Backstage du défilé Threeasfour à NY, photographies Elisabet Davids |
jeudi 14 mars 2013
Threeasfour, collection Ophiuchus, fall winter 2013
Alexander Mc Queen, collection automne hiver 2013
Photographies prises par les équipes de la maison Mc Queen pendant les coulisses du défilé. Collection hiver 2013 |
"THE ECCLESIASTICAL WARDROBE, FROM COMMUNION GOWNS TO CARDINALS’ ROBES. THE HIGH CHURCH. NUNS, POPES, ANGELS. BALLETS RUSSES. VIRGIN QUEEN. The collection comprises ten looks, presented in pairs. The waist is cinched and the hips are exaggerated throughout. Volumes are overblown but lightness is paramount. Hyper-worked embellishment demonstrates an obsessive attention to detail – and detail within detail. Sharp pressing, multiple folds, quintuple and dégrade pleats, soutache embroidery, triple bulleting, silk and metal thread embroideries, enamelled flowers and more all feature. Rhombic grids lend a sense of graphic modernity to surfaces. Pearls and teardrop pearls evoke beauty and rarity. Hoop skirts, caging and corsetry enhance and idealize a quintessentially feminine silhouette and introduce an erotic undercurrent further suggested by stockings, suspender belts and harnessing. Each look is worn with an embellished ruff: faces are framed."
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mercredi 13 mars 2013
Jan Fabre, Gisants, galerie Daniel Templon
Jan Fabre, Gisant (Hommage à C.E. Crosby), 2012 |
Jan Fabre, Gisant (Hommage à K.Z. Lorenz), 2012 |
Communiqué de la galerie :
Deux ans après le succès de Piètas à la Biennale de Venise, Jan Fabre transforme la Galerie Templon en chambre sacrée. Les deux espaces de la galerie accueillent un couple de gisants en marbre de Carrare accompagné de sculptures de cerveaux habités d’insectes et de plantes. Après s’être emparé du thème de la pièta, Jan Fabre se confronte à la tradition séculaire de la mise en scène de la mort.
L’artiste rend hommage à deux personnalités dont les découvertes ont éclairé le siècle passé : Elizabeth Caroline Crosby (1918-1983), neuro-anatomiste américaine et Konrad Zacharias Lorenz (1903-1989), biologiste et zoologiste autrichien. Fervent défenseur du dialogue entre les champs de la connaissance, Jan Fabre a déjà travaillé sur les neurosciences, notamment avec le film Is the brain the most sexy part of the body ? (2007)
Si les sculptures funéraires invitent à la méditation sur la vanité de l’existence, la mise en scène de Jan Fabre questionne les liens de l’homme avec la nature et sa propre nature. Le cerveau, siège de l’intelligence et de la créativité, apparaît comme un protecteur, un guide possible dans l’au-delà. Les insectes - papillons, abeilles, araignées, scarabées - adoptent la fonction traditionnellement dévolues aux chiens ou aux lions des sépultures royales, posés aux pieds des gisants : celle de la résurrection.
Né en 1958 à Anvers, Jan Fabre est reconnu depuis la fin des années 1990 pour son œuvre d’homme de théâtre, de plasticien et d’auteur. Il s’intéresse depuis 1976 à l’art de la performance, et se lance en 1980 dans la mise en scène et la chorégraphie. Depuis, il a réalisé une trentaine de pièces mêlant danse et théâtre, dont la radicalité déclenche régulièrement la polémique, comme Je suis sang (2000) ou L’Orgie de la Tolérance (2009). En mai 2013 il présentera au Théâtre de la Ville à Paris The Tragedy of a Friendship consacré à la relation entre Nietzsche et Wagner.
Dessinateur invétéré, Jan Fabre crée des sculptures, modèles et installations qui font vivre ses grands thèmes de prédilection tels que la métamorphose ou l’artiste comme guerrier de la beauté. Parmi ses expositions personnelles les plus marquantes ces dernières années on peut citer celle du Museum voor Hedendaagse Kunst à Anvers en 2006 et du Musée du Louvre en 2008. Récemment, l’artiste a fait l’objet d’expositions au Kröller-Müller Museum d’Otterlo au Pays-Bas (Hortus/Corpus, 2011), au Kunsthistorisches Museum de Vienne et au Musée d’art moderne de St Etienne (Jan Fabre. Les années de l’heure bleue, 1986 – 1991, 2011). Le catalogue bilingue anglais/français de l’exposition, avec des textes de Jo Coucke, Marie Darrieussecq, Vincent Huguet et Bernard Marcelis, sera disponible à la mi-février 2013.
L'ange de la métamorphose, Jan Fabre
janfabre.be
www.danieltemplon.com
dimanche 3 mars 2013
Mary Katrantzou, collection automne hiver 2013.14
Mary Katrantzou, backstage à Londres, collection automne hivers 2013.14 |
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lundi 25 février 2013
Jean-Michel Othoniel, Les Noeuds de Babel
Quelques photos de la dernière exposition "Les Noeuds de Babel" de Jean-Michel Othoniel à la galerie Perrotin.
"Pour cette exposition, Jean-Michel Othoniel présente quatre nouvelles sculptures monumentales et des aquarelles préparatoires qui empruntent aussi bien à Brancusi qu’aux formes et couleurs du Maniérisme ou du Baroque italiens, développant « la question du corps disparu. Il s’agit de créer des volumes d’absence, des constructions à dimensions variables où des corps pourraient se lover... Dans les noeuds il y a l’idée qu’il y aurait un corps au centre... Cela rappelle les nimbes ou les auréoles de mes sculptures précédentes. Dans mes dernières sculptures, il y a comme un corps au centre et un noeud autour... Le noeud s’organise autour d’un axe et définit un vide.» Ces oeuvres matérialisent la théorie psychanalytique du noeud borroméen qui structure le sujet par cet équilibre fragile entre le Réel, le Symbolique et l’Imaginaire mais elles semblent avoir été ici déformées par une dynamique invisible, capturant l’essence abstraite du mouvement." — extrait du communiqué de la galerie Perrotin
My Way au centre Pompidou
"Pour cette exposition, Jean-Michel Othoniel présente quatre nouvelles sculptures monumentales et des aquarelles préparatoires qui empruntent aussi bien à Brancusi qu’aux formes et couleurs du Maniérisme ou du Baroque italiens, développant « la question du corps disparu. Il s’agit de créer des volumes d’absence, des constructions à dimensions variables où des corps pourraient se lover... Dans les noeuds il y a l’idée qu’il y aurait un corps au centre... Cela rappelle les nimbes ou les auréoles de mes sculptures précédentes. Dans mes dernières sculptures, il y a comme un corps au centre et un noeud autour... Le noeud s’organise autour d’un axe et définit un vide.» Ces oeuvres matérialisent la théorie psychanalytique du noeud borroméen qui structure le sujet par cet équilibre fragile entre le Réel, le Symbolique et l’Imaginaire mais elles semblent avoir été ici déformées par une dynamique invisible, capturant l’essence abstraite du mouvement." — extrait du communiqué de la galerie Perrotin
Jean-Michel Othoniel, The Knot of The Imaginary, 2013 |
Jean-Michel Othoniel, Le Nœud de Babel, 2013 |
Jean-Michel Othoniel, R.S.I Knot, 2013, Precious Stonewall, 2012 |
dimanche 10 février 2013
Marjane Satrapi à la galerie Jérôme de Noirmont
Marjane Satrapi, Sans titre Galerie Jérôme de Noirmont |
Marjane Satrapi, Sans titre Galerie Jérôme de Noirmont |
Marjane Satrapi, Sans titre Galerie Jérôme de Noirmont |
Marjane Satrapi, Sans titre Galerie Jérôme de Noirmont |
Marjane Satrapi, Peintures, jusqu'au 23 mars 2013
samedi 9 février 2013
Inez & Vinoodh, à la Gagosian Gallery
Me Kissing Vinoodh (Eternally) 2010 |
INEZ VAN LAMSWEERDE AND VINOODH MATADIN Lucy Fer, 2011 Courtesy Gagosian Gallery |
INEZ VAN LAMSWEERDE AND VINOODH MATADIN Lady Gaga—Head, Yoü & I, 2011 Courtesy Gagosian Gallery |
INEZ VAN LAMSWEERDE AND VINOODH MATADIN Lady Gaga—Joe Calderone 3, Yoü & I, 2011 Courtesy Gagosian Gallery |
Communiqué de la galerie :
En fait chaque photo que nous prenons est un autoportrait,
une photo de ce que nous ressentons dans nos vies
à ce moment précis.
— Inez and Vinoodh
Gagosian Gallery est heureuse de présenter des photographies d’Inez & Vinoodh. Il s’agit de leur première exposition avec la galerie. Partenaires de vie et de travail depuis 25 ans, Inez & Vinoodh ont été parmi les premiers photographes à exploiter tout le potentiel de la manipulation digitale pour dresser le portrait de la condition humaine. Alliant le beau au bizarre, l’élégant à l’extrême, le classique à la provocation, leurs images avant-gardistes dépeignent l’identité humaine comme un cadavre exquis ; c’est le même esprit de transformation qui a nourri l’évolution de l’Histoire de l’art et qui est devenu, plus que jamais, un principe esthétique caractéristique de notre temps. Ayant débuté dans les années 1990, ils se sont essayés à une multitude de genres (le nu, le portrait, la nature morte, le tableau) et ont réalisé des photographies d’art, de mode et de culture populaire mais aussi du montage expérimental et de l’assemblage. Inez & Vinoodh utilisent le medium digital comme l’outil même de l’étrange, ils recherchent ainsi perpétuellement de nouvelles façons de suggérer la dynamique interne et complexe qui se cache sous les apparences ; ils montrent ainsi la beauté contemporaine sous tous ses aspects, du classique à l’extrême complet. Grâce à leur sens éditorial extrêmement développé, conséquence de leur travail sur l’intensif et des shootings qui constituent leur quotidien, Inez &Vinoodh savent exploiter leur vaste archive de clichés pour créer des relations temporaires entre des images qui produisent des instants de beauté convulsive. Avec un procédé et une production conçus comme une boucle dynamique associant images, sujets et mediums, leur œuvre réconcilie des systèmes de représentation opposés, résistant au confinement des uns et des autres. Leurs travaux plus expérimentaux alimentent les commandes commerciales et vice versa, la hiérarchie est ignorée et les mêmes images peuvent apparaitre dans des incarnations différentes.
Parmi les transformations et les combinaisons d’images à la fois belles et familières, Inez & Vinoodh introduisent, pour la première fois, de très belles photographies de fleurs à la lumière crue. En revivifiant un genre qui a trouvé son origine dans leur propre passion pour les fleurs mais aussi dans les peintures de natures mortes des maîtres hollandais ainsi que dans le travail d’artistes contemporains comme Robert Mapplethorpe, Irving Penn et Nobuyushi Araki, Inez & Vinoodh ont su faire de la photographie de fleurs leur propre genre. Ils captent, avec une précision analytique, les particularités individuelles de chaque floraison et soumettent les fleurs par un geste anthropomorphique à travers lequel — comme avec beaucoup de personnes qu’ils photographient — elles deviennent des personnages chorégraphiés sur des fonds neutres et blancs. Pour l'exposition à Paris, ils ont installé des photographies individuelles afin de créer des associations momentanées d'œuvres d'époques et d'origines différentes et de sujets divers. Ainsi, la photographie d'une jeune femme aux cheveux longs vue de dos est placée à côté de Joe, l'alter ego de Lady Gaga et d'une étude raffinée de muguet. Dans une autre association, Janus, une fabuleuse femme à trois têtes est placée à côté d'une figure androgyne couchée sur un canapé rouge et à de grandes roses jaunes. Inez & Vinoodh sont nés, respectivement, en 1963 et 1961 à Amsterdam, en Hollande. Ils se sont rencontrés pendant leurs études d’art et de photographie. Depuis le début de leur collaboration à la fin des années 1980, ils ont réalisé des photographies pour de grandes maisons de luxe et de mode et ont régulièrement collaboré avec des magazines tels que i-D, Interview, Purple, Pop, Vanity Fair, Vogue USA, Vogue China, Paris Vogue, Vogue Hommes International, Vogue Italia, Another Magazine, Gentlewoman, Visionnaire, V, V man, et W. Le projet rétrospectif Pretty Much Everything constitue l’ouvrage le plus complet de leur travail à ce jour. Un somptueux coffret en trois volumes, publié chez Taschen en édition limitée, a été réalisé par M/M Paris et rassemble des essais de Glenn O’Brien, de Michael Bracewell, de Bruce Sterling et d’autres encore. L’exposition itinérante, qui porte le même nom que le livre, juxtapose des images de tout genre et de tout format et est actualisée à chaque nouvelle présentation. Pretty Much Everything a été inaugurée au musée FOAM d’Amsterdam en 2010 et a ensuite voyagé à Sao Paulo en 2011. L’exposition s’est achevée au Musée d’Art Contemporain de Dallas au Texas à la fin du mois de décembre 2012.
Inez & Vinoodh vivent et travaillent à New York.
Inezandvinoodh.com
Inezandvinoodh.tumblr.com
Inez & Vinoodh, le double d'images
Gagosian.com
mercredi 6 février 2013
Iris van Herpen, collection été 2013, Voltage Haute Couture
photographie Vogue.fr |
photographie Ronald Stoops |
Vogue.fr |
Ronald Stoops |
Vogue.fr |
Ronald Stoops |
Vogue.fr |
Haute couture 2012/2013
Iris van Herpen pour Bjork
Iris van Herpen, Escapism
Irisvanherpen.com
samedi 19 janvier 2013
Salvador Dali alias Avida Dollars
"Le Centre Pompidou rend hommage à l'une des figures magistrales les plus complexes et prolifiques de l'art du 20e siècle, Salvador Dalí, plus de trente ans après la rétrospective que l'institution lui avait consacrée en 1979-1980. Souvent dénoncé pour son cabotinage, son goût de l'argent et ses prises de positions politiques provocatrices, Dalí est à la fois l'un des artistes les plus controversés et les plus populaires. C'est toute la force de son œuvre et toute la part qu'y tient sa personnalité, dans ses traits de génie comme dans ses outrances, que cette exposition sans précédent veut aussi éclairer."
jusqu'au 25 mars 2013 au Centre Pompidou
Salvador et Gala, Cecil Beaton |
Dali, apparition du visage de l'Aphrodite |
Dali, étude pour Le miel est plus doux que le sang |
Dali, Le grand masturbateur, 1929 |
Philippe Halsman, Crâne et Dali, 1951 |
Dali, La main de Dali retirant la Toison d'or en forme de nuage pour montrer Gala l'Aurore, complètement nue, très très loin derrière le soleil |
Dali, Leda atomique, 1949 |
Dali, La persistance de la mémoire, 1931 |
Salvador Dali, Philippe Halsman |
jeudi 10 janvier 2013
L'impressionnisme et la mode, musée d'Orsay
Edouard Manet, Jeune dame en 1866 |
Edouard Manet, Henri Fantin-Latour 1867 |
James Tissot, Bord de mer 1878 |
Derniers jours pour aller voir l'exposition si convoitée l'impressionnisme et la mode à Orsay. Le vestiaire de la parisienne élégante de la fin du XIXe est mise en scène remarquablement à travers une sélection de robes et d'accessoires sophistiqués accompagnés par les toiles des maîtres de l'impressionisme. Certains chefs-d'œuvres à la qualité presque photographique semblent pris sur le vif : La dame au gant de Charles Duran, Madame Louis Joachim Gaudibert de Claude Monet, Octobre de James Tissot, Dans la serre d'Albert Bartholomé, Rolla d'Henri Gervex, Le balcon d'Edouard Manet. On ne regrette qu'une chose : le vestiaire masculin n'est pas attrayant et manque de luxuriance et de diversité à côté du vestiaire féminin.
Communiqué du musée :
Soucieux de rendre compte de la vie contemporaine, l'impressionnisme a privilégié la représentation de la figure humaine dans son milieu quotidien et saisi l'homme "moderne" dans ses activités habituelles, à la ville comme à la campagne.
Bien qu'ils ne s'attachent pas à la représentation scrupuleuse de la physionomie, du costume et de l'habit, les impressionnistes n'en rendent pas moins compte des modes et des attitudes de leur temps. Ils y parviennent par leur volonté de considérer le portrait comme l'instantané d'un homme dans son cadre familier, par leur capacité à renouveler, du double point de vue de la typologie et de la topographie, la scène de genre et surtout par leur attention à "la métamorphose journalière des choses extérieures", pour reprendre l'expression de Baudelaire.
De leurs positions esthétiques, la réalité de l'homme des années 1860-1880 et de son habit subit une incontestable transfiguration.
lundi 17 décembre 2012
Marjane Satrapi, Peintures, galerie Jérôme de Noirmont
Marjane Satrapi, Sans tire, 2012, Acrylique sur papier marouflé sur toile. Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont |
Marjane Satrapi, Sans titre, 2012, Acrylique sur papier marouflé sur toile. Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont |
Marjane Satrapi, Sans titre, 2012, Acrylique sur papier marouflé sur toile. Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont |
L'exposition Peintures dévoilera 21 portraits inédits (anciens ou récents) et nous permettra de découvrir le style si particulier de l'artiste. Le communiqué de presse sur l'exposition fait référence à Matisse pour l'usage de la couleur, cependant, les peintures de Marjane Satrapi me font davantage penser à Fernand Léger dans sa manière de styliser les formes des visages notamment.
extrait du communiqué de presse :
"Cette série de peintures s’inscrit ainsi dans la continuité de toutes ses créations antérieures, notamment de ses bandes dessinées Persepolis (2000-2003) et Broderies (2003), dans lesquelles Marjane Satrapi s’est efforcée de dépeindre la complexité de la nature humaine, avec une expression picturale simplifiée et pourtant remarquablement expressive, traitant toujours avec beaucoup d’ironie et d’humour les critères esthétiques classiques de la représentation humaine. Avec une totale liberté de création qui s’affranchit de tout dogmatisme technique ou pictural, elle concilie ici les paradoxes de sa personnalité entre un caractère à la fois exubérant, très extériorisé, et étonnamment introspectif, qui fait coexister un raisonnement logique et cartésien avec une expression onirique des sentiments et des émotions, dans un vécu personnel qui mixe les valeurs orientales issues de sa culture familiale et les valeurs occidentales, l’artiste ayant vécu en France depuis sa jeunesse."
Marjane Satrapi, Peintures
du 30 janvier au 23 mars 2013
Galerie Jérôme de Noirmont
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