dimanche 7 août 2011
Three as Four pour Bjork
Iris van Herpen pour Bjork
jeudi 28 juillet 2011
Hussein Chalayan Récits de mode
Walter Van Beirendonck au Momu d'Anvers prochainement
Walter Van Beirendonck: Dream the world awake se déroulera du 14 septembre 2011 jusqu'à 19 février 2012."
Michal Rovner et Mimmo Jodice
Artiste israélienne révélée en 2005 à l’occasion de sa rétrospective « Fields of Fire » au Jeu de Paume, Michal Rovner, marquée par les conflits sociopolitiques du Moyen-Orient, développe une oeuvre multimédia sur les thèmes de l’archéologie, de la mémoire et du territoire. | |
Pour cette exposition, elle choisit d’investir les salles du département des Antiquités orientales du musée consacrées à la Syrie, à la Jordanie et à la Palestine, ainsi que les fossés médiévaux. Concevant ses œuvres in situ, l’artiste projette ses vidéos directement sur les murs et les objets antiques. Elle opère ainsi par stratification, faisant se superposer les façades du palais et les fondations, et dialoguer ses écritures de silhouettes animées avec les inscriptions antiques des stèles et des sarcophages. Mimmo Jodice, les yeux du Louvre
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La griffe KIMSTUMPF
KIMSTUMPF, collection A.W 11/12
Diplômée de l'école de la Cambre en 2007, Kim Stumpf lance sa griffe éponyme (KIMSTUMPF) après avoir fait ses classes chez Haider Ackermann, Bruno Pieters et Vivienne Westwood. Lauréate de divers prix dont le concours Galerie Inno/ Flanders Institute en 2010 et les Lancia Design Awards en 2006, elle a également participé à différents concours de mode internationaux tels que le défilé Knack Fashion Weekend à Bruxelles (2006), les Mittelmoda Fashion Awards en Italie ou les lancôme Color and Design Awards (2007). Elle a également pris part à deux reprises au Défilé "Des Petits Riens" (Belgique) où ses créations ont été vendues aux enchères (2008 et 2010).
Sa collection automne hiver 2011.12 met à l'honneur les manteaux en laine, les vestes en cuir et le tricot artisanal typiquement belge.
samedi 23 juillet 2011
Jun Takahashi pour Uniqlo
Uniqlo vient d’annoncer sa future collaboration avec Jun Takahashi, le fondateur et designer de la marque Undercover. Débuté en 2009 avec Jil Sander autour de la collection capsule Uniqlo +J, le géant japonais de l’habillement poursuit son projet d'offrir au grand public une mode à la fois luxueuse et accessible. Révélé lors de la Fashion Week de Paris en 2002, Jun Takahashi compte parmi les créateurs les plus avant-gardistes et visionnairesde sa génération, fréquentant le milieu punk japonais du quartier Harajuku. Ami de Rei Kawakubo, fondatrice de la marque Comme des garçons, et lauréat du prix Mainichiqui avait déjà récompensé Issey Miyake et JunyaWatanabe, le designer tokyoïte révèlera sa collection pourUniqlo à partir du printemps 2012.
à lire aussi sur Alice au pays des arts :
mardi 12 juillet 2011
magazine Novembre, sortie issue 3
" Fondé en 2010 par Florence Tétier, Maxime Büchi, Jeanne-Salomé Rochat et Florian Joye, Novembre est un magazine suisse sur la mode et l'art contemporain.
Publié deux fois par an, Novembre se veut une plateforme de communication internationale, avec des contributions de Roman Signer, Valentin Carron, Olivier Mosset, Karlheinz Weinberger, Ursula Rodel, Luc Andrié, Devin Blair, Ondine Azoulay, Tobias Madison... "
http://www.novembremagazine.com/
typographies du magazine :
mardi 5 juillet 2011
Rituels à la fondation Ricard
"L'exposition Rituels. propose un ensemble d'œuvres qui manifeste par leur signification ou leur mode d'élaboration une possible célébration contemporaine de la nature.
Comment certains artistes rendent-ils compte, avec des moyens matériels traditionnels ou actuels, de forces supposées "supérieures" ou échappant à la raison? Comment manifestent-ils aujourd'hui cet impératif qui incite l'homme à exalter ou à honorer son environnement pour s'attirer les faveurs divines, la vigueur animale ou conjurer la violence de la mort ?
Les rituels se manifestent par un double mouvement. Dans un premier temps, il s'agit de prendre du recul, d'observer la nature ou de la contempler, de la décrire, de la rendre "possible": on raconte la nature en lui découvrant des origines et une organisation.
C'est le rôle du mythe. Dans un deuxième mouvement, on se rapproche de la nature en quelque sorte, en cherchant à agir sur elle, par des actions profondément significatives et liées aux mythes qu'elles manifestent : c'est le rôle du rituel, constitué de paroles proférées, de gestes accomplis et d'objets manipulés.
On ne donnera aucune explication trop précise à l'exposition Rituels. : aucune pièce ne vient en justifier une autre, mais l'ensemble des pratiques mises en scène ici, ou manifestées là, constitue autant de facettes d'une possible unité narrative dans l'exposition. Un mythe est en effet la totalité de ses variantes, "il n'y a pas de bonne version [d'un mythe], ni de forme authentique ou primitive, toutes les versions doivent être prises au sérieux". (1)
En guise de fil conducteur on se contentera donc de suggérer quelques pistes d'investigation :
- l'éloge, mystère et mystique du règne animal dans les œuvres de Julien Salaud, Théo Mercier, Markus Hansen ou Alexandre Joly.
- l'errance contemplative, dans Grand Capricorne, une vidéo d'Alex Pou librement inspirée de l'ermite Knud Viktor qui, selon la légende, "entend tout", des vers creusant les arbres aux météorites rentrant dans l'atmosphère.
- la contemplation des phases de la lune et des variations du ciel, qu'Ann Craven peint avec systématisme en plaçant son chevalet à l'air libre, durant la nuit (série des Lunes Shadows Moon).
- les représentations symboliques ou fantasmatiques du cosmos et du vivant (aquarelles de Vidya Gastaldon, dessins de Julien Salaud).
- la surface poétique d'un objet auquel on donne une force symbolique : Trouvé, manipulé, transformé (Laurent le Deunff), passé de l'empreinte du vivant au monde fonctionnel du design (Julia Lohmann), ou dévié de son origine et vidé de son usage (Stéphane Vigny).
- La scansion hypnotique et la vibration du temps dans l'oeuvre de Neïl Beloufa.
Construite comme un parcours immersif et peut-être initiatique, l'exposition propose une mise en relation synesthésique des œuvres, par l'intermédiaire de gestes, de sonorités, de pratiques et d'échos formels qui invitent le spectateur à quitter un moment la réalité urbaine pour prendre part à cette illusoire cérémonie".
Gaël Charbau, mars 2011.
(1) Claude Lévi-Strauss, entretien avec Didier Eribon.
Rituels jusqu'au 9 juillet
Fondation Ricard
12 rue Boissy d'Anglas
75008 Paris
Claude Cahun au Jeu de Paume
Intimiste, poétique et largement autobiographique, l'œuvre de Claude Cahun, qui s’étale sur une vaste période allant de 1910 à 1954 — peu avant sa mort —, échappe aux tentatives de classification ou de rapprochement. Ce sont sans doute ses autoportraits qui ont suscité le plus d’intérêt. L’artiste s’y sert de sa propre image pour démonter un à un les clichés associés à l’identité. Claude Cahun s’est réinventée à travers la photographie (comme à travers l’écriture), en posant pour l’objectif avec un sens aigu de la performance, habillée en femme, en homme, cheveux longs ou crâne rasé (chose des plus incongrues pour une femme de l’époque).
Longtemps méconnue, l'œuvre photographique de Claude Cahun s'est imposée ces dernières années comme l'une des plus originales et des plus fortes de la première moitié du XXe siècle. Elle marque rétrospectivement un jalon capital dans l'histoire du surréalisme tout en faisant écho à l'esthétique contemporaine.
L’exposition du Jeu de Paume, la première de cette importance en France depuis seize ans, réunira un large ensemble d’oeuvres majeures, dont quelques pièces peu connues ou jamais exposées, et mettra en valeur à la fois la diversité et l’unité de la démarche photographique de Claude Cahun.
samedi 2 juillet 2011
Nils Udo à la galerie Pierre Alain Challier
Parallèlement, une rétrospective a lieu tout l’été à l'Adresse Musée de la Poste www.ladressemuseedelaposte.fr
lundi 27 juin 2011
Bestiaire à la galerie Maeght
jeudi 5 mai 2011
Shoja Azari, There are no non-believers in Hell
Shoja Azari, né à Shiraz (Iran) en 1958, vit aux Etats-Unis depuis 1983. Son œuvre est emblématique de l’engagement politique de la scène artistique contemporaine iranienne et de sa nouvelle génération de créateurs, souvent exilés hors de leurs frontières, qui tentent d’éclairer les métamorphoses de la société iranienne et les aspirations de sa jeunesse.
Pendant la première moitié du XXème siècle, l’art iranien était l’apanage du Shah et de sa cour. Dès lors qu’il s’en affranchit, il devient un faire-valoir des préoccupations étatiques et se trouve soumis à une relative censure. Après la Révolution de 1979, cette censure prend de l’ampleur demandant à l’art d’être en conformité avec les nouvelles normes islamiques. Le régime de Khomeiny instaure un contrôle des mœurs extrêmement autoritaire, imposant un code moral de représentation artistique en adéquation avec les objectifs idéologiques du nouveau gouvernement religieux.
Aujourd’hui les artistes de la diaspora iranienne tels que Shoja Azari ou Shirin Neshat - avec laquelle il vit et collabore depuis 1997 - apparaissent comme les dignes héritiers d’une vitalité qui n’en est plus à ses débuts. Aussi, au moment où l’Occident cherche à mieux cerner la mosaïque islamique, ces artistes, riches d’une double culture, celle de leur pays d’origine, l’Iran, et la culture occidentale moderne découverte en exil, offrent un regard alternatif sur le monde musulman, dégagé de tout stéréotype. Une identité culturelle omniprésente que Shoja Azari associe à un langage plastique résolument moderne pour mieux révéler les malaises provoqués par les fanatismes religieux, aussi bien dans son pays d’accueil que dans son pays d’origine. Un regard extraterritorial où art et politique deviennent indissociables : « Mes travaux sont enracinés dans mon histoire culturelle personnelle, incluant les miniatures persanes comme, vivant à l’étranger, l’histoire de l’art abstrait, minimal et conceptuel occidental. »
S’inspirant des tensions politiques qui agitent le Moyen-Orient, il dénonce les dérives de la radicalisation religieuse et les affrontements politiques et humains qui en découlent. Fidèle à son héritage, il reprend l’iconographie populaire et religieuse iranienne et l’associe aux conflits vus et vécus à travers les médias américains. Un art engagé où se mêlent peinture et vidéo, tradition persane et modernité occidentale.
A l’étage de la galerie, la dernière installation vidéo de l’artiste est projetée sur 2 murs adjacents. Le titre,There are no non-believers in Hell (2010), qui est aussi celui de l’exposition, fait écho au sermon d’un fondamentaliste américain qui avait créé la polémique en appelant à un autodafé du Coran en septembre 2010. Ce discours est révélateur d’une islamophobie croissante aux Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre, qui résonne et inquiète dans cette installation vidéo. La voix prend tout son sens ici à la lecture des images : les œuvres de grands maîtres de la peinture Occidentale - Rembrandt avec Le Sacrifice d’Isaac par Abraham et Le Caravage avec L’incrédulité de Saint Thomas - sont en proie aux flammes. En détruisant et en associant ces deux toiles – symboles de l’art occidental mais aussi du doute et de la foi - au prêche d’un extrémiste religieux américain, Shoja Azari inverse le stéréotype occidental qui assimile radicalisme religieux et Islam.
Deux photographies, créées à partir des mêmes images, seront exposées aussi.
Dans la seconde projection vidéo exposée, The Day of the Last Judgment (2009), Azari détourne les « peintures des cafés littéraires » de Téhéran, constituant un genre spécifique en Iran depuis la fin du 19ème siècle et considérées, de par leur nature narrative, comme précurseurs du cinéma iranien. Leurs sujets, principalement religieux, représentent des scènes de l’histoire du chiisme ou encore l’Apocalypse. Ici l’artiste reprend une des plus célèbres peintures religieuses classiques, celle de Mohammad Modabber (The Day of the Last Judgment, 1897) qu’il transforme en une grande fresque animée, vision actuelle et vivante de l’enfer.
Au milieu de scènes de paradis et de perdition, est projeté un canevas visuel des violences emblématiques des 40 dernières années au Moyen-Orient: marche des forces du Hezbollah, tirs de roquettes américains, affrontement israélo-palestinien, assassinat à Téhéran d’un opposant politique, autant d’images en mouvement dont la petite dimension qui rappelle les miniatures persanes contraste avec la brutalité qu’elles mettent en scène et la dimension globale du chaos que ces vidéos illustrent. C’est un panorama sur lequel les voix de Lynndie England, d’un kamikaze, ou encore d’Hassan Nasrallah émergent. Shoja Azari devient alors le narrateur indirect de ces scènes quotidiennes auxquelles nous ont habitués les medias. Comme dans l’œuvre précédente, le feu ravage la toile, les images vidéo se font et se défont au rythme des flammes…
A mi-chemin entre tradition et modernité, l’artiste réalise ici une œuvre résolument engagée où les frontières visuelles, plastiques, culturelles et historiques sont abolies.
Aux côtés de ces œuvres audiovisuelles, Shoja Azari procède une nouvelle fois à la déconstruction formelle du sacré et de l’iconographie Shiite dans sa série des Icons (2010). Cinq portraits-vidéos reprennent les représentations officielles des Imams, martyrs et saints islamiques ; ces icones traditionnellement masculines, figurant les héros religieux de la résistance Shiite face à la domination Sunnite, font partie du quotidien iranien et ont largement envahi boutiques, restaurants et foyers depuis la Révolution de 1979.
Shoja Azari n’hésite pas ici à détourner l’image pieuse de ces grandes figures populaires en substituant à leur visage celui de femmes iraniennes contemporaines. L’icône devient alors vivante, humaine, féminine… Une transgression du sacré dont l’étrangeté interpelle. «J’ai masqué la barbe, j’ai regardé les yeux, et les sourcils, et j’ai réalisé qu’il s’agissait en fait de femmes déguisées. » Lorsqu’il réalise cette série, Shoja Azari évoque le destin de ces femmes martyres, victimes citoyennes de la Révolution Verte, celles là même qui vénéraient ces icônes.
Avec Icon #3, c’est ainsi la représentation de l’Imam Reza, huitième imam chiite mort en martyr au IXe siècle, qui est détourné. Recouvert d’un turban vert, couleur symbolique de l’Iran devenue en 2009 couleur de l’opposition, il devient une jeune femme éplorée, au visage larmoyant. L’icône religieuse devient alors icône populaire, ancrée dans la réalité…
La manipulation du sacré, la diversité des références iconographiques, la fusion entre plusieurs médias visuels et sonores sont caractéristiques du travail de Shoja Azari.
Ces contrastes que l’on retrouve dans ces scènes instables, à la fois banales et brutales, nous donnent à voir les différentes « couches de réalité » qu’entrevoit l’artiste : ce n’est pas le réalisme d’un narratif linéaire qui l’intéresse, mais la densité d’une réalité qui ne s’exprime jamais de façon unilatérale mais sous forme de chemins croisés, parfois opposés.
Entre tradition et modernité, passé et présent, Shoja Azari est l’artiste de cette zone nébuleuse entre doute et certitude qui subsiste en chaque individu. Il devient le loup dans la bergerie, joue littéralement avec le feu et excelle dans la confusion des apparences, de nos illusions et de nos évidences.
Chiharu Shiota, HOME OF MEMORY à la maison rouge
Depuis le milieu des années 90, Chiharu Shiota a fait des installations de fils entrelacés sa signature. Tendant des fils de laine noirs aux murs, sols et plafonds des espaces d’exposition, elle crée des réseaux graphiques impressionnants, au travers desquels le visiteur doit trouver son chemin et sa place. Ces toiles gigantesques enveloppent très souvent des objets de son quotidien : chaises, lits, pianos, vêtements, comme si l’artiste essayait, en les retenant prisonniers dans sa toile, de conserver la trace de ces objets qui menacent de disparaître de sa mémoire.
Les fils de laine s’apparentent à des traits de crayon dessinés dans l’espace, dont l’accumulation fait écran à la vision du visiteur, tout en générant la dimension sculpturale de l’œuvre ; de simples robes blanches suspendues, enveloppées dans cette toile impénétrable, y projettent des corps absents. Invité à pénétrer dans l’installation, le visiteur a l’impression d’avancer dans la matérialisation d’une image mentale.
Dans la seconde installation que propose Chiharu Shiota à la maison rouge, l’artiste s’empare d’un matériau encore inédit dans son œuvre : des centaines de valises d’occasion, réunies pour fabriquer un abri, un archétype de maison. IntituléeFrom where we come and what we are, l’installation matérialise un questionnement souvent présent dans le travail de l’artiste : quels souvenirs matériels et psychiques conserve-t-on de son passé ? Les souvenirs nous construisent-ils ou nous empêchent-ils d’avancer ?
Michel De Broin, SHARED PROPULSION CAR
Michel de Broin, Shared propulsion car, 2005.
Quelques mots sur la pièce Shared Propulsion Car :
L’artiste canadien Michel De Broin a inventé un moyen de transport alternatif qui répond à la fois à la crise pétrolière et à l’individualisme de nos sociétés. Non polluante, participative, économique, classieuse, gratuite, autonome, unique et sport, la Shared Propulsion Car de Michel de Broin révolutionne l’automobile et réconcilie enfin amateurs de belles voitures et écologistes les plus convaincus. Elle marie le charme vintage et le confort moderne d’une Buick Regal 1986 - intérieur spacieux et robustesse des voitures d’antan – tout en étant totalement inoffensive pour l’environnement. La Shared Propulsion Car fonctionne en effet sans moteur et se meut grâce à la seule et unique volonté de ses occupants. Plus de gaz polluants, plus de rejets toxiques et malodorants, plus de dépendance au pétrole, plus de danger pour les piétons, plus d’entretien coûteux : le nec plus ultra des moyens de locomotion ! Autre avantage de la Shared Propulsion Car : elle rend le covoiturage immédiatement productif et obligatoire. Pour avancer, vous aurez impérativement besoin de trois personnes à vos côtés. Ils partageront ainsi une expérience unique qui leur permettra non seulement de se rendre à destination, mais aussi d’affiner leurs gambettes avant l’été. Un esprit sain dans une voiture saine, une réponse ludique à notre folie consommatrice comme à la morosité des préceptes écologiques. Gageons que la bonne humeur des passagers gagnera vite les passants, étonnés et ravis devant cette solution révolutionnaire, et espérons que ce transfert de technologie de l'Amérique vers la France donne des idées. Nous assisterons peut-être dans les jours prochains au retrait massif des moteurs dans les voitures automobiles. Adaptation et traduction libre à partir du texte de Bernard Shutze