Croquis de Riccardo Tisci |
vendredi 3 mai 2013
Riccardo Tisci crée les costumes pour le Boléro
dimanche 28 avril 2013
Jan Fabre, Gisants
Jan Fabre, Gisant (The Brain's Secand Breath), 2012 |
Jan Fabre, Gisant (The golden Jelly of the Brain), 2012 |
Jan Fabre, Gisant (The Silk Spun in the Brain), 2012 |
Jan Fabre, Gisant (Hommage à Elizabeth Caroline Crosby), 2012 |
Jan Fabre, Gisant (Hommage à Elizabeth Caroline Crosby), 2012 |
Jan Fabre, Gisant (The Sound of the Soul), 2012 |
Jan Fabre, Gisant (Water-ballet of the Brain (Finale)), 2012 |
Jan Fabre, Gisant (Hommage à K.Z. Lorenz), 2012 |
Jan Fabre, Gisant (Hommage à K.Z. Lorenz), 2012 |
Billet sur l'exposition
L'ange de la métamorphose
Janfabre.be
lundi 15 avril 2013
Ron Mueck à la Fondation Cartier, un regard profondément humaniste
Ron Mueck, Woman with shopping (détail), 2013 Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres Photographie Alice Bénusiglio |
Ron Mueck, Couple under an umbrella, 2013 Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres Photographie Alice Bénusiglio |
Ron Mueck, Woman with shopping, 2013 Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres Photographie Alice Bénusiglio |
La première exposition de la Fondation Cartier consacrée à l'artiste remonte à 2005. Elle connut un succès retentissant accompagné d'une fréquentation inégalée. L'œuvre de Ron Mueck est populaire bien que l'artiste n'ait jamais recours à la séduction. Ses sculptures représentent souvent des personnages solitaires avec un physique banal. Tous les âges de la vie sont représentés du nouveau-né au vieillard. L'artiste ne porte pas un regard esthétique sur le corps, il tente de se rapprocher du réel sans jamais le copier véritablement grâce au changement d'échelle. Certaines sculptures présentent des personnages dans des situations ordinaires : un couple de personnes âgées se prélassant sous un parasol (Couple under an umbrella), une femme portant ses sacs de courses avec son bébé attaché contre sa poitrine (Woman with shopping), d'autres situations sont parfois plus étranges : une femme nue portant un amas de branchages (Woman with sticks), un homme nu partant à la dérive sur une barque (Man in a boat). Quelques soient les circonstances dans lesquelles le personnage se trouve, le spectateur rentre en empathie immédiate avec l'œuvre, perçoit un état psychologique.
La précision des expressions ainsi que l'exactitude de la représentation du corps humain dans ses moindres détails (pilosité, ridule, transparence de la peau, etc) sont le fruit d'un long processus créatif méticuleux presque mystique. Le film de Gautier Deblonde Still life : Ron Mueck at work dévoile à travers une succession de plans fixes le travail de l'artiste au quotidien avec ses deux assistantes. L'ambiance dans l'atelier est monacale. Le réalisateur témoigne "Avant tout, c’est un film sur le temps. Le plus frappant, peut-être le plus fascinant lorsqu’on regarde cet artiste à l’œuvre, c’est ce qu’il y a de répétitif et de concentré dans son travail. Il peut passer plusieurs jours à reproduire le même mouvement : plus rien n’existe, à part son mouvement, sa terre, sa résine ou sa peinture." Le film montre également la concentration totale de l'artiste pendant son processus créatif "Techniquement, Ron Mueck est extrêmement perfectionniste, et les trois œuvres que l’on découvre sont encore plus réalistes que les précédentes. Dans le film, on le voit travailler sur la sculpture de la mère à l’enfant, posée face à nous : ce n’est encore que de la terre, il la lisse avec une éponge. Il fait la toilette de cette femme, et tout à coup on dirait qu’elle prend vie. En réalité c’est la partie la plus importante dans la réalisation de la sculpture : Ron Mueck travaille vraiment tout seul pendant ce moment parce que c’est là qu’il donne à ses sculptures leurs formes finales, jusque dans les moindres détails. C’est grâce à cette silhouette en terre qu’il crée un moule pour y couler la résine. Bien sûr, c’est sur la résine qu’il place ensuite les cheveux, les yeux, les nuances de peau. Mais la texture de la peau, les plis, la présence des rides suivant l’âge des gens qu’il représente : tout a été fait sur la terre. Si ce moment n’est pas réussi, il n’y a pas de retour possible par la suite."
Atelier de Ron Mueck, octobre 2009, © Ron Mueck
Photo © Gautier Deblonde
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Atelier de Ron Mueck, janvier 2013, © Ron Mueck
Photo © Gautier Deblonde
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Ron Mueck, Couple under an umbrella (détail), 2013 Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres Photographie Alice Bénusiglio |
Ron Mueck, Woman with sticks, 2009 Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres Photographie Alice Bénusiglio |
Ron Mueck, Man in a boat, 2002 Courtesy Hauser et Wirth/Anthony d'Offay, Londres Photographie Alice Bénusiglio |
Fondation Cartier pour l'art contemporain
RON MUECK du 15 avril au 29 septembre 2013
261, bd Raspail, Paris
Still Life: Ron Mueck at Work
vendredi 29 mars 2013
Cécile Decorniquet, Enfances
Cécile Decorniquet, Lady 7, 2009 |
Cécile Decorniquet, Come et Capucine, 2009 |
Cécile Decorniquet, Midsummer, 2013 |
Cécile Decorniquet, Cernunnos, 2012 |
Cécile Decorniquet porte un regard saisissant sur l'enfance et compose chaque photographie comme un tableau. Le soin apporté à l'élégance du stylisme et des accessoires crée un univers particulier entre l'enfance et l'âge adulte. La grand-mère de l'artiste était couturière et lui a certainement retransmis ce goût du détail et du sur-mesure. Quelques ravissantes robes sont présentées au côté des photographies, elles nous plongent dans l'univers artistique tout en délicatesse de la photographe.
mercredi 27 mars 2013
Erwin Olaf, Berlin, Hasted Kraeutler gallery, NY
Erwin Olaf, Berlin, Altes Stadhaus Mitte, 8th of July, 2012 |
Erwin Olaf, Berlin, Clärchens Ballhaus Mitte, 10th of July, 2012 |
Erwin Olaf, Berlin, Rathaus Schöneberg, 9th of July, 2012 |
Erwin Olaf, Berlin, Porträt, 9th of July, 2012 |
Erwin Olaf, Berlin, Porträt 08, 10th of July, 2012 |
Erwin Olaf, Berlin, Porträt 05, 9th of July, 2012 |
Erwin Olaf, Berlin, Porträt 16, 8th of July, 2012 |
3 question à Erwin Olaf, Le Monde
Keyhole installation Erwin Olaf
The dark Side d'Erwin Olaf
jeudi 14 mars 2013
Threeasfour, collection Ophiuchus, fall winter 2013
Alexander Mc Queen, collection automne hiver 2013
Photographies prises par les équipes de la maison Mc Queen pendant les coulisses du défilé. Collection hiver 2013 |
"THE ECCLESIASTICAL WARDROBE, FROM COMMUNION GOWNS TO CARDINALS’ ROBES. THE HIGH CHURCH. NUNS, POPES, ANGELS. BALLETS RUSSES. VIRGIN QUEEN. The collection comprises ten looks, presented in pairs. The waist is cinched and the hips are exaggerated throughout. Volumes are overblown but lightness is paramount. Hyper-worked embellishment demonstrates an obsessive attention to detail – and detail within detail. Sharp pressing, multiple folds, quintuple and dégrade pleats, soutache embroidery, triple bulleting, silk and metal thread embroideries, enamelled flowers and more all feature. Rhombic grids lend a sense of graphic modernity to surfaces. Pearls and teardrop pearls evoke beauty and rarity. Hoop skirts, caging and corsetry enhance and idealize a quintessentially feminine silhouette and introduce an erotic undercurrent further suggested by stockings, suspender belts and harnessing. Each look is worn with an embellished ruff: faces are framed."
voir la collection
mercredi 13 mars 2013
Jan Fabre, Gisants, galerie Daniel Templon
Jan Fabre, Gisant (Hommage à C.E. Crosby), 2012 |
Jan Fabre, Gisant (Hommage à K.Z. Lorenz), 2012 |
Communiqué de la galerie :
Deux ans après le succès de Piètas à la Biennale de Venise, Jan Fabre transforme la Galerie Templon en chambre sacrée. Les deux espaces de la galerie accueillent un couple de gisants en marbre de Carrare accompagné de sculptures de cerveaux habités d’insectes et de plantes. Après s’être emparé du thème de la pièta, Jan Fabre se confronte à la tradition séculaire de la mise en scène de la mort.
L’artiste rend hommage à deux personnalités dont les découvertes ont éclairé le siècle passé : Elizabeth Caroline Crosby (1918-1983), neuro-anatomiste américaine et Konrad Zacharias Lorenz (1903-1989), biologiste et zoologiste autrichien. Fervent défenseur du dialogue entre les champs de la connaissance, Jan Fabre a déjà travaillé sur les neurosciences, notamment avec le film Is the brain the most sexy part of the body ? (2007)
Si les sculptures funéraires invitent à la méditation sur la vanité de l’existence, la mise en scène de Jan Fabre questionne les liens de l’homme avec la nature et sa propre nature. Le cerveau, siège de l’intelligence et de la créativité, apparaît comme un protecteur, un guide possible dans l’au-delà. Les insectes - papillons, abeilles, araignées, scarabées - adoptent la fonction traditionnellement dévolues aux chiens ou aux lions des sépultures royales, posés aux pieds des gisants : celle de la résurrection.
Né en 1958 à Anvers, Jan Fabre est reconnu depuis la fin des années 1990 pour son œuvre d’homme de théâtre, de plasticien et d’auteur. Il s’intéresse depuis 1976 à l’art de la performance, et se lance en 1980 dans la mise en scène et la chorégraphie. Depuis, il a réalisé une trentaine de pièces mêlant danse et théâtre, dont la radicalité déclenche régulièrement la polémique, comme Je suis sang (2000) ou L’Orgie de la Tolérance (2009). En mai 2013 il présentera au Théâtre de la Ville à Paris The Tragedy of a Friendship consacré à la relation entre Nietzsche et Wagner.
Dessinateur invétéré, Jan Fabre crée des sculptures, modèles et installations qui font vivre ses grands thèmes de prédilection tels que la métamorphose ou l’artiste comme guerrier de la beauté. Parmi ses expositions personnelles les plus marquantes ces dernières années on peut citer celle du Museum voor Hedendaagse Kunst à Anvers en 2006 et du Musée du Louvre en 2008. Récemment, l’artiste a fait l’objet d’expositions au Kröller-Müller Museum d’Otterlo au Pays-Bas (Hortus/Corpus, 2011), au Kunsthistorisches Museum de Vienne et au Musée d’art moderne de St Etienne (Jan Fabre. Les années de l’heure bleue, 1986 – 1991, 2011). Le catalogue bilingue anglais/français de l’exposition, avec des textes de Jo Coucke, Marie Darrieussecq, Vincent Huguet et Bernard Marcelis, sera disponible à la mi-février 2013.
L'ange de la métamorphose, Jan Fabre
janfabre.be
www.danieltemplon.com
dimanche 3 mars 2013
Mary Katrantzou, collection automne hiver 2013.14
Mary Katrantzou, backstage à Londres, collection automne hivers 2013.14 |
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