDOU BÉNÉFICIERA DES CONTRIBUTIONS DE SUZANNE PRESTON BLIER, GABIN DJIMASSÉ, MARC AUGÉ OU ENCORE DE L’ARTISTE HAÏTIEN PATRICK VILAIRE.
fondation Cartier
Bettina Rheims, interview
Grâce au site internet www.helenarubinstein-lelivre.com j'ai pu participer à une interview de Bettina Rheims, l'une de mes photographes préférés. Voici les questions que je lui ai posées :
1 — En voyant votre dernière exposition Rose, c'est Paris que j'ai beaucoup aimée, je me suis demandée si finalement votre regard sur les femmes n'était pas masculin car elles sont si désirables.
Je pense que c'est justement parce que je suis une femme et que je suis dans une relation de totale confiance et d'intimité avec mes modèles que je parviens à obtenir d'elles cette incroyable sensualité. le désir existe entre nous, mais il est purement photographique : celui d'un artiste pour son modèle. Le fait d'être une femme n'a rien à y voir.
2 — Y a-t-il eu des photographies que vous n'avez pas osé faire (je pense à la série Chambre Close par exemple) ? Vous fixez-vous des limites dans votre travail ? si oui, lesquelles ?
Je dirai plus qu'il y a des images que je n'ai pas encore faites. La limite elle est pour moi de ne pas blesser, de ne pas faire de mal aux femmes que je photographie et si possible qu'elles sortent du studio fières de ce qu'elles ont accompli et aussi ayant appris quelque chose peut être de nouveau sur elles-mêmes.
3 — Sur quoi travaillez-vous en ce moment ? quels sont vos projets à venir ?
Cette année est en quelque sorte une année de transition. Après de grandes aventures comme celle que j'ai vécu avec "Rose" (en tout deux ans de travail). J'ai besoin d'une part de remettre le studio en route, nous faisons des commandes pour des magazines, de la publicité, et aussi de temps pour moi qui fera, j'espère, naître bientôt un nouveau projet. Mon travail a toujours été rythmé par ces deux activités différentes, celle purement artistique et une autre un peu plus appliquée, parfois comme de l'artisanat, mais à la fin de la journée les deux se rejoignent souvent.
1 — En voyant votre dernière exposition Rose, c'est Paris que j'ai beaucoup aimée, je me suis demandée si finalement votre regard sur les femmes n'était pas masculin car elles sont si désirables.
Je pense que c'est justement parce que je suis une femme et que je suis dans une relation de totale confiance et d'intimité avec mes modèles que je parviens à obtenir d'elles cette incroyable sensualité. le désir existe entre nous, mais il est purement photographique : celui d'un artiste pour son modèle. Le fait d'être une femme n'a rien à y voir.
2 — Y a-t-il eu des photographies que vous n'avez pas osé faire (je pense à la série Chambre Close par exemple) ? Vous fixez-vous des limites dans votre travail ? si oui, lesquelles ?
Je dirai plus qu'il y a des images que je n'ai pas encore faites. La limite elle est pour moi de ne pas blesser, de ne pas faire de mal aux femmes que je photographie et si possible qu'elles sortent du studio fières de ce qu'elles ont accompli et aussi ayant appris quelque chose peut être de nouveau sur elles-mêmes.
3 — Sur quoi travaillez-vous en ce moment ? quels sont vos projets à venir ?
Cette année est en quelque sorte une année de transition. Après de grandes aventures comme celle que j'ai vécu avec "Rose" (en tout deux ans de travail). J'ai besoin d'une part de remettre le studio en route, nous faisons des commandes pour des magazines, de la publicité, et aussi de temps pour moi qui fera, j'espère, naître bientôt un nouveau projet. Mon travail a toujours été rythmé par ces deux activités différentes, celle purement artistique et une autre un peu plus appliquée, parfois comme de l'artisanat, mais à la fin de la journée les deux se rejoignent souvent.
Carine Roitfeld quitte Vogue Paris
"Je suis venu te dire que je m'en vais "
Carine Roitfeld quitte son poste de rédactrice en chef du Vogue Paris. Son style cubique, ses assemblages étranges, érotiques et débridés auront su marquer les pages du magazine.
Carine Roitfeld
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