mercredi 22 février 2012

My Way de Jean-Michel Othoniel voyage à travers le monde

La rétrospective de Jean-Michel Othoniel "My Way" initialement présentée au Centre Georges Pompidou voyage à travers le monde, elle est actuellement au Hara Museum of Contemporary Art à Tokyo jusqu'au 11 Mars 2012 et continuera sa tournée au Macau Museum of Art (23/04 - 30/08/2012) et au Brooklyn Museum, NY ( 17/08 - 02/12/2012).

My Way au centre Pompidou

dimanche 5 février 2012

Yiqing Yin couture été 2012

Yiqing Yin, nouvelle créatrice franco-chinoise présente une collection couture hétéroclite avec une influence d'Haider Ackermann et un goût pour le drapé. Une grande robe aérienne comme un nuage blanc cachait un visage. Une autre mélangeant fourrure et dentelle était originale, avec un dos sophistiqué particulièrement réussi.
photographies : Alice Benusiglio

mardi 31 janvier 2012

Campagne d'été Alexander Mc Queen

Introducing the Alexander McQueen Spring/Summer 2012 campaign, featuring Zuzanna Bijoch photographed by David Sims. To experience more of the Alexander McQueen Spring/Summer 2012

lundi 30 janvier 2012

Maison Martin Margiela, quand la couture devient art

Martin Margiela signe une collection artistique teintée de récupérations transformées en œuvres. Les modèles restent anonymes derrière leur masque.
Margiela, l'anti-star qui ne peut s'empêcher de briller.





Givenchy haute couture été 2012

Riccardo Tisci signe une nouvelle collection noire, fantastique, gothique avec toute la magnificence de son style onirique. Certaines pièces en crocodile sont remarquables, un bustier et une sorte de queue de pie/caraco brodée dans le dos.
Je reste toujours aussi émerveillée par le travail du créateur à chaque nouvelle collection.
Photographies: Courtesy of Givenchy

mercredi 25 janvier 2012

Iris Van Herpen, été 2012

Iris van Herpen, la créatrice hollandaise attendue pendant les collections haute couture à chaque saison, signe une fois encore une collection spectaculaire. Son style affirmé, proche du regretté Mc Queen, mêle nouvellestechnologies 3D (des vêtements qui n'auraient plus besoin de la main de l'homme pour être fabriqués), des matières étranges plastifiées et des éléments organiques. Les chaussures sont incroyables, donnant l'impression que les modèles marchent fébrilement sur des dents de dinosaures. Une robe magnifique a retenu mon attention, elle semble sculptée dans un tronc d'arbre, comme de l'écorce avec un enchevêtrement gothique flamboyant, tout simplement merveilleux !Iris Van Herpen sait mêler design et art de façon virtuose.
photographies : Alice Benusiglio




samedi 26 novembre 2011

Sempé, dessinateur d'humour


Je recommande à tous ce merveilleux documentaire de la collection Empreintes dédié à Sempé. On y découvre l'univers de cet artiste dessinateur au regard espiègle avec la voix traînante et chaleureuse. Les dessins de sempé sont à la fois précis, tendres et humoristiques. Un style identifiable instantanément pour le plus grand plaisir de nos yeux ébahis. A voir encore jusqu'au 2 décembre à ce lien :
http://documentaires.france5.fr/documentaires/empreintes/sempe-dessinateur-dhumour
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"C'est à ses parents aux impressionnants "dons pugilistiques" qui les faisaient se bagarrer tout le temps que Jean-Jacques Sempé doit sa capacité à s'évader par le rêve. Et c'est grâce à l'imagination qu'il a su développer qu'il a réussi à faire vivre ses personnages et leur univers.
Ses dessins témoignent de son regard aiguisé, mais aussi amusé sur le monde qui l'entoure.
Dans ce documentaire signé Marc Lecarpentier et réalisé par Patrick Volson, Sempé commente quelques-unes des scènes qu'il a croquées et donne aux téléspectateurs le plaisir de les redécouvrir. Il relate également des anecdotes de sa vie et évoque les moments forts de sa carrière. En toute modestie. Comme lui."
Isabelle Ducrocq
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à voir également à Paris, une grande exposition à l'hôtel de Ville jusqu'au 11 février :
Sempé croque Paris

mardi 22 novembre 2011

Robert Mapplethorpe Curated by Sofia Coppola chez Thaddaeus Ropac


Robert Mapplethorpe, Marissa Berenson, 1983,
Silver print, 40 x 50 cm (16 x 20 in)
Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac

Robert Mapplethorpe, Melia Marden, 1983,
Silver print, 40 x 50 cm (16 x 20 in)
Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac

Après Robert Wilson et Hedi Slimane, la Galerie Thaddaeus Ropac a invité Sofia Coppola à réaliser le commissariat de sa nouvelle exposition Robert Mapplethorpe.
Cette exposition participe de la même démarche que l’exposition « Robert Mapplethorpe : Eye to Eye » organisée en 2003 par l’artiste américaine Cindy Sherman à New York et « Robert Mapplethorpe curated by David Hockney » à Londres en 2005. L’idée étant de proposer à un artiste contemporain d’apporter son regard sur une œuvre aussi majeure que celle de Robert Mapplethorpe.
C’est à la Fondation Mapplethorpe à New York –partenaire de l’exposition- que la réalisatrice américaine est allée choisir les images pour son exposition. À travers des images rarement exposées et peu connues du photographe américain, Sofia Coppola a conçu un accrochage très proche de son univers. La réalisatrice dit, s’être toujours inspirée d’images pour se diriger dans la conception de ses films ; des images prises avec son propre appareil, collectées dans les albums des grands photographes et tirées des magazines. Même si elle s’en défend, en embrassant d’un regard l’ensemble des photographies, on pourrait croire qu’il s’agit du mood board en image d’un prochain long-métrage en cours de préparation. Aucune histoire n’a pourtant été brodée autour des images choisies. Reste à chacun le loisir d’imaginer les personnages d’une fiction en nuances de gris.
Sofia Coppola a extrait du travail de Robert Mapplethorpe des images tendres, contemplatives desquelles se dégage une tension fragile. Habitué aux clichés érotiques et provocants, au contenu parfois métaphysique, le spectateur découvre une personnalité de l’artiste jusqu’alors peu explorée. Des portraits d’enfants au regard pénétrant : Honey (1976), Andes (1979), des animaux alanguis : Muffin (1981), Kitten (1983), des portraits de femmes charismatiques saisies dans l’intimité d’une introversion : Annabelle’s Mother (1978), Paloma Picasso (1980), ses célèbres natures mortes aux fleurs. Un regard féminin et créatif a été posé sur ces choses et personnes immobiles chargées de grâce et de candeur. Touchée naturellement par ce goût pour la beauté qu’elle partage avec Robert Mapplethorpe, elle a su mettre en valeur dans l’œuvre de l’artiste la tendresse et l’émotion dans le silence d’un temps suspendu.
La sélection de Sofia Coppola comprend quatre prêts venant de musées prestigieux : Katherine Cebrian (1980) et Waves (1980) font partie de la collection permanente de la Tate Modern à Londres, Melia Marden (1983) fait partie de la collection du Guggenheim et Fireplace with Flowers (1986) appartient au Montreal Museum of Fine Arts.
Robert Mapplethorpe Curated by Sofia Coppola
du 25 Novembre 2011 au 7 Janvier 2012

mardi 15 novembre 2011

JR, Encrages, à la galerie Emmanuel Perrotin


JR, The Wrinkles of the City, Los Angeles, Robert's eye, 2011 simulation Courtesy Galerie Perrotin, Paris

Nouvel artiste de la galerie Perrotin, JR expose prochainement à travers l'exposition Encrages. 

La Galerie Perrotin a le plaisir d'annoncer la première grande exposition personnelle de JR "Encrages" du 19 novembre 2011 au 7 janvier 2012. Après avoir exposé dans le plus grand Musée du monde, les murs des villes, JR se confronte aux cimaises de la Galerie.
JR réalise des photographies souvent monumentales qui s'infiltrent dans le paysage urbain, portraits d'anonymes témoins du monde contemporain mais aussi mémoires des lieux : Women are Heroes notamment à Rio, Jaipur, Nairobi etc.(2008-2010) dont le film éponyme a été sélectionné au Festival de Cannes en 2010 ; The Wrinkles of the City à Carthagène, Los Angeles etc. (2008-2011).
JR livre un art de l'action, affichant, sans y être invité, ses tirages surdimensionnés sur les immeubles des banlieues parisiennes, sur les murs du Moyen-Orient ou des Etats-Unis, sur les ponts brisés d'Afrique ou dans les favelas, au Brésil.
JR a reçu le prestigieux TED Prize 2011 qui lui offre la possibilité de formuler un voeu pour changer le monde, avec le projet Inside Out, il cherche à réunir et diffuser des images autour de l'intime et de l'identité :
Dans ce cadre, le photomaton imprimant des autoportraits gigantesques était visible cet été à Paris (Centre Pompidou), Arles (Rencontres de la Photographie) , Tel Aviv et Ramallah.
Des photographies inédites, un assemblage et des films seront également montrés ainsi qu'une affiche sur la façade de la Galerie.
Art engageant, infiltrant, participatif, éphémère... Au-delà de tous les qualificatifs, JR invite à une réflexion en mettant en avant des héros anonymes, offrant ainsi au regard les visages d’une humanité multiple et unique.
Du 29 novembre au 10 décembre 2011, la Galerie Perrotin organisera une exposition de JR "Wall & Paper" au M Building à Miami (thembuilding.com).

Maurizio Cattelan : All, au Solomon R. Guggenheim Museum


Installation view: Maurizio Cattelan: All, Solomon R. Guggenheim Museum Photo: David Heald © Solomon R. Guggenheim Foundation

L'un des artistes majeurs de la galerie Emmanuel Perrotin, Maurizio Cattelan, expose son travail à travers une rétrospective intitulée All, au Guggenheim Museum. L'artiste est très peu exposé à Paris (la dernière fois à l'église des beaux-arts ?), le voici consacré à New York.

— communiqué de la galerie :

Le Solomon R. Guggenheim Museum présente Maurizio Cattelan : All, la première rétrospective consacrée à l’œuvre de Maurizio Cattelan, du 4 novembre 2011 au 22 janvier 2012 à New York. Maurizio Cattelan (né en 1960), artiste de renommée internationale que l’on a pu simultanément qualifier de provocateur, d’humoriste et de poète tragique de notre temps, est l’auteur de quelques-unes des images les plus mémorables que nous a offert l’art contemporain récent. Puisant son inspiration dans les sources les plus diverses – de la culture populaire à l’histoire et aux religions organisées, en passant par une médiation à la fois humoristique et essentielle sur l’être humain –, dans une veine qui peut être qualifiée d’hyperréaliste, Cattelan crée des sculptures véristes qui mettent au jour les contradictions à l’œuvre au sein de nos sociétés actuelles. Tout à la fois audacieuse et irrévérencieuse, son œuvre n’en demeure pas moins marquée par une profonde gravité, même dans sa critique culturelle la plus virulente. Rassemblant quelque cent trente œuvres – la quasi-totalité de sa production depuis 1989 – Maurizio Cattelan: All les présente flottant en masse de manière apparemment aléatoire depuis l’oculus de la rotonde du musée, dans une installation in situ conçue par l’artiste. Le visiteur découvre dès le rez-de-chaussée du musée le spectaculaire accrochage qui se prolonge sur la rampe à différents niveaux. Suspendus par des cordes comme à une potence, les objets évoquent la pensée de la mort qui est sous-jacente à toute l’œuvre de Cattelan. L’exposition même est un exercice d’impertinence, l’artiste ayant accroché son œuvre comme du linge à sécher. À l’instar de chaque pièce, cette nouvelle installation résonne de multiples interprétations potentielles. Si Cattelan a déjà eu recours au principe de la suspension, notamment avec Novecento (1997), sculpture aux prolongements poétiques qu’il a créée en mettant en scène un cheval empaillé, ce motif revêt ici des proportions épiques. L’installation suggère dans sa globalité l’idée d’une exécution de masse et constitue, pour la durée de l’exposition, une œuvre d’art à part entière, aussi essentielle que tragique.

Une application mobile – la première jamais produite par le musée Guggenheim –, offre à tous la possibilité d’enrichir leur visite par des images et des textes consacrés au œuvres ainsi que les commentaires vidéos des principaux collaborateurs de l’artiste. Outre le catalogue illustré accompagnant l’exposition, est également proposée une nouvelle édition du magazine Toilet Paper conçu par Cattelan et le photographe Pierpaolo Ferrari.

La rétrospective Maurizio Cattelan : All est organisée par Nancy Spector, conservatrice en chef et directrice-adjoint de la Solomon R. Guggenheim Foundation.

Mirit Weinstock, raffia & twigs collection




Dernière collection de bijoux de la créatrice Mirit Weinstock, en vente chez Colette je crois. La créatrice a tressé du rafia et l'a trempé dans l'or ou l'argent. Certains bijoux sont également composés de brindilles trempées dans de l'or. Toujours beaucoup de raffinement dans les attaches et les détails, Mirit fait du luxe artisanal.

dimanche 30 octobre 2011

Huit Maîtres de l'ukiyo-e, à la maison de la culture du Japon


Feu d’artifice au pont de Ryôgoku

Utagawa Toyokuni - © Museum of Asian Art Corfu, Greece. Photography by New Color Photographic Printing Co., Ltd


Trente-six vues du mont Fuji – Ôtsuki no hara, province de Kai

Utagawa Hiroshige - Photography by Ralph Paprzycki © Sainsbury Institute for the Study of Japanese Arts and Cultures


Jeune samouraï et jeune femme

Kitagawa Utamaro - © Museum of Asian Art Corfu, Greece. Photography by New Color Photographic Printing Co., Ltd


Chefs-d’œuvre du Musée national d’Art Asiatique de Corfou
Du mercredi 28 septembre au samedi 17 décembre 2011

Pour cette expo­si­tion excep­tion­nelle, le Musée natio­nal d’Art Asiatique de Corfou a prêté à la Maison de la culture du Japon à Paris plus de 150 estam­pes de sa Collection Manos. Ces œuvres, qui n’avaient jamais été pré­sen­tées en France, sont signées des huit plus grands maî­tres de l’ukiyo-e : Harunobu, Kiyonaga, Utamaro, Sharaku, Hokusai, Toyokuni, Hiroshige et Kuniyoshi.

Rétrospective Jean-Paul Goude aux Arts-décoratifs

Goudemalion, Jean-Paul Goude, une rétrospective
du 11 novembre 2011 au 18 mars 2012
communiqué :
Les Arts Décoratifs présentent la première exposition rétrospective de Jean-Paul Goude à Paris. L’un des plus brillants « faiseurs d’images » de la création contemporaine propose une vision à la fois rétrospective et créative de son œuvre à travers tous les champs d’intervention : de la mode à la photo, de la publicité au spectacle vivant. Artiste-précurseur, manipulateur d’images, tour à tour illustrateur, directeur artistique, photographe, réalisateur, Jean-Paul Goude travaille aussi bien pour la presse, la musique que la publicité. Il est avant tout un créateur qui a su inventer un style, un univers, et peut être même comme l’évoque avec humour le titre de l’exposition, une mythologie personnelle.



Mirka Lugosi, L'homme invisible, au Confort moderne à Poitiers

L' Homme Invisible, Mirka Lugosi,
du 19 novembre 2011 au 13 janvier 2012
Exposition monographique

Mirka Lugosi, personnage hors du commun, a eu plusieurs vies. Née à quelques lieues du château de Dracula, au cœur des Carpates septentrionales, Mirka grandit dans ce décor fantasmatique qui participe aujourd’hui au charme et à l’étrangeté de son univers. Figure incontournable de la scène fétiche, membre du Syndicat, groupe expérimentateur noise et activiste underground des années 80, elle est aussi éditrice du magazine Maniac avec le photographe Gilles Berquet dont elle est le modèle, la muse et la compagne. Même si elle aime à se désigner comme "peintre d'images" et qu'elle pratique la gouache, les encres sur photographies, les vidéogrammes et l'illustration, c'est au travers du dessin que Mirka exprime au mieux la complexité et la finesse de son univers. Son trait maniaque, à la mine de plomb ultra fine demande des heures, un labeur fait de souffrances physiques qui participe d'un certain masochisme. Mirka Lugosi nous entraîne dans un univers sans logique apparente ni hiérarchie ; les objets, les êtres humains, les animaux fusionnent et sont traités sur un pied d’égalité. Un monde aux apparences naïves qui pourtant transcende l'imagerie érotique pour questionner avec subtilité et impertinence nos rêves, nos pulsions et nos fantaisies. Mirka travaille en petits formats. Elle crée un univers érotique et fantasmagorique unique, tout à la fois percutant, subtile, dérangeant, drôle et personnel, flirtant avec un érotisme noir ... poudré de rose.

Souvent cantonné à un univers érotique et sans cesse ramené à des références du genre, son travail s’inscrit pourtant dans une filiation plus classique de l'art du 20ème siècle. Les surréalistes en premier lieu avec Man Ray mais aussi Bellmer pour l'étrangeté ou encore Unica Zurn pour le fond psychologique troublé qui émane de ses scénettes.

Alors que l'exposition Off Modern dans les modules du Palais de Tokyo se résume à la présentation d'un dessin exclusif, l'exposition au Confort Moderne se construit autour d'un ensemble représentatif de son travail des dix dernières années et inclut d'autres travaux comme des illustrations des années 80 et 90 ou encore des archives des lives du Syndicat. Enfin, quelques photos vintage de Gilles Berquet et des éléments mobiliers qui l'accompagnent lors de ses séances de travail donnent une vue élargie de l'œuvre et du parcours de Mirka Lugosi.

Intemporel, le travail de Mirka est unique et précieux tout comme elle. Le mystère persiste : qui sont les personnages qui hantent ses œuvres ? La tentative de projection d'une femme générique, des autoportraits fantaisistes ou une vision genrée d'un objet de désir ?